MANIFESTE SUR LA SITUATION ACTUELLE DU PAYS Le Bureau - TopicsExpress



          

MANIFESTE SUR LA SITUATION ACTUELLE DU PAYS Le Bureau politique et les Conseillers politiques de l’AKFM ont décidé ensemble de porter au grand public ce Manifeste marquant le contexte politico-économique à l’échelle nationale et internationale. 1. Sur les Relations internationales Les relations internationales existantes démontrent une fois de plus l’ingérence quasi permanente et flagrante du Capitalisme international. D’une part, on observe l’ingérence des forces capitalistes dans les affaires intérieures des pays, là où ils considèrent leurs intérêts, foulant au pied les Droits des Peuples ; d’autre part, dans les pays qui les désintéressent, ils font fi des principes généraux des Droits de l’homme, de la Souveraineté nationale et des Peuples, et les principes fondamentaux d’une vraie Démocratie, aux yeux des instances internationales, notamment des Nations Unies. Les organisations internationales et leurs organismes rattachés et spécialisés sont fortement placés sous l’étau tentaculaire du Capitalisme mondial. Il en est de même pour l’UE et ses organismes satellites, sans parler du système financier, bancaire et commercial international que sont le FMI, la Banque Mondiale, la SADEC, etc. Ces derniers temps, les crises perpétuelles du système capitaliste mondial démontrent à l’échelle planétaire son incapacité et sa défaillance. De ce qui précède, l’AKFM appelle tous les acteurs internationaux et nationaux : AU CHANGEMENT DANS LA GESTION DES ORGANES DU SYSTEME DES NATIONS UNIES DANS L’INTERET MUTUELLEMENT AVANTAGEUX DES DIFFERENTES NATIONS (Mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial) 2. Sur les Affaires intérieures de Madagascar Les constats qui suivent reflètent l’échec du Capitalisme mondial à l’échelle national Malagasy, concernant Madagascar : - Autoritarisme des dirigeants sans scrupules, - Haute Trahison en mettant aux enchères le territoire national, - Non respect de la Démocratie (Muselage du système d’information et désinformation du public sous toutes ses formes, ..), - Spoliation des biens de la Nation (socio-économico-culturels), - Surexploitation des travailleurs et des enfants, - Soumission au profit total du Capitalisme mondial, - Inefficacité des plans et méthodes de sortie de crise, voulus ou pas par ses promoteurs, et initiés par la « médiation internationale ». En outre, la situation nationale patauge dans l’incertitude de ne pas voir les Institutions malagasy instaurées six mois après que le Peuple malagasy souverain ait adopté sa nouvelle Constitution pour une IVè République (75% pour le oui parmi les 52% de Malagasy votants). Des manœuvres malveillantes de dérive se font jour au fur et à mesure que le Peuple malagasy veut en finir avec l’Autoritarisme du Capitalisme mondial pour un CHANGEMENT libre et consenti vers un mieux de DEMOCRATIE. Vu que, • l’AKFM est fidèle et jaloux des principes de Souveraineté et d’Indépendance nationales qui sont aussi les siens, • le Peuple malagasy est le seul et unique détenteur de tout pouvoir reconnu par la Constitution et les principes généraux de Droit international, pouvant déléguer son pouvoir par la voie des élections à tous ceux ou celles qui veulent l’exercer en son nom sur son territoire : L’AKFM intransigeant sur l’application des principes d’une vraie Démocratie : - souligne l’importance du mouvement populaire ayant amené à la destitution du pouvoir dictatorial, - appelle le Gouvernement de Transition à ne pas céder aux influences malveillantes et aux manœuvres de dérive sans scrupules et corrompues du Capitalisme mondial dans l’intention d’enterrer l’élan populaire national pour un CHANGEMENT DEMOCRATIQUE, et à s’engager fermement dans la mise en place des Institutions de la IVè République conformément aux dispositions transitoires de la Nouvelle Constitution malagasy de 2010, Par ce Manifeste, l’AKFM exhorte tout un chacun épris de Justice, de Paix et de Progrès, à la marche pour un CHANGEMENT et à l’application saine et juste d’une DEMOCRATIE meilleure, maître-mot de l’heure actuelle. 3. Sur les partis et associations politiques nationaux L’amour pour la Patrie n’est pas un vain mot pour la Camarade RABESAHALA Gisèle, Secrétaire Général et Co-fondatrice de l’AKFM, dans l’histoire du mouvement anticolonialiste pour l’Indépendance nationale de Madagascar qu’elle a mené avec ses pairs, avec sa phrase historique « lutter pour sa patrie n’est pas un crime », pendant qu’elle se donnait le courage et la ferme volonté de défendre les militants du Mouvement anticolonialiste de 1947 face aux agissements et tortures barbares et inhumains du pouvoir colonialiste français. Les évènements et bouleversements sociopolitiques à l’échelle nationale se succédaient et se ressemblaient un demi-siècle durant. Il en est de même du sort des partis et des associations politiques. L’histoire nous a appris l’inconsistance et les effets pervers de ces différents évènements marquants, raison pour laquelle le Peuple malagasy, conscient et déterminé, a rejeté toutes formes de dérive autoritariste pour un mieux CHANGEMENT et une réelle DEMOCRATIE. Ainsi, l’AKFM, par ce Manifeste appelle : - tous les acteurs politiques à s’identifier et se démarquer les uns des autres seulement de par ses principes et ses idéaux et à se mettre sur l’échiquier politique national en tant que pour ou contre le pouvoir en place, sinon au centre, et que seul l’intérêt tangible de la Nation et de la Patrie prime ; - tous les partis et associations politiques à s’engager à signer ensemble la Charte des Partis politiques initiés par quelques Partis en 2005 ; - tous les partis à rassembler leurs forces dans le respect du choix de la masse populaire et se réunir pour qu’afin puissent se réaliser ses aspirations profonde, quitte à mettre en avant un Contrat social librement consenti. LA PRATIQUE POLITIQUE A L’ECHELLE NATIONALE A TANT BESOIN DE CHANGEMENT, ainsi, - L’AKFM se doit de rassembler dans ses rangs ses dignes militants et tous les camarades quelle que soit sa situation antérieure, quelles que soient les raisons de leur absence ou retraite, volontaire ou de circonstance, à se joindre définitivement au Parti et se serrer les coudes pour l’intérêt suprême de la Patrie et des idéaux de l’AKFM qui sont, restent, et resteront dans l’histoire de Madagascar. « LE FOYER CONNAÎT TOUJOURS LA COLOMBE : QUE VIENNE LA LIBERTE ! » Le Bureau Politique Les Conseillers Politiques Juillet 2011
Posted on: Wed, 20 Nov 2013 23:57:15 +0000

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