MINISTERES ET DONS N 07 L’APOTRE ET SON APOSTOLAT QU’EST-CE - TopicsExpress



          

MINISTERES ET DONS N 07 L’APOTRE ET SON APOSTOLAT QU’EST-CE QU’UN APÔTRE? Il y a plus de 15 ans, j’acceptai Jésus comme mon Seigneur et depuis lors, grande est ma joie lorsque je lis ma Bible. Même jusqu’à ce jour lorsque je lis les Evangiles, je pense souvent à comment c’aurait été merveilleux d’être l’un des douze apôtres originels de Jésus. Quel privilège d’être choisi de première main et d’être appelé par notre seigneur pour entrer dans son cercle intime de formation et de direction. Comme la plupart des chrétiens, j’eus de la difficulté à comprendre le ministère et l’appel d’un apôtre. Si vous demandez au croyant moyen ce que le mot « apôtre » signifie, il se réferera rapidement aux douze apôtres originels de Jésus et il est même possible qu’il y inclut l’apôtre Paul, mais la plupart des chrétiens luttent lorsqu’ils essayent d’identifier les caractéristiques spécifiques d’un ministère apostolique. J’ai trouvé que c’est une croyance très courante dans la chrétienneté qu’il n’y a plus aucun besoin pour le ministère d’un apôtre, car, la plupart pensent, qu’un apôtre a servi dans une fonction unique dans les conditions de l’Eglise du Premier Siècle. Ils raisonnent en disant que ce besoin n’est plus présent dans l’Eglise moderne et que par conséquent, nous ne voyons plus le ministère d’un apôtre. On m’avait une fois enseigné qu’un apôtre est « quelqu’un qui apporte une nouvelle lumière » (nouvelle révélation), à l’église. Puisque les doctrines pour l’Administration de la Grâce sont clairement établies dans les écrits de Paul et des autres apôtres, je fus d’accord que selon cette définition, il semblait qu’il y avait un petit besoin pour ministère d’un apôtre. Mais au fur et à mesure que j’ai continué d’étudier la Parole de Dieu, j’en vins à croire que cette définition est fausse. Elle ne s’ajuste pas à la totalité du portrait que je vois Dieu peindre dans les Ecritures concernant le ministère d’un apôtre. Nous pouvons accepter qu’il y avait eu des apôtres qui apportèrent effectivement « une nouvelle lumière » comme ce fut le cas de Paul, Pierre et Jean. Mais il y avait eu aussi de nombreux autres apôtres qui n’on apporté aucune « nouvelle lumière » ; nous devons alors considérer que ceci n’est pas le facteur déterminant du ministère apostolique. Après tout, quelle preuve d’une quelconque nouvelle révélation avons-nous de n’importe lequel des douze apôtres originels ? Et qu’en est-il des apôtres post-ascension mentionnés dans la Parole de Dieu, tels que Andronicus et Junias (Romains 16 : 7), Jacques le frère du Seigneur (Galates 1 : 19), Barnabas (Actes 14 : 14), et Epaphroditus (Philippiens 2 : 25) ? Le fait que quelques apôtres apportèrent une nouvelle révélation apparaît être l’exception, non la règle. Je crois que le critère de la « nouvelle lumière » est une étroitesse d’esprit et ignore la plus grande fonction de ce qu’exprime un ministère apostolique. C’est pareil que de dire qu’une personne avec un ministère prophétique prédit toujours les évènements futurs parce que nous voyons quelques uns qui firent ainsi. Cette perspective est une courte vue (myope) et manque le plus grand dessein d’un ministère prophétique. Dans le chapitre 4 du livre des Ephésiens, Paul fait la liste de ce qui a été appelé les cinq ministères de l’ »ascension » ou « dons » de ministère. Le premier ministère cité est celui d’un apôtre, suivi par les autres ministères de prophétie, d’évangéliste, de pasteurs et de docteurs. Paul continue de nous dire que Jésus a donné ces ministères dans l’Eglise pour préparer le peuple de Dieu pour les œuvres de services et construire (ériger) le Corps de Christ. Il déclare que ces ministères sont là « jusqu’à ce que nous parvenons tous à l’unité dans la foi et dans la connaissance du fils de Dieu, et devenions tous mâtures à l’état d’homme fait à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Ephésiens 4 : 13b). Parce que ces fonctions n’ont pas encore été achevées, il