L’équité avant tout Règle 36 : L’obligation de - TopicsExpress



          

L’équité avant tout Règle 36 : L’obligation de l’équité dans le jugement porté sur les opposants Allah dit : « Et ne vous approchez des biens de l’orphelin que de la plus belle manière, jusqu’à ce qu’il ait atteint sa majorité. Donnez la juste mesure et le bon poids, en toute justice. Nous ne chargeons une âme que selon sa capacité. Et quand vous parlez, soyez équitables même s’il s’agit d’un proche parent. Et tenez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu’Il vous recommande afin que vous vous rappeliez. » (Al-Anâm, v.152) « Ô vous les croyants ! Soyez attentifs à être témoins en toute justice pour Allah. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Soyez équitables : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah, car Allah sait parfaitement ce que vous faites. » (Al-Mâ’idah, v.8) Shaykh Al-Islâm Ibn Taymiyyah a dit : « Ceux qui empruntent la voie des pieux prédécesseurs déclarent les gens fautifs [lorsqu’ils commettent une faute] mais pas mécréants tant que la preuve de la Révélation ne leur a pas été exposée, c’est pourquoi As-Shâfi’î a dit : « Parler d’une science pour laquelle on me dit : « tu te trompes » m’est préférable au fait de parler d’une science pour laquelle on me dit : « tu as mécru. » » Parmi les travers des adeptes de l’innovation est qu’ils se déclarent mécréants les uns les autres, et parmi les louanges de adeptes de la science est qu’ils déclarent les gens fautifs mais pas mécréants, pour la raison suivante : L’un d’eux peut considérer comme une mécréance ce qui ne l’est pas. Cela peut être une mécréance car il lui apparaît clairement que c’est un reniement du Messager et une insulte adressée au Créateur, alors que pour un autre cela ne lui apparaît pas. Donc, si celui qui connaît sa situation et prononce cela devient mécréant, cela n’implique pas que celui qui ne connaît pas sa situation devienne lui aussi mécréant. » [Minhâj As-Sunnah (5/251)] Il dit : « Si on connaît le fondement des innovations, alors le fondement des propos de Al-Khawârij est qu’ils déclarent mécréant celui qui commet un péché et ils considèrent pour péché ce qui ne l’est pas. Ils suivent le Coran sans la Sounnah qui s’oppose au sens apparent du Coran, même si cette Sounnah est rapportée de plusieurs chaînes de transmission. Ils déclarent mécréant celui qui s’oppose à eux, rendent licite chez lui – selon eux en raison de son apostasie – ce qu’ils ne rendent pas licite chez le mécréant de souche, comme le Prophète (صلى الله عليه و سلم) l’a dit à leur sujet : « Ils tuent les adeptes de l’islam et délaissent les adeptes des idoles. » C’est pourquoi ils ont déclaré mécréants ‘Uthmân, ‘Alî et leurs alliés, de même que ceux qui ont participé à la bataille de Siffîn – les deux groupes – pour des propos répugnants similaires. La plupart d’entre eux déclare mécréant celui qui s’oppose à leur avis, ils se nomment eux-mêmes les croyants, et ceux qui s’opposent à eux les mécréants [Et ce, jusqu’à notre époque]. Ils considèrent les régions d’islam où leurs avis n’apparaissent pas comme des terres d’apostasie, pires que les régions des polythéistes et des chrétiens ! C’est pourquoi ils s’allient aux juifs, chrétiens et polythéistes contre la majorité des musulmans, pour les prendre comme ennemis et les combattre. Il est connu qu’ils se sont alliés aux mécréants, aux chrétiens d’Europe, et aux juifs contre la majorité des musulmans. » [Majmû’ Al-Fatâwâ (3/356)] « Les adeptes de la Sounnah, de la science et de la foi connaissent la vérité et sont miséricordieux envers les créatures ; ils suivent le Messager (صلى الله عليه و سلم) et n’innovent pas. Celui qui fait un effort [dans la recherche de la vérité] mais commet une erreur excusée par le Messager (صلى الله عليه و سلم), ils l’excusent, et ils ne blâment que celui qu’Allah et Son Messager ont blâmé, celui qui est négligent dans la recherche de la vérité, par son délaissement de ce qui est obligatoire, celui qui transgresse et suit ses passions sans science, par sa pratique de l’illicite. Ainsi, ils blâment celui qui délaisse ce qui est obligatoire ou pratique ce qui est illicite, mais ils ne le châtient qu’après lui avoir exposé les preuves, comme Allah dit : « Et Nous n’avons jamais puni de peuple sans lui avoir au préalable envoyé un Messager. » (Al-Isrâ’, v.15) Surtout concernant les questions sur lesquelles les savants ont divergé et sur lesquelles la plupart des gens n’ont aucune science. » [Majmû’ Al-Fatâwâ (27/238)] « Nul doute que l’erreur sur les questions scientifiques précises est pardonnée à la communauté, même si cela touche les questions religieuses, sinon la plupart des vertueux de cette communauté auraient péri. Si Allah pardonne à celui qui ignore l’interdiction du vin car il a grandi sur une terre d’ignorance, bien qu’il n’est pas recherché la science, alors l’homme vertueux et appliqué dans la recherche de la science en fonction de ce qu’il a pu en réunir à son époque et dans sa région, si son but est de suivre autant que possible le Messager (صلى الله عليه و سلم), est plus en droit qu’Allah accepte ses bonnes actions, le récompense pour ses efforts et ne le châtie pas pour ses erreurs, conformément à la Parole d’Allah : « Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. » (Al-Baqarah, v.286) » [Majmû’ Al-Fatâwâ (20/165)] Source : Al-Isbâh Traduit et publié par les Salafis de l’Est
Posted on: Fri, 25 Oct 2013 19:58:38 +0000

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