MA MIE DES SONGES La nuit, ma prise dans son linceul de chimères et enveloppée de son fantasque manteau. Une lente torpeur me gagna, bercé entre l’illusion ou la réalité. Un vision angélique est apparue devant moi. Son visage et la nuance de son regard changeaient. Le pigment de ses yeux était-il, turquoise, émeraude, couché de soleil ou encore pailletés d’or. Son joli minois était-il enluminé de cheveux de feux, noir de jais, blondeur des blés ou mordorés. Sa peau était elle couleur d’ébène, blancheur de neige, ambrée ou lilas. Je ne saurais le dire. Je me suis miré, dans la profondeur de son regard. La chamade courait dans ma poitrine , je me suis senti envahi d’une sensation délicieuse et exquise, j’étais sur un nuage. Mon cœur ne c’est pas trompé, il se gonflait de douleur-joie. L’amour venait de me foudroyé, touché par la flèche de Cupidon et entortiller dans les filets d’Aphrodite. Je lui ai raconté des mots fleurs, déclamé des vers flammes, récité des poèmes couleurs. Un merveilleux sourire éclairait son visage d’ange. Je lui ai prise la main pour l’emmener vers la lumière. Elle ne c’est pas dégagé de la quiétude de mon étreinte, j’ai butiné ses lèvres dorées à la saveur sirupeuse. Et dedans mes bras parure, je l’ai porté et déposée délicatement sur cette couche herbeuse et fleurie. Lentement et doucement, j’ai effeuillé de ses vêtements, découvrant son corps aux reflets d’albâtre et d’ivoire. En effleurant ses rondeurs aux formes et aux courbes parfaites. Mes mains câlines, guidaient mes doigts pétales de roses sur sa peau veloutée et soyeuse, qui frissonnait sous mes caresses. Son corps vibrait, sous les baisers de mes lèvres insatiables, goûtant et savourant, l’odeur et les saveurs épicées et mielleuses de sa peau duveteuse. Puis le tourbillon des sens, nous enveloppa dans un linceul de tendresse et de mansuétude, pour nous emporter vers la félicité. Elle resta là blottie dans mes bras bonheur, pour un voyage douceur jusqu’aux dernières lueurs du jour. Enivrés par les parfums des fleurs et des herbes aromatiques. Nous reprîmes nos étreintes, dans de tendres attouchements, effleurements et frôlements, jusqu’à une heure avancée de la nuit. Repu de cette frénésie des sens, sa tête, vint se poser sur mon épaule. Allongés sur le dos sous la voûte céleste, nos regards contemplaient le firmament. Nous avions l’impression, que toutes ces étoiles qui scintillaient dans le ciel étaient les larmes d’argent, de toutes celles et de tous ceux, qui nous avaient quittés, mais qui restaient là bien présentes dans notre cœur. Et que leurs pleurs laiteux et opalins, étaient un message d’amour de bienveillance et de protection à notre égard. J’ai regardé le visage de ma mie. Ses yeux se sont emperlés d’émotion. Alors avec infiniment de douceur et de tendresse, j’ai bu ses perles d’amour à l’orées de ses paupières et lui ai murmuré ce mot magique et merveilleux je t’aime, comme si j’avais peur que quelqu’un d’autre puise l’entendre. Puis je suis sorti de ma torpeur, et me suis réveillé dans cette pièce noire et sans âme. Ce songe d’une nuit d’été, était-il prémonitoire ou n’étais-ce qu’un rêve ? J’ose à penser, qu’il se réalisera peut-être. En espérant, qu’il est bien accroché dans mon attrape rêve et qu’il ne s’échappera pas. GUY BOUVOT
Posted on: Tue, 01 Oct 2013 06:43:13 +0000
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