est logique de conclure que nous devrions toujours examiner tous les cinq ministères présents et fonctionnant dans le Corps du Christ. Il n’est pas sain de penser reconnaître la valeur de quatre des dons du ministère (prophète, évangéliste, pasteurs et docteurs), mais de refuser de reconnaître le besoin de l’Eglise pour les apôtres. Je crois qu’une grande partie du problème réside dans le fait que nous ne savons pas réellement ce qu’est un apôtre ; après tout, c’est à peine que nous utilisons ce mot dans notre vocabulaire de tous les jours. Ainsi, commençons notre étude du ministère apostolique par la définition du mot « apôtre ». Il est facile de faire comprendre à quelqu’un les autres ministères en regardant au mot Grec à partir duquel ils sont traduits. Par exemple, un évangéliste est « un messager de la bonne nouvelle » et un pasteur est « celui qui paît le troupeau. » Malheureusement, le mot grec apostolos, duquel « apôtre » est traduit, signifie simplement « celui qui est envoyé ». Le mot apostolos était employé dans la littérature courante pour désigner « un délégué, un messager, tel qu’un envoyé avec des ordres ». Comme vous pouvez le voir, ceci ne nous aide pas réellement pour expliquer ce qu’est un apôtre ou ce que fait un apôtre. En réalité, en regardant au mot Grec, nous générons plus de questions que de réponses. Par exemple, envoyé par qui ? vers qui ? pour faire quoi ? et comment ? Afin de comprendre l’apostolat, nous devons aller plus en profondeur qu’une étude de mot et examiner toute l’image biblique des ministère apostoliques. De tous les apôtres, Paul nous fournit le portrait le plus vivifiant du ministère apostolique. Malgré que nous reconnaissons qu’il était un « superstar », nous devrions toujours être capables de glaner de sa vie, les traits communs aux autres apôtres qui nous aiderons à déterminer un dessein apostolique, un rôle apostolique, une fonction et des méthodes apostoliques. J’ai remarqué que le ministère apostolique est un appel clair et spécifique. Paul n’avait aucune incertitude à propos de la commission qu’il reçut de la part du Seigneur. Il fut très clair qu’il était « envoyé » par Jésus Christ. (Actes 26 : 17). Il arrive un moment dans la vie d’une personne appelée comme apôtre où cette personne sait avec certitude qu’elle est commissionnée par le Seigneur comme un « envoyé ». Tout comme avec les ministères de docteurs, d’évangélistes, de prophètes ou de pasteurs, nous devons continuer à garder à l’esprit la différence entre avoir le ministère d’un apôtre et être apostolique. Chaque croyant peut et devrait être apostolique dans le sens que chacun est, d’une manière générale, envoyé par le Seigneur avec sa Grande Commission de Matthieu 28 : 18-20. Ceci diffère du commissionnement spécifique d’un apôtre, qui reçoit du Seigneur un appel spécifique, pour une raison spécifique, dans un domaine spécifique de services. Comprendre qu’un apôtre est un « envoyé » soulève immédiatement la question, « Envoyé dans quel dessein ? » Pour voir clairement le dessein d’un apôtre, nous devons l’examiner dans sa relation avec les quatre autres dons du ministère. Le ministère évangélique joue le rôle fondamental du héraut, qui diffuse la bonne nouvelle du salut à ceux qui ne sont pas sauvés. Une fois qu’elle a été « sauvée » et est donc devenue un membre du Corps du Christ, une personne est servie le mieux par le pasteur et le docteur. Le pasteur se concentre sur le pastorat de cette personne et en prenant soin de cette dernière en s’occupant de ses besoins mentaux, physiques et spirituels. L’objectif du docteur est d’établir une doctrine saine et bénéfique pour garder le croyant fermement établi et enraciné dans l’intégrité et l’exactitude de la Parole de Dieu afin qu’il puisse tenir toute sa vie durant. Le prophète sert comme les « yeux et les oreilles » de l’Eglise, identifiant les ministères dans les autres et agissant comme un gardien, nous donnant la direction spirituelle en nous alertant du danger dans la bataille spirituelle. Lorsque l’on examine les