« L’économie burundaise ne pourra jamais s’accroître dans - TopicsExpress



          

« L’économie burundaise ne pourra jamais s’accroître dans une telle situation », dixit Gabriel Rufyiri Bujumbura, le 20 août 2013 (Net Press). Ce matin, M. Gabriel Rufyiri, président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), a animé un point de presse qui avait pour but de livrer des informations sur les vraies causes de la chute de l’économie burundaise. Au mois de juin 2012, M. Rufyiri, avait révélé à l’opinion nationale, certaines recommandations du Snr, faisant mention de certains noms des hautes personnalités de la République dont le commissaire général de l’Obr, Monsieur le deuxième vice-président de la République, qui militent pour la destruction des institutions burundaises. En effet, l’Olucome vient d’avoir des informations concordantes avec des documents à l’appui où le service national des renseignements (Snr) déclare dans une note de renseignement que certains hauts fonctionnaires notamment M. Albert Nasasagare cadre à la présidence de la République, Mme Thérèse Muyuku qui était à la 2ème vice-présidence, Edouard Nzigamasabo, ex-président du conseil d’administration de l’Obr, Nicodème Nimenya qui était à l’Obr, participent activement au renforcement des institutions parallèles à celles de l’Etat sous la responsabilité de l’opposition au grand dénigrement de personnalités de l’Etat qui s’opposent à cette démarche contraire au principe de l’unicité des institutions de l’Etat. Le Snr dit que l’opposition a infiltré plusieurs institutions de l’Etat, notamment la présidence de la République, la deuxième vice-présidence, le ministère du commerce et le ministère de l’Eac, et qu’elle utilise ses pions sans scrupule pour servir ses intérêts indirectement ou directement. Un cas flagrant : le ministre du commerce et l’ex-présidente de la Cfcib ont cosigné le deuxième vice-président de la République dans l’arrêté créant le cadre de dialogue. Selon les dires du Snr, dans les pratiques administratives sous d’autres cieux, cela est inadmissible. Même la banque mondiale à Bujumbura a été étonnée par cet acte. Pareillement, le bureau du comité décisionnel doing business ne comprend pas ce qui est arrivé au deuxième vice-président de la République, au ministre du plan, au ministre du commerce et à l’ex-présidente de la Cfcib. Et soulignons que la gestion réelle de ce bureau est entre les mains de la ministre du commerce et de la Cfcib. Enfin, l’association des industriels du Burundi (Aib) est, grâce à l’action de certaines personnes de l’Obr et du ministère de l’Eac, reconnue par le secrétariat général de l’Eac comme intermédiaire incontournable pour toute entreprise burundaise qui, pour obtenir des exonérations ou des baisses des droits de douanes alors que même le ministre des finances du Burundi n’a pas ces pouvoirs. Pourtant, le président et le vice-président, en l’occurrence M. Econie Nijimbere et Léonidas Runyutu de l’Aib sont des détracteurs avérés et bien connus de tous du gouvernement burundais. De ce fait, le Snr recommande aux plus hautes autorités du pays de diminuer l’influence de la Cfcib, de l’Aib, de l’Afab et des autres associations professionnelles, dominées par l’opposition et suggère à la deuxième vice-présidence d’arrêter de mettre en avant plan la Cfcib et l’Aib, aux cabinets du président de la République, du deuxième vice-président de la République et du ministre des finances, de prendre les choses en main et de s’assurer que les institutions de l’Etat sont les plus en vue dans toute action gouvernementale visant la croissance économique. La collaboration avec les institutions du secteur privé doit être maintenue mais bien cadrée. Aussi, les fonds destinés au développement du secteur économique sont utilisés par voie détournée pour créer des organisations parallèles et ainsi mener des actions mafieuses dont le seul but est de nuire et déstabiliser des associations qui prônent la croissance économique. Pour M. Rufyiri, dans pareille situation, notre pays ne pourra jamais connaître un développement économique car ceux qui devraient favoriser ce secteur s’activent pour créer des confusions en vue d’écarter de la gestion de la chose publique, tout partenaire au développement du pays. L’Olucome constate avec regret que l’économie burundaise, au lieu de se relever, s’enfonce comme en témoigne le rapport récent de la banque mondiale où le Burundi est classé dernier. Et pour ce, l’Olucome suggère au gouvernement d’être vigilant et en découdre avec ces actions de nuisances et de dilapidation des fonds destinés au développement économique. SOURCE: Net Press du 20 août 2013
Posted on: Mon, 26 Aug 2013 17:38:55 +0000

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