L’éminent Shaykh Muhammad ibn Sâlih Âl-‘Uthaymîn, - TopicsExpress



          

L’éminent Shaykh Muhammad ibn Sâlih Âl-‘Uthaymîn, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit dans son traité lié au Jeûne, la prière nocturne ainsi que la Zakât (p.9-10 ; Dâr al-Minhâj) : « Allah, Très-Haut soit-Il, a dit : وَمَن كَانَ مَرِيضًا أَوْ عَلَىٰ سَفَرٍۢ فَعِدَّةٌۭ مِّنْ أَيَّامٍ أُخَرَ ۗ يُرِيدُ ٱللَّهُ بِكُمُ ٱلْيُسْرَ وَلَا يُرِيدُ بِكُمُ ٱلْعُسْرَ {Et quiconque est malade ou en voyage, alors qu’il jeûne un nombre égal d’autres jours. Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas pour vous la difficulté.} [La vache : 185] Le malade se divise en deux catégories : Premièrement : celui dont la maladie est incurable, qui perdure et dont on n’espère plus la disparition telle que le cancer. Dès lors, le Jeûne ne s’impose pas car, en aucune circonstances, on espère le revoir capable (de l’observer). Toutefois, il nourrira un pauvre en contrepartie de chaque jour non-observé. 1) Soit en réunissant (le nombre) de pauvres correspondant au nombre de jours (non-observés), il leur présentera un dîner ou un déjeuner comme le fit Anas ibn Mâlik, qu’Allah l’agrée, lorsqu’il vieillit. 2) Soit en répartissant de la nourriture aux pauvres et cela selon le nombre de jours (non-observés). Chaque pauvre mérite le quart d’un Sâ’ prophétique, ce qui représente 510 grammes d’un bon froment. Il serait bon d’ajouter à cela un met tel que la viande ou de la graisse. (La même sentence) s’applique à la personne âgée incapable de jeûner. Il nourrira un pauvre en contrepartie de chaque jour non-observé. Deuxièmement : celui dont la maladie est passagère et dont on ne désespère pas la disparition, telle que la fièvre ou ce qui est similaire à cela. On a alors trois cas : Le premier cas : le jeûne n’est pas dur et ne porte pas de préjudice. Il lui est alors obligatoire de jeûner car il n’a pas d’excuses. Le deuxième cas : le jeûne lui est difficile et ne lui porte pas préjudice. Il est alors détestable de jeûner car il renonce à la bienveillance d’Allah, Très-Haut soit-Il, pour lui. En plus, il s’endurcit les choses. Le troisième cas : le jeûne lui nuit. Il lui est alors prohibé de jeûner car il se fait du tort à lui-même. Et Allah, Très-Haut soit-Il, a certes dit : وَلَا تَقْتُلُوٓا۟ أَنفُسَكُمْ ۚ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ بِكُمْ رَحِيمًۭا {Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Très Miséricordieux envers vous.} [Les femmes : 29] Et Il a dit : وَلَا تُلْقُوا۟ بِأَيْدِيكُمْ إِلَى ٱلتَّهْلُكَةِ {Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction.} [La vache: 195] Et selon le hadîth relaté d’après le Prophète, qu’Allah prie sur lui et Le salue, il dit : « Nul préjudice unilatéral et nul préjudice réciproque. » Rapporté par Ibn Mâjah et al-Hâkim. An-Nawawy dit : « (Ce hadîth) a plusieurs lignées (de rapporteurs) qui renforcent les unes les autres. » En outre, peut être perçue la nocivité du jeûne sur le malade : soit du fait qu’il l’éprouve par lui-même ; soit par l’intermédiaire du jugement d’un médecin dont on a confiance. Lorsqu’un malade, qui entre sous cette (2e) catégorie, rompe le jeûne ; il se doit d’observer le jeûne des jours qu’il a rompus dès qu’il guérit. Par contre, s’il meurt avant de guérir, ne s’imposera pas alors de jeûner pour lui car il était obligatoire pour lui de jeûner un nombre de jours équivalents mais il n’en a pas eu l’occasion.
Posted on: Thu, 11 Jul 2013 10:25:20 +0000

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