fonctions centrales de l’évangéliste, du pasteur, du prophète et du docteur, nous remarquons que dès fois, ils apparaissent être opposés les uns aux autres. Par exemple, les pasteurs qui sont principalement connus pour leurs bienveillance, gentillesse, patience et leur habileté à supporter, peuvent être en opposition (dans leur manière) aux prophètes qui sont généralement hardis/fermes et ne mâchent pas leurs mots, et délivrent même des fois, des messages très durs de correction et de réprimande. Ces deux ministères représentent à la fois le cœur et le caractère de Christ, pourtant ils diffèrent grandement dans la manière et la fonction. Dans le cas d’évangéliste, nous voyons une personne qui est spirituellement énergisée pour atteindre ceux qui ne sont pas sauvés ; l’évangéliste est superbe dans sa capacité à raisonner et adepte à communiquer la simple logique de l’Evangile. Son message est principalement dirigé vers ceux qui ne sont pas sauvés, ce qui est opposé au docteur, qui fondamentalement sert la communauté de ceux qui sont sauvés, en communiquant la vérité de la Parole de Dieu, un message dont maintes fois les non-sauvés ont une compréhension confuse. (1 Corinthiens 2 : 14). Aussi, de quelle façon l’apôtre s’ajuste t-il dans ce mélange de ministères ? Le dessein apostolique fondamentale, est d’être un bâtisseur spirituel. Sa charge est de bâtir une communauté, qu’il édifie en amenant l’unité et l’équilibre au mélange. Paul dit : « Afin qu’ils aient le cœur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans la charité et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir : Christ » (Colossiens 2 : 2). Voici une agenda de communauté ! Avec tous les ministères démontrant des aspects spécialisés du propre caractère de Christ, l’apôtre représente le cœur du seigneur pour les garder équilibrés, travaillant ensemble pour bâtir des communautés spirituelles. Le récit du livre des Actes, indique que les évangélistes, les prophètes et les apôtres sont les ministères les plus effectifs dans l’édification (construction) de l’église, mais tous les trois accomplissent de dramatiques résultats à travers différentes raisons. L’évangéliste va dans de nouveaux endroits, attirant des gens de la foule et les gagnant à Christ. Le prophète est capable de produire des résultats avec sa capacité à clairement entendre de Dieu, professant des messages prophétiques spécifiques nécessaires pour l’avancement de la bataille spirituelle contre l’ennemi. L’apôtre est aussi efficace dans la planification d’une nouvelle église, fondamentalement à cause de son habileté à mettre en réseau. Au fur et à mesure que le temps s’écoule, ces trois ministères ont besoin de passer le relais de beaucoup de responsabilités au pasteur et au docteur. N’importe quelle personne avec un désir et un plan peut planter une église, mais cela ne signifie pas qu’il/elle est adepte à la bâtir. Le cœur d’un apôtre bât avec le désir de bâtir en développant une communauté de croyants, et ce, afin de faire ceci, il doit travailler étroitement avec les autres ministères. « Les apôtres pensent de façon architecturale comme des bâtisseurs ; ils sont de façon super naturelle dotés de dons pour mettre la vie des gens et leurs dons ensemble afin que ces derniers forment une communauté cohérente, vibrante et équilibrée. » Ils pensent aussi de façon gouvernementale, guidant chaque personne vers sa place propre pour le dessein d’unité et de croissance. Lorsque les choses sont dans le désordre, ils le savent. Les apôtres sont concernés par le design, la forme et la fonction des communautés spirituelles. Les bâtisseurs apostoliques n’aiment pas « bâtir sur une autre fondation humaine » (Romains 15 : 20b). Plutôt, comme Paul, ils préfèrent bâtir en posant « une fondation comme un bâtisseur expert » (1 Corinthiens 3 : 10). Ils ne cherchent pas à voler le troupeau d’un autre, mais commenceraient plutôt une nouvelle œuvre en posant la fondation de nouvelles relations créées sur une saine doctrine. Ils bâtissent la communauté relationnelle, c’est