MANAGEMENT : La pensée critique : le maillon faible des leaders émergents ! Les leaders d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. Le contexte économique actuel est disséminé de défis : instabilité géopolitique globale, changements technologiques rapides, pressions financières, une montagne d’informations à filtrer, prolifération de nouveaux ‘’buisness models ‘’ : de quoi faire tourner la tête à ceux qui continuent à gérer leur entreprise ‘’ à l’ancienne’’. Une étude de Paradigm learning , cabinet de conseil américain, suggère que les leaders du ‘’ brave new world ‘’ du business ont besoin plus que jamais de faire ‘’ différemment ‘’ en développant la pensée critique : exigence n° 1 pour un leadership efficace du 21e siècle. La pensée critique, identifiée par le Département du travail des Etats-Unis comme la compétence fondamentale et la ‘’ matière première‘’ sur un lieu de travail, apparaît comme l’élément clé pour un leader d’aujourd’hui. La pensée critique (l’art d’analyser et d’évaluer la pensée en vue de l’améliorer), selon le professeur en psychologie à l’Université Claremont McKenna est ‘’ l’usage des compétences cognitives ou stratégiques qui permet d’augmenter la possibilité d’avoir le résultat voulu. Le concept est utilisé pour décrire une manière de penser orientée vers un objectif raisonné : ce qui facilite la résolution des problèmes, la formulation de déductions, le calcul des probabilités ou encore la prise de décision…’’ D’autres études ont ressorti également l’importance de la pensée critique dans le leadership. En effet, une autre étude menée par le ‘’ Conference Board ‘’ a montré que 150 entreprises et plus de 80 leaders voient que la pensée critique est une nécessité pour faire face aux challenges futurs ‘’ un environnement de complexité cognitive extrême exige des compétences extraordinaires de réflexion stratégique, une capacité à prendre des décisions de haute qualité rapidement pour pouvoir faire face à la pression de la concurrence et de l’incertitude’’. Sur le lieu de travail, la pensée critique apparaît dans la capacité à faire face aux conflits, aux problèmes imposés par un environnement tumultueux, de façon utile, motivée et productive. Il s’ensuit une prise de décision juste, objective et basée sur l’information pertinente. La pensée critique s’auto-évalue constamment avec « une bonne dose de scepticisme et une égale mesure de bon sens », selon Kathy Pearson, professeur agrégé adjoint à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie. Cependant, la réalité est différente : les leaders du 21e siècle ne seraient pas adeptes de la pensée critique : un benchmark conduit par l’ « Executive Development Associates »(EDA) décèle des troubles à l’horizon pour les entreprises qui cherchent des futurs chefs d’entreprise. La réponse à la question : « Quelles compétences manqueraient aux leaders ?’’ montre que ces derniers ont fait défaut au niveau de « la pensée stratégique, la possibilité de créer une vision et de conduire le changement , engagement des employés autour du leader , capacité à inspirer , compréhension de l’entreprise ». Bonnie Hageman , CEO de l’EDA a décrit ce paradoxe plus simplement « ce dont un leader d’aujourd’hui a le plus besoin ,en manque le leader de demain : ils ne peuvent pas adopter la pensée critique et réfléchir à plusieurs niveaux en même temps ».
Posted on: Fri, 28 Jun 2013 16:36:46 +0000
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