L’heure des quilles. (Chronique.) On a assisté au 4e - TopicsExpress



          

L’heure des quilles. (Chronique.) On a assisté au 4e renversement de pouvoir, coup d’État, révolution, changement de régime, appelez ça comme vous voulez, en Égypte depuis les 50 dernières années. Pour vous aider à mieux comprendre un état de crise dont je ne comprends même pas moi-même les raisons fondamentales, j’en ai jamais compris les véritables enjeux en faits, l’armée égyptienne contrôle, en majeure partie, le pays le plus peuplé de la Ligue Arabe. Depuis 1952 en fait. Depuis que le roi Farouk s’en allait pour laisser lieux et place à Gamal Nasser comme président et général de l’armée. Ce même Nasser se voyait propulsé au pouvoir durant la révolution égyptienne cette année là. Si vous avez au moins 40 ans, et si vous êtes le moindrement au courant de certains événements historiques, derrière Nasser se trouvait Anwar El-Sadat, officier hautement placé et conseiller direct du président Nasser, jusqu’à ce qu’il le succède en 1970. Sadat mènera son armée, en 1973, durant la guerre du Yom Kippur, à la reconquête d’une partie de territoire perdue aux mains d’Israël lors de la guerre des 6 jours de 1967. Les accords de Camp David, célébrés par mon propre grand-père quelques jours avant son grand départ, établissant une nouvelle base d’accord sur le maintien d’un climat de paix Israélo-égyptien, sont signés en septembre 1978. Suite à de longues et secrètes négociations qui se sont étalées sur plus de 14 mois impliquant Jimmy Carter, ex-président des États-Unis agissant en témoin, Menahem Begin représente Israël et Anwar El-Sadat. On lui donnera le Nobel de la Paix 1978, en partage avec Begin. Tous sont contents du deal, sauf une partie de la ligue arabe et la plupart des égyptiens eux-mêmes. Sadat tombera sous les balles tirées d’un commando fortement armé formé de membres de… l’armée égyptienne… en 1981. La suite vous est probablement un peu plus familière, alors que le pays allait être dirigé sous la férule d’Hosni Moubarak jusqu’au printemps 2012. Moubarak se faisait montrer la porte à son tour par l’armée devenue virée contre lui mais dorénavant menée par Mohammed Morsi. Cette même armée qui dictait ou se trouvait la sortie au désormais devenu ex-président Morsi pas plus tard que la semaine dernière après même pas un an. Commencez-vous à voir un pattern? Oui? C’est pour vous dire comment je vous sais intelligent(es) depuis longtemps. Que faut-il comprendre de cette crise alors? Que l’armée contrôle tout de ce pays. Que l’armée a cette fâcheuse tendance à finir par se virer, un jour ou l’autre, contre ses propres généraux. Les frères musulmans? Rien à foutre. Un esprit d’ouverture vers la démocratie? Rien à foutre. L’Islam pur, dur et radical? Les femmes voilées et portant la burka? Rien à foutre non plus. Je ne serais pas surpris d’apprendre que la plupart des conjointes de militaires soient voilées. À la maison comme ailleurs de la maison. Il n’y’a rien à comprendre dans tout ça, j’vous l’dis. Il n’y’a rien à comprendre sauf un aspect. L’armée contrôle tout. L’armée égyptienne est un état dans l’état. L’armée n’est pas l’état mais c’est tout comme. L’armée est un état comptant parmi la population bon nombre de supporteurs autant que de détracteurs. J’vous conseille pas non plus d’aller faire le tour des pyramides à dos de chameau pour le prochains 15 jours 3 semaines. J’attendrais un peu. J’attendrais la fin du prochain renversement de l’ordre établi par, j’vois que vous écoutez bien ma courte leçon d’histoire, le prochain général de l’armée égyptienne. (+++) Patates et vins. J’aime bien le Canada anglais parfois. Pour ses journaux entre autres raisons, pour certains articles mais pas nécessairement pour les raisons que vous pourriez croire. J’écris des chroniques depuis plus de 3 ans et quel ne fut pas ma surprise de lire ceci en page frontispice du National Post de ce dimanche matin, 6 juillet. Je lisais un article qui semblait inspiré sinon tiré directement d’une chronique que je rédigeais ce printemps dernier. L’article en question, ‘’The trouble with wine critics’’ avançait l’idée et proposait même le fait que les fins conseils souvent proposés par de fins conseillers prétendument experts en la matière vaut pas plus qu’une poignée de 30 sous. Selon cet article, les canadiens boirait de plus en plus de vins, parfois aux étiquettes plus onéreuses, tout en soulevant et à juste titre les questions suivantes. Est-ce que le ‘’rating’’ de quelques experts y est pour quelque chose, premièrement, et quelle est la valeur réelle ou signification valable des critiques vignobles généralement véhiculées? Ma chronique s’intitulait ‘’Le snobisme’’. Le ‘’pas ben ben connaisseur’’ de vin que je suis était devenu las d’entendre un peu partout de prétendus experts conseiller tel vin sur tel autre pour diverses raisons qui frisent en certaines apparences le fallacieux parfois. Tant qu’à se faire vendre n’importe quoi par n’importe quel prétendu expert, aussi bien avoir sa propre méthode. J’en étais arrivé là. Décidé de ne pas demeurer passif face à cette lassitude, j’avais opposé un revirement de situation. Suite à de profondes sinon sérieuses études en la matière, j’en étais venu à la mise à l’essai (à plus d’une reprise…) et à la mise au point de cette méthode que je me plais toujours à croire presqu’infaillible lorsque viens le moment de choisir un vin. Je vous invite à relire ma chronique de ce printemps dernier. Ou demandez à Marianne Montréal qui vous fera surement un plaisir de vous expliquer ma dite méthode. Demandez-le aussi à cette commis de cette succursale de la SAQ du West-Island qui semblait approuver de son regard et par son expression générale l’emploi et application de ma méthode la dernière fois. Tout ça pour vous dire que même si je suis loin d’être un expert en vins, j’ai jamais prétendu être expert en quoi que ce soit, je suis loin d’être nul en ce domaine. Que les experts, quelque soit leur champ d’expertise, font parfois des erreurs subjectives. Je demeure convaincu que je me fourre très rarement lorsque l’occasion est belle et quand j’emploi ma propre méthode pour choisir. C’est un peu pareil en bien d’autres sujets si vous voulez savoir. Dans les vins comme ailleurs, avant que je parte à vélo en ce beau et chaud samedi soir; 30 minutes pépères, 30 minutes d’intervalles suivis de 30 autres minutes pépères, je vais surement revenir après le coucher du soleil, je tenais quand même à vous dire ces quelques mots. Si vous ne vous croyez pas si nul en vins que ça, c’est simplement pour vous faire savoir que vous l’êtes probablement pas. Même chose si vous ne vous penser pas si con que ça. Si vous pensez ne pas être con, vous ne l’êtes probablement pas. Bon samedi. Et bon dimanche aussi. Je compte prendre congé de chronique pour demain. Comme j’ai pris congé souvent ces derniers temps. Je prends congé quand j’veux et quand ça fait mon affaire.
Posted on: Sun, 07 Jul 2013 00:06:08 +0000

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