à dire, développent des réseaux et forment des connections entre des individus et entre les communautés d’églises, en tenant sur les fossés (différences) et en les mettant ensemble. Paul fut un homme relationnel, et la révélation du Seigneur pour lui à propos de l’Eglise du Corps du Christ fut essentiellement relationnelle. (Romains 12 : 4-5). L’apostolat est un ministère fondamental (Ephésiens 2 : 20) et comme tel ils sont placés « au fond/en bas » serviteurs des autres ministères et de l’entière communauté. Les apôtres passent à travers beaucoup d’étude et de croissance et se développent tout le temps. Lorsqu’il en vient au moment d’être un apôtre, il n’y a pas de merveilles nocturnes. L’Apostolat exige de la longévité et un bon résultat prouvé ! Parce qu’il est un ministère relationnel, il est nécessaire pour eux de gagner le respect des autres, sans lequel ils ne seront jamais capables de fonctionner. Le véritable apôtre de Christ, n’est pas intéressé par les titres, la hiérarchie, ou l’autorité de la position. Ce n’est pas un ministère glamoreux (à grand spectacle) ni une marche de gloire ou d’honneur. Au contraire, les apôtres doivent être désireux d’endurer de grands sacrifices personnels, de marcher à la fin de la procession. Dans beaucoup de cas, l’apôtre a fait une marche personnelle à travers le désert en préparation de son ministère. Les apôtres doivent mettre de côté l’ambition personnelle afin de s’engager au service et à la promotion des autres. Plus grande est la réussite dans le ministère, plus grande sera la tentation de penser : « je suis l’instrument choisi de Dieu ». Les apôtres doivent être sur le qui vive pour ne pas donner dans de telles pensées orgueilleuses. Tous les efforts pour se promouvoir soi-même vont à l’encontre de l’essence de leurs ministères et si ces efforts sont effectivement présents, ils mineront leur effort de chaque jour à bâtir une communauté. La manière prédominante dont Paul fut liée à ceux qu’il servait fut comme un père. Comme il le rappelait aux Thessaloniciens : « Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous, ce qu’un père est pour ses enfants ». Il fit ceci comme tout parent le ferait, en « vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d’une manière digne de Dieu qui vous a appelés à son royaume et à sa gloire. » (2 Thessaloniciens 2 : 11 et 12). Se voyant lui-même comme un parent, Paul dit qu’il avait été « plein de douceur au milieu de vous, de même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants » (1 Thessaloniciens 2 : 7). Je puis presque entendre l’amour de Paul comme il en appelait aux Corinthiens : « Je parle comme à mes enfants. Je vous en prie ouvrez grand vos cœurs… » (2 Corinthiens 6 : 13). Dans son livre, Apostles, the Fathering Servants, Bill Scheidler décrit la relation de la manière suivante : « Les apôtres fournissent les soins paternels aux églises et aux ministères, tout comme les parents font à leurs enfants. Lorsqu’un enfant est jeune, les soins sont plus intenses. Au fur et à mesure qu’il grandit, l’implication parentale décroît jusqu’à devenir presque non-existante. A ce point, même si l’implication est minimale, votre père est toujours votre père ; la relation continue éternellement. » L’objectif de tout parent serait de voir ses enfants devenir indépendants, croissant vers la maturité, laquelle est mise en évidence par les fruits qu’ils portent et leur contribution au reste de la communauté. Lorsqu’une église démarre, elle a besoin de beaucoup de supervision étroite, d’instructions, et de directions, mais au fur et à mesure qu’elle grandit, elle est capable de devenir autonome c’est à dire, auto-gouvernante, auto-propageante et qui se supporte elle-même. Paul a donné ce modèle d’attitude à ceux qu’il a servi, et nous a laissé un grand exemple apostolique d’un serviteur qui œuvre comme un père. Les apôtres bougent au delà de l’édification des églises et des communautés et passent au niveau supérieur qui est leur construction matérielle. L’une des manières par lesquelles ils