MA GRAND-MERE Poème extrait de: “Les Filles de l’Aube”. Qui est enfin semblable à ma pauvre grand-mère, Cette vieille NEGRESSE au sourire si fier; Et moi, je l’aime tant, ce cœur toujours ouvert Pour verser ses bontés, ses larmes, sa prière. Tous les matins, dès l’aube, avant que le soleil Fasse éclore le jour grand-maman se réveille; Et déjà elle essuie, elle arrange, elle veille, Et son regard si doux est plein d’un feu vermeil. Le soir, elle nous dit tant de vieilles histoires Qui nous font bien rire… en faisant du café noir Ou du thé bien sucré dont l’odeur, dans le soir, Appelle des amis de loin pour venir boire. Juin 1995
Posted on: Sat, 29 Jun 2013 15:37:30 +0000
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