L’aventure en Ligue des Champions se terminera dimanche aux - TopicsExpress



          

L’aventure en Ligue des Champions se terminera dimanche aux Arènes pour Metz Handball. Le dernier match face à Sävehof comptera pour du beurre. Les Suédoises ayant arraché le nul face à Ljubljana avant-hier (25-25), les Messines seront reversées en Coupe des Coupes à partir du mois de février. Le président du club lorrain, Thierry Weizman, semble s’en réjouir. INTERVIEW • Thierry Weizman, q uel sentiment prédomine au lendemain de votre élimination ? « Sportivement, je suis déçu mais pour plein d’autres raisons, je suis content que la Ligue des Champions s’arrête là pour nous. J’espère qu’on va aller loin en Coupe des Coupes. » • Le Top 8 européen était pourtant un des objectifs du club cette saison. Vous rêviez même d’une demi-finale en secret… « Il y a le cœur et la raison. Même si la Ligue des Champions est la plus prestigieuse des compétitions, nous ne sommes ni prêts, ni armés pour continuer l’aventure. » • Votre discours a évolué en quelques semaines. Pourquoi ? « Parce que le cahier des charges de la C1 est trop contraignant et que notre système ne permet pas aux clubs français de réaliser un beau parcours dans cette épreuve. J’entends déjà les mauvaises langues qui vont dire : C’est parce qu’il est éliminé qu’il critique. Faux, demandez à Joël Delplanque, le président de la Fédération, je lui ai demandé un entretien pour en discuter depuis longtemps. » • De quoi souhaitez-vous lui parler ? « Du calendrier et de notre porte-monnaie ! De grosses équipes comme Skopje, Györ ou Ljubljana ne rattrapent pas des matches nationaux le mercredi, trois jours avant un déplacement continental. J’ai l’impression que la Coupe d’Europe n’est pas prioritaire en France. Quant à l’argent, c’est le nerf de la guerre. Je n’ai pas encore les chiffres mais ce premier tour de C1 nous a coûté cher. J’aimerais que la Fédération ou la Ligue féminine alloue une prime au champion de France pour compenser ses pertes financières en C1. Les autres présidents de club vont hurler mais aujourd’hui, le n°1 français ne touche rien et dépense beaucoup. » « Des horaires pourris » • S’il n’y a ni prime, ni intérêt à disputer la C1 selon vous, pourquoi viser le titre de champion de France ? « En 2012, nous nous étions qualifiés pour le Top 8 européen. Nous avions pris des raclées en déplacement. Certes, nous avions côtoyé le gratin mondial mais ce n’était pas la meilleure saison du club. L’an passé, avec une finale de Coupe EHF, la troisième en terme de prestige, nous avions fait le plein. Aujourd’hui, les gens se réjouissent que nous soyons reversés en Coupe des Coupes. Ils préfèrent les matches à élimination directe. Ils se désintéressent des rencontres sans enjeu. La C2 va nous permettre de nous réconcilier avec notre public et nos partenaires. » • Comment ça ? Ils vous boudaient ? « Non, mais ils auraient de quoi. La Fédération européenne refuse les bandeaux publicitaires face aux caméras en C1. En C2, on fera ce qu’on veut. Je ne peux pas demander à un gros partenaire de nous soutenir toute l’année et le jour d’un match à forte visibilité lui ranger sa pancarte au placard. C’est un affront. Je ne vous parle même pas du diktat de la télé en C1. J’ai essayé de discuter avec BeIn Sport mais le dialogue est impossible. Après avoir joué contre Ljubljana à 19 h, on reçoit Sävehof dimanche à 13h15, soi-disant car la priorité est donnée aux garçons. Ce sont vraiment des horaires pourris. » Marjorie BEURTON.
Posted on: Tue, 12 Nov 2013 05:07:15 +0000

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