font ceci est d’apporter convergence et dessein à la communauté des croyants. Les écrits de Paul ne dévie jamais loin de son dessein, qui était d’encourager les cœurs des saints, les unifiant dans l’amour avec une vision vers son ultime but, à savoir qu’ils auraient une compréhension expérimentale complète concernant le Secret. En réalité, Paul mentionne un aspect du Secret dans chacune des Epîtres à l’Eglise. Sa vie entière est concentrée autour du Secret, et toutes ses diverses déclarations faites à dessein renforcent sa vision. Comme Paul, les apôtres ne doivent jamais perdre leur convergence sur l’unité dans le Corps unique ; c’est leur dessein réel. Afin d’exécuter la mission de bâtir l’Eglise, les apôtres doivent aussi être des visionnaires. Ils savent qu’une « grande vision précède de grands accomplissements. » Tout en étant pragmatique/pratique, ils reconnaissent la réalité de la situation présente, mais ils sont des visionnaires dans la manière où leur point de convergence est un sur ce qui pouvait et devrait être. Ils voient les possibilités futures comme des réalités présentes au même sens qu’un bâtisseur « voit » le produit fini avant qu’on ne saisisse le premier outil. Il sait ce à quoi il ressemblerait et sait la façon d’y aller. Un apôtre n’est pas un idéaliste qui a la tête dans les nuages et qui voit les choses à travers des lunettes colorées en rose. Non, il voit l’état de l’Eglise comme elle l’est en réalité. Paul de façon répétitive a corrigé et réprimandé les croyants, mais il ne laissa pas leurs manquements interférer dans sa vision les concernant. Il a vu ceux envers lesquels il a exercé un ministère à la lumière de ce qu’ils pouvaient et devraient être en Christ, tout en reconnaissant au même moment, quelle maturité ils avaient réellement. L’apôtre est un bâtisseur avec une vision, marchant vers le site de a construction spirituelle et voyant en images le projet complet avant que le premier mortier de béton ne soit coulé. Il peint généralement avec une vaste brosse de peintre, et est concerné par la grande image qu’il a en tête, ne perdant de vue ni les détails ni ne s’y embourbant. C’est sa vision qui encourage ceux qui sont autour de lui, et lui donne la force et l’endurance pour voir le projet jusqu’à son achèvement. La croissance de la communauté spirituelle n’est dépendante d’aucun ministère. Elle requiert un travail d’équipe et les apôtres doivent avoir un fort dans le développement d’équipe. Paul a exercé son ministère en équipes avec Barnabas, Silas, Timothée, Luc et beaucoup d’autres. Chaque équipe possède sa première ressource, mais les équipes qui gagnent requièrent une grande profondeur. L’apôtre travaille toujours pour développer le « banc », les joueurs mis sur la touche. C’est ce que nous appelons « disciplinat ». Il est toujours en train de faire le scout pour de nouveaux joueurs car il sait que les recrues et le banc des joueurs d’aujourd’hui sont la première ressource de demain. Nous avons chacun des habiletés, des talents et des dons uniques, et l’apôtre est adepte à reconnaître les dons spirituels des autres. Il réalise que « tous les joueurs ont de la place là où ils ajoutent le plus de valeur », et il s’efforce d’aider chaque saint à trouver la place où il peut être plus efficace. Paul a pratiqué le principe de duplication, en s’efforçant toujours de laisser derrière une équipe de leadership dans les communautés qu’il a servies. Il savait que son efficacité dans la construction et l’établissement des églises était contingente (subordonnée à) de sa capacité à bâtir des équipes. Le ministère apostolique supporte (soutient) et améliore les autres dons de ministères. C’est un travail d’équipe ! L’apôtre est une personne « fait-le-travail-et-puis ». Où que Paul aille, il fit arriver des choses. Maintes fois, l’équipe apostolique se composera de gens plus talentueux que lui, mais c’est l’apôtre qui est le catalyseur qui les allume pour les amener à une action efficace. « Les gens créatifs ont plus qu’assez d’idées, mais tous ne sont pas