L’entretien des luminaires Que risquent les luminaires : Bien souvent, les premières tâches d’oxydation apparaissent sur les parties basses des lustres et sous les bras de ces luminaires plutôt qu’au dessus ! POURQUOI ? On peut observer que les mouches, quand il y en a, mais qui peut affirmer n’en avoir jamais vu une chez lui, tournoient inlassablement sous certains luminaires ! Sont-elles attirées par la lumière ? - NON car elles continuent à tourner sous un lustre éteint ! - NON car le soir, lors d’un repas à l’extérieur, la lumière attire des papillons de nuit, des moustiques, parfois des voisins, mais jamais de mouches ! Alors qu’elles retrouveront, sans aucun problème, un morceau de viande oublié par un chien au fond d’un appentis sans lumière ! La respiration humaine, la pollution ambiante, les vapeurs éventuelles, graissent légèrement les luminaires, notamment les lustres du plafond et surtout les parties inférieures et au dessous des bras. Cela laisse un dépôt, parfois gras ou sucré, invisible à l’œil, qui « travaille » les vernis et les patines, mais qui, surtout, attire les mouches. Une seule mouche, en une seule nuit, peut laisser des dizaines de tâches. Tâches acides qui, au fil du temps, si elles ne sont pas ôtées régulièrement, finissent par percer le vernis et le métal ainsi mis à nu s’oxydera doucement, imperceptiblement au début mais régulièrement et implacablement ! Chez le particulier, le lustre de la cuisine n’est pas la seule cible des mouches car les vapeurs dégagées par des plats chauds circulent au grès des courants d’air dans toutes les pièces de la maison. De plus le plat chaud qui quitte la cuisine est placé au centre de la table de salle à manger et continue à dégager des vapeurs, juste sous le lustre ! C’est pourquoi, achetés la même année et installés dans la même pièce, les lustres sont plus rapidement « piqués » de petites tâches brunes très caractéristiques que les appliques qui elles, ne se trouvent jamais agressées directement par ces vapeurs alimentaires. Et même le plafond de la chambre qui a été peint récemment, n’est plus blanc après quelques mois ou années ! Tentez l’expérience de faire un point de peinture qui a servi à peindre le plafond il n’y a pas si longtemps et vous verrez qu’il est plutôt blanc cassé, voir même beige, que blanc ! Entretien des parties métalliques : - La base de l’entretien est un dépoussiérage régulier, au minimum deux fois par an afin d’éviter l’encrassement. - Après chaque dépoussiérage, un nettoyage léger au moyen d’une peau légèrement humide permet de supprimer 80 % des problèmes liés à l’oxydation causée par des vapeurs alimentaires, la pollution et les tâches de mouches. - Cette peau peut être humidifiée avec une eau légèrement savonneuse. Quelques gouttes de « liquide vaisselle » sans détergents agressifs et sans alcool suffisent. - Après cela, il est conseillé de passer à nouveau cette peau humide, à l’eau claire cette fois, puis de bien sécher les parties métalliques et d’appliquer une protection siliconée (aérosol) au moyen d’un chiffon. En effet, PLIZ, OCEDAR ou tout autre produit ne devra JAMAIS être pulvérisé directement sur les parties métalliques des luminaires. ATTENTION : - Ne JAMAIS utiliser de produits « miracles », de vinaigre, d’alcool ou de bombes spéciales « lustres à cristaux…. », etc. quel que soit la matière dans laquelle est fabriqué ce luminaire et quel que soit sont état. - Ne jamais utiliser de produits destinés à nettoyer le laiton, le bronze, les chromes qui sont abrasifs et décaperaient les vernis protecteurs des luminaires et accéléreraient le processus d’oxydation. Bannir les « Brasso », « Bulchrome » et autres « Bulcuivre » définitivement. - Ne jamais enduire les bras des lustres de vaseline ou autre produit tout aussi inutile. Entretien des abat-jour : Le plus souvent possible et avec une fréquence minimale de 2 fois par an, il faut « battre », avec précautions, les abat-jour au moyen d’un linge propre et les brosser au moyen d’une brosse douce à vêtements. Les abat-jour en vessie, après nettoyage, seront séchés naturellement, sans les allumer, loin des sources de chaleur (soleil ou radiateur) et « nourris » d’un cire d’abeille ou d’un cirage incolore sur les 2 faces afin d’éviter qu’ils ne se craquent. Les abat-jour en tissus ne sont pas nettoyables donc forcément déconseillés dans les pièces où l’on cuisine et dans les pièces où l’on mange. Entretien des Cristaux : Les cristaux sales sont responsables de l’aspect terne des luminaires nettoyés peu souvent ! Plus on espace les entretiens et plus les cristaux s’encrassent et plus l’entretien sera difficile, pénible, rébarbatif et au final reporté (encore) à plus tard ! Il est donc nécessaire et conseillé de les nettoyer au moyen d’un chiffon doux imbibé d’alcool à brûler au moins deux fois par an. Ce procédé et cette fréquence permettront d’un simple passage sur chacun des cristaux de donner un aspect propre à l’ensemble, même si l’un ou l’autre des cristaux a été « oublié », il aura une chance d’être nettoyé la prochaine fois et n’aura pas eu le temps de s’encrasser entre temps ! De plus, ce procédé permet de laisser une légère odeur sur les cristaux qui, apparemment, ne convient pas aux mouches ! Enfin, contrairement à l’utilisation de « bombes spécialement étudiées pour le nettoyage des cristaux » ( !!!) », la saleté sera ôtée par le frottement du chiffon, alors que le produit des « bombes miracles » est propulsé par un agent qui agresse les métaux, dont les attaches des cristaux eux-mêmes, et fait glisser la « crasse » vers le bas du cristal ou elle fini par sécher et donner une impression de négligence du ménage ! Solution : Nous pouvons prendre en charge le nettoyage et la maintenance technique de vos luminaires en contrat annuel ou à la demande. Pour les luminaires très abimés, nous pouvons entreprendre une restauration complète en nos Ateliers. SECURITE : Les douilles et les câbles sont aux luminaires ce que les pneus et les freins sont aux voitures ! Ne pas les changer régulièrement vous expose à de graves problèmes : électrocutions et départs d’incendies ! Un fusible ou un disjoncteur protègent de l’électrocution mais n’éteignent pas un fil qui a pris feu suite à un disfonctionnement lié à la vétusté d’une douille. L’incendie se propage insidieusement au bâtiment … dans le noir ! Une fois arrivé dans les gaines et les plafonds, le bâtiment est pratiquement condamné. Toutes les douilles en bois, en plastique et en laiton ainsi que les fils et les câbles à isolement simple, gainés coton sont potentiellement DANGEREUX ! Les douilles, les fils et câbles autorisés sont maintenant en matière thermodurcissables et auto extinguibles. Nous sommes à votre disposition pour vous établir un devis sur photos numériques ou sur pièce. Renseignez vous ! J.J. LABAËRE
Posted on: Sat, 22 Jun 2013 17:11:55 +0000