L’excuse du provisoire n’est jamais en réalité qu’une ruse du diable pour se faire accepter … Chacun peut « librement » s’engager dans la voie qu’il aurait préalablement choisie. Et ce pour des raisons multiples, notamment l’idée qu’il se fait à la fois de la nature et de l’ampleur de la « messe noire » qui se dit chez nous au Congo. Mais face à la multiplicité de la nature de l’adversaire, qui lui demeure le même, identique et unique, le peuple du Congo ne peut éternellement supporter que les siens sur qui une masse « fidèle » place indéfiniment sa foi ose l’embarquer dans des voies sans lendemain aucun. Nous n’avons jamais soutenu les dernières élections, ni celles de 2006, ni celles de 2011. Comme non plus, nous ne croyons à ce que les uns et les autres nomment les « concertations politiques ». Nous pensons qu’il faille maintenant, à l’instant même, tirer la sonnette d’alarme pour éviter de réentendre, comme il en est devenu la coutume, le refrain très souvent entonné, celui d’avoir été trompé ou piégé. On ne peut pas nous tromper éternellement. C’est que des gens doivent en assumer des responsabilités. Hier, l’histoire a retenu des rendez-vous ratés de l’Hôtel Cascade, de Lusaka, de Sun City, et avant même cela l’ombre de la Conférence Nationale Souveraine plane, les Concertations politiques du Palais du Peuple qui s’en suivirent d’où le même Kengo, qui a déjà annoncé les couleurs, est sorti premier ministre, et ce, après avoir doublé et évincé le même Tshisekedi. Mais qui est celui qui jouerait à l’innocent en prétextant compter sur la bonne foi de je ne sais qui en allant aux ´négociations avec des « Nègres de Service » ? Le piège qui est tendu se déjoue en aval car en amont se gagnent les « concertations ». Quand les « Concertations » se tiennent en politique, ce qu’elles sont déjà finies et ne commencent point en ce moment-là. Sassou reste un joueur. Que va-t-on lui reprocher quand on sait que les adversaires se liguent et partent comme un tout , unis et soudés répondre à ce que tout le monde appelle vaguement « concertations politiques ». Hier comme aujourd’hui, les négociations comme les élections constituent un gros mensonge, un non évènement, une grande distraction, un passe-temps. Car lorsqu’un « adversaire » consent à des négociations politiques alors que la force physique lui reste attachée et favorable, ce qu’il a réuni tous les moyens non seulement de rester au pouvoir mais de tirer grand profit de négociations qui lui sont malgré tout imposées par des faits qui entravent le fonctionnement de son pouvoir. Il voudrait apparaitre « bon joueur ». Mais retenons que « L’excuse du provisoire n’est jamais en réalité qu’une ruse du diable pour se faire accepter ». C’est déjà trop le temps qu’ils ont mis à la commande. Le peuple est prêt au sacrifice… Il ne demande qu’â être utilisé. Où et quand ? Cela dépend de celui ou de ceux qui en sont compétents et capables. Mufoncol Tshiyoyo
Posted on: Wed, 14 Aug 2013 18:01:11 +0000
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