bons dans la mise en pratique de ces idées créatrices. Les catalyseurs n’ont pas ce problème. Non seulement ils sont créatifs dans leur réflexion, mais ils sont disciplinés dans leurs actions. Les Eglises sont devenues des imitateurs de Paul et de son équipe (1 Thessaloniciens 1 : 6). En fait, en Thessaloniques, il fut tellement efficace que l’Eglise devint un « modèle » de bon exemple pour les autres si bien que « non seulement, en effet, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler » (1 Thessaloniciens 1 : 8). Maintenant, c’est l’évangélisme ! Comme un catalyseur, les apôtres soutiennent les autres ministères, les aidant à ouvrir des portes et à ouvrir de nouveaux sentiers. Les équipes victorieuses ont des joueurs qui font arriver des choses ; ils sont des catalyseurs. Les apôtres sont des pionniers, des pionniers spirituels qui doivent être capables de penser de cette manière afin de planter et d’établir de nouvelles églises. Ils sont souvent les premiers à aller dans de nouveaux territoires, frayant un chemin pour les autres à suivre. Ces nouveaux territoires peuvent être géographiques ou de nouveaux domaines de connaissances et de compréhension. Au premier siècle, la révélation concernant le Secret fut délivrée d’abord aux apôtres et aux prophètes. Aujourd’hui, cependant, nous avons le canon complet des Ecritures, et les apôtres de ce jour ne devraient jamais vagabonder au delà des limites (frontières) de la Parole de Dieu, ou ne devraient jamais présumer avoir de l’autorité qui, de quelque manière que ce soit, outrepasse les Ecritures. Les apôtres sont requis d’être solidement enracinés et profondément ancrés dans la Parole et ils sont, ensemble avec les autres ministères, défendeurs de la vérité doctrinale. Dès fois, cela nécessite d’un ministre apostolique de se frayer un chemin à travers de nouveaux domaines, nettoyant le chemin pour les autres ministères pour qu’ils le suivent. Ceci est juste encore une manière par laquelle l’apôtre sert les autres ministères. Nous devons être attentifs à ne pas affirmer que l’apôtre est l’unique personne qui peut ouvrir un nouveau domaine ou établir une nouvelle tâche pour le Seigneur. J’ai observé de nombreuses fois que lorsque les églises furent démarrées par les pasteurs ou les docteurs et qu’il n’y avait pas d’ « apôtres », de visu, c’est le Seigneur qui énergisait les ministères, et il pouvait mettre dans le cœur de n’importe lequel des gens de son peuple d’agir, à l’occasion, de façon apostolique. Il y a des chevauchements dans la fonction avec tous les autres ministères. Je peux ne pas être un pasteur, et pourtant ce n’est pas une excuse pour moi de ne pas agir, des fois, de manière pastorale. Inversement, une personne n’est pas un apôtre juste parce qu’à l’occasion, elle agit de manière apostolique ; de la même manière, elle n’est pas prophète juste parce qu’elle prophétise, ou n’est pas un docteur, juste parce qu’elle enseigne. C’est la qualité et la quantité qui est plantée et construite au cours du temps qui marque le ministère d’un apôtre. Nous avons examiné la responsabilité de bâtisseur de communautés que le Seigneur a donné aux apôtres. Avec chaque communauté, vient l’autorité de même mesure nécessaire pour faire faire le travail, si bien que nous avons besoin d’être clair au sujet de l’autorité d’un apôtre. Se référant à la vacance apostolique créée par le suicide de Judas, Pierre dit : « Qu’un autre prenne sa charge. » (Actes 1 : 20b). Le ministère apostolique améliore la fonction de leadership mais, comme nous l’avons vu, ce n’est pas le type de leadership que nous voyons généralement comme modèle autour de nous dans le monde aujourd’hui. L’apôtre sait que le leadership (direction) n’est rien de plus que la capacité à influencer les autres. Les écrits de Paul reflètent qu’il savait qu’il n’avait aucune puissance pour amener quelqu’un à faire quelque chose. Lorsque Paul a ordonné à l’Eglise de Corinthes d’expulser un frère pour une relation incestueuse, c’était à l’église de décider s’ils lui obéiraient ou