L’ouverture de la procédure de demande de mise en liberté - TopicsExpress



          

L’ouverture de la procédure de demande de mise en liberté provisoire du président Laurent GBAGBO à la Haye s’est soldée par une passe d’armes entre le procureur de la CPI et la défense du détenu. A ce jeu, Maître Altit qui défend les intérêts de Laurent GBAGBO a démonté point par point l’argumentaire de l’accusation… « Être pro-Gbagbo n’est pas un crime… Et il n’existe aucun risque de fuite de Laurent GBAGBO en cas de libération provisoire pour se soustraire à la justice… » C’est par ces propos très clairs que l’avocat de Laurent Gbagbo a fait comprendre aux juges de la CPI que mettre Gbagbo en liberté provisoire était la meilleure façon pour la Cour Pénale Internationale de ne pas prendre position pour un camp, mais mieux, d’accompagner le processus de réconciliation nationale voulu par les autorités d’Abidjan. Avant cette brillante sortie de maître Altit, le bureau du procureur, représenté par le procureur Mac Donald a tenté par une véritable gymnastique que lui seul possède certainement le secret, de démontrer que Laurent GBAGBO aurait un puissant réseau qui pourrait le soustraire à la justice en cas de libération provisoire. La suite de l’audience a enregistré un échange entre la défense, le bureau du procureur et le représentant légal des victimes. Le procureur de la CPI a fait savoir à la chambre que l’accusation, chose étonnante, n’était pas là pour convaincre. Pour la simple raison que concernant la requête des juges afin de fournir des éléments additionnels de preuves pour étayer son accusation, son équipe est sur le terrain et serait entrain de faire son boulot à cet effet. Pour sa part, le représentant légal des victimes a tenté de faire croire que la défense de Laurent GBAGBO semblait nier les droits des victimes. En réponse, maître Altit a fait comprendre a son confrère de la représentant des victimes, que son manque d’expérience et son jeune âge de sont certainement les raisons pour lesquelles une telle pensée lui a traversé l’esprit. Autrement, il aurait rapidement compris que la place des victimes dans la procédure n’était nullement niée. Etant entendu que son équipe et lui étaient des défenseurs acharnés du droit des victimes. Pour conclure, maître Altit a demandé à la Chambre d’avancer afin que le sort et la liberté du prévenu GBAGBO ne se joue pas sur la « fantasmagorie et la frime » Le reste de la procédure se tient désormais à huis clos. Augustin Djédjé, Tidiane Houla, Edouard Envoyés Spéciaux à la Haye pour eventnewstv
Posted on: Wed, 09 Oct 2013 14:43:45 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015