L’instruction en islam (partie 2 de 3) : La recherche du - TopicsExpress



          

L’instruction en islam (partie 2 de 3) : La recherche du savoir L’instruction revêt une grande importance, en islam. Quand le Coran fut révélé, le premier mot fut iqra, i.e. lis, apprends, comprends. Dans une grotte, à l’extérieur de la Mecque, l’ange Gabriel comprima la poitrine de Mohammed et lui ordonna de lire. Ne sachant ni lire ni écrire, il répondit : « Je ne sais pas lire! » « Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme (à partir) d’un caillot (de sang). Lis! Ton Seigneur est le Très Généreux, qui a enseigné par la plume, a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. » (Coran 96:1-5) Le prophète Mohammed n’avait jamais appris à lire ni à écrire, mais il comprenait néanmoins l’importance de l’instruction. Même si la majorité des Arabes, à l’époque, étaient analphabètes, ils possédaient un amour profond des mots. Ils étaient en effet reconnus pour leur grande maîtrise du discours; ils excellaient en poésie et en narration et pouvaient mémoriser des généalogies entières. Encourager l’instruction leur vint donc naturellement. Les musulmans croient que le Coran est la parole littérale de Dieu; la préserver est donc, pour eux, une priorité absolue. Dès l’aube de l’islam, les compagnons du Prophète prirent l’habitude de mettre par écrit les versets coraniques au fur et à mesure de leur révélation. Plusieurs des premiers musulmans étaient pauvres, sans position ni reconnaissance au sein de la société mecquoise, ou encore esclaves. L’islam leur offrit l’accès à l’égalité et au respect. Le prophète Mohammed comprit tout de suite que cette nouvelle nation aurait de meilleures chances de survivre et de prospérer si les personnes qui la composaient étaient alphabétisées et éduquées. Après la bataille de Badr, la toute première contre les ennemis mecquois, l’armée musulmane fit soixante-dix prisonniers. Le Prophète savait que la plupart d’entre eux étaient instruits et il offrit la liberté à ceux d’entre eux qui accepteraient d’apprendre à lire et à écrire à dix musulmans. Les nouveaux musulmans commencèrent à comprendre l’importance d’appliquer les règles du Coran dans leur quotidien. L’instruction leur permis de voir le monde d’un œil nouveau et de contempler les merveilles de la création, tout comme la grandeur du Créateur. Les croyants se mirent à lire le Coran pour se rapprocher de Dieu et à approfondir leur savoir pour raffermir leur foi. « …et afin que ceux qui ont reçu le savoir sachent [que le Coran est] la vérité provenant de ton Seigneur, qu’ils y croient et que leur cœur s’y soumette en toute humilité. Certes, Dieu guide ceux qui croient vers le droit chemin. » (Coran 22:54) Dans plusieurs hadiths, le Prophète encourage ses fidèles à acquérir le savoir. Dans l’un d’eux, il affirme que si une personne avance sur un chemin à la recherche du savoir, Dieu lui facilitera le chemin vers le Paradis.[1] Il affirme également, dans un autre hadith, que le savoir est l’une des trois bonnes actions qui continuent de profiter, après sa mort, à celui ou celle qui les a accomplis.[2] Les êtres humains possèdent un esprit et un intellect. Ils possèdent également la faculté de raisonner et un libre-arbitre leur permettant d’accepter ou de rejeter le savoir. Dieu a créé les êtres humains avec les facultés nécessaires à l’acquisition du savoir. Il a enseigné à Adam, le père de l’humanité, les noms de toutes choses. Il a appris à Adam à s’exprimer, à appliquer ses connaissances de manière concrète, à planifier, à décider et à atteindre des objectifs. Nous, enfants d’Adam, avons hérité de ces facultés; il nous est donc possible de nous instruire et d’adorer Dieu de la meilleure manière qui soit. « Et Il apprit à Adam les noms (de toutes choses). » (Coran 2:31) « Dieu vous a fait sortir du ventre de votre mère dénués de tout savoir; et Il vous a donné l’ouïe, la vue et l’intelligence afin que vous soyez reconnaissants. » (Coran 16:78) La quête du savoir est encouragée, en islam. Le Prophète encourageait ses fidèles à assister à ses séances d’apprentissage et il envoyait des gens enseigner le Coran aux tribus environnantes et aux habitants des villes éloignées. Il s’asseyait avec ses fidèles et leur enseignait les principes de l’islam et il les écoutait attentivement, parfois avec des larmes dans les yeux, réciter le Coran. Le prophète Mohammed a dit que les meilleurs, parmi ses fidèles, étaient ceux qui apprenaient le Coran et l’enseignaient aux autres.[3] Les premiers musulmans mirent sur pied des écoles pour enseigner le Coran et les sciences islamiques. Au début, l’islam était pratiqué secrètement, par crainte de persécution. Mais un lieu sûr, où l’enseignement de l’islam était dispensé sans crainte, avait été établi dans la maison d’un homme qui se nommait Arqam. Aujourd’hui encore, à travers le monde musulman, des écoles et des collèges se nomment Daroul Arqam (La maison d’Arqam), en mémoire et en reconnaissance de cette première école islamique. L’islam tient en haute estime le savoir, l’éducation, l’alphabétisme et l’activité intellectuelle. À travers l’histoire de l’islam, il y eut plusieurs exemples de mises sur pied d’écoles, d’universités et de bibliothèques. Des musulmans mirent sur pied des programmes éducatifs, étudièrent la littérature, les arts et les sciences et apportèrent une nouvelle dimension au concept de la quête du savoir. Dans la troisième partie, nous parlerons des théories éducatives et de l’établissement d’écoles et de centres d’apprentissage.
Posted on: Fri, 27 Sep 2013 19:36:13 +0000

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