non. Une habileté apostolique à accomplir des choses avec les autres, dépend de son habileté à les influencer. L’apôtre n’est pas l’autorité ultime, et il n’a pas à vivre en grand seigneur ou à avoir de la domination au dessus des autres. Je crois que John Kelly articule le concept de l’autorité apostolique et de l’autorité de l’église très bien. Lorsque je vais à l’église locale, je suis dans la « maison » du pasteur et je suis un visiteur, un hôte. Je ne suis pas là pour déranger quoique ce soit qui est sous ses soins. Je ne perturberais pas sa famille, ses anciens ou son troupeau : ceux-là sont tous des gens sous sa sphère d’autorité. Je serais là pour me soumettre et servir. Toutefois, les dynamiques changent lorsque le pasteur n’est pas avec sa congrégation ou sa famille. Lorsque je suis seul avec lui ou avec n’importe quel frère qui est engagé à notre réseau, il est de retour dans ma « maison » : ma sphère d’influence. Nous devons savoir quand est-ce que nous rentrons et sortons de la « maison » de quelqu’un, et cette situation peut changer rapidement. L’apôtre accomplit toujours les choses de façon relationnelle, non de façon automatique. Notre habileté de changer dans notre soumission, dépendant des circonstances, est la véritable essence de l’autorité relationnelle, et ne peut être seulement que lorsque les autres la reconnaissent. L’autorité apostolique doit être utilisée pour édifier, jamais pour abattre (faire tomber) quelqu’un. Les apôtres ne peuvent pas imposer leur autorité : ils peuvent seulement la professer. Si les autres ne leur reconnaissent pas leur autorité, cela n’a aucun effet. C’est pourquoi Paul dit : « Si pour d’autres, je ne suis pas apôtre, je le suis au moins pour vous ; car vous êtes le sceau de mon apostolat dans le Seigneur » (1 Corinthiens 9 : 2). Dans ces cercles de la chrétienneté où le ministère d’un apôtre est reconnu, l’autorité apostolique est généralement présentée d’une manière très autoritaire. Dans son livre, The ministry Anointing of the Apostle, John Eckhardt cite 1 Corinthiens 12 : 28, 25 qui indiquent que l’apôtre est considéré premièrement. Utilisant ce verset des Ecritures comme son fondement, il fait les déclarations suivantes : « Les apôtres ont été établis dans l’Eglise par Dieu, D’ABORD… Lorsque Dieu dit d’abord, Il signifie D’ABORD. Beaucoup d’églises locales souffrent parce qu’elles ne reconnaissent pas l’ordre de Dieu. Une église qui ne reconnaît pas cet ordre n’expérimentera pas la plénitude de l’onction. Sans la soumission à un apôtre, les autres ministères ne seront pas efficaces. » Je ne crois pas que ceci est une compréhension correcte de l’autorité apostolique. En regardant Jésus comme l’apôtre en Chef, nous voyons qu’il n’a jamais accompli quelque chose de cette manière hiérarchique. Au contraire, il nous a laissé l’exemple d’un dirigeant Serviteur, quelqu’un désireux de laver les pieds de tous ceux qu’il a servi. Aucun des autres ministères n’est requis pour faire allégeance ou abandonner leur autorité à l’apôtre. L’apôtre est là pour servir les autres et tous les autres ministères fonctionnent dans une soumission relative les uns aux autres, non pas sur la base d’une autorité positionnelle, mais au degré auquel ils perçoivent Dieu à l’œuvre dans les uns et les autres. N’importe quel ministère qui se soumet au ministère apostolique le fait seulement aussi longtemps qu’ils croient que ce que l’apôtre dit est en harmonie avec l’œuvre de Dieu en lui. Leur coopération varie selon le degré auquel ils sentent les bénéfices de coopérer avec la vision de l’apôtre. Nous savons à partir des Ecritures qu’il y a eu des occasions où les apôtres avaient tort. Paul dit : « Mais lorsque Céphas (Pierre) vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible » (Galates 2 : 11). Le livre des Actes fait le récit de la manière dont Agabus et beaucoup d’autres frères résistèrent à Paul lorsqu’il décida de voyager à Jérusalem. Il est dangereux en effet de penser qu’un homme aura toujours raison simplement parce qu’il a le ministère d’un apôtre. Le seigneur travaille avec l’apôtre, lui permettant d’établir les choses en ordre dans l’Eglise, qui peut dès fois requérir le besoin de réprouver, de corriger et de réprimander. Son ultime vue sur les affaires de l’église est toujours selon la perspective de la communauté, laquelle signifie qu’il cherche toujours à bâtir l’unité, mais l’apôtre comprend qu’il ne doit jamais mettre la relation (l’unité) avant la doctrine. L’autorité et la responsabilité de protéger la doctrine n’est pas de son seul ressort ; tous les autres ministères sont chargés par Dieu de garder le bon dépôt (Secret)… (2 Timothée 1 : 14). Le véritable apôtre de Christ n’est pas autocrate, dictateur, ou despote. Sa capacité à accomplir les choses est dépendante de l’amour mutuel et du respect mutuel engendrés entre ceux qu’il sert et lui. Les gens tiennent compte de ses paroles parce qu’ils l’aiment et reconnaissent qu’il parle avec sagesse à partir d’un lien d’amour. La commission de l’apôtre peut être pour un service dans une certaine zone géographique telle qu’une ville, une région, une nation ou des nations. La zone primaire de responsabilité et d’autorité de Paul fut d’exercer son ministère envers les païens. Alors que Pierre lui, fut envoyé vers les Juifs. (Galates 2 : 8). Un apôtre est limité par le seigneur en responsabilité et en autorité par la zone dans laquelle il est envoyé. Paul était limité dans son habileté à exercer son ministère envers les Juifs, qui étaient sous la responsabilité de Pierre et des autres car le Seigneur savait que les Juifs ne recevraient pas Paul. Malheureusement, le grand cœur de Paul pour Israël l’amena dans un profond trouble lorsqu’il essaya d’aller en dehors de la zone qui lui est assignée lorsqu’il fut commissionné. Il fut tué presque à Jérusalem, atterit en prison pendant un nombre d’années et vit l’efficacité de son ministère diminuée. L’apôtre doit aussi être capable de lier les vérités doctrinales de la Parole de Dieu à leur application pratique pour l’individu et la communauté au sens large à la fois, et il est par conséquent requit qu’il soit pleinement enraciné dans les Ecritures. Il doit être spirituellement mature et marcher avec une sagesse sainte, en connaissant les vérité profondes de la Parole de Dieu et la manière de les appliquer de façon pratique dans la vie quotidienne. Ceci met aussi en évidence l’idée qu’un apôtre n’est pas un novice ; il n’y a pas de « merveilles nocturnes » ici. La profondeur de la Parole, couplée avec la sagesse de l’expérience, met du temps pour se développer. Les apôtres utilisent les techniques à la fois de l’enseignement et la prédication, établissant par elles de nouvelles églises. Le livre des Actes fait le récit de Paul qui rappellent aux anciens d’Ephèse : « Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons » (Actes 20 : 20). Ceci ne veut pas dire que l’apôtre est aussi efficace à long terme à l’enseignement que les docteurs ou à l’évangélisation que les évangélistes, mais plutôt que tous les apôtres doivent s’articuler et être capables de communiquer les vérités des Ecritures. Lorsque l’apostolat de Paul fut questionné par l’église Corinthienne, il leur rappela que : « Les œuvres de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes et des prodiges et des miracles » (2 Corinthiens 12 : 12). Paul était très clair en disant que ce fut le Seigneur qui confirmait son ministère par sa démonstration d’actes surnaturelles. Le Seigneur ne confirme pas seulement les ministères apostoliques mais, comme nous le voyons relaté dans le livre des Actes, confirme aussi les paroles et les actions de tous les dons de ministère avec des signes miraculeux lorsqu’ils professent la Parole. Comme Pierre le déclare : « Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu ; si quelqu’un rempli un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ… » (1 Pierre 4 : 11a). Dieu et le Seigneur Jésus cautionnent toujours chaque ministre qui parle pur eux (Dieu et Jésus Christ). Dans son livre, Christ’s Love – Gift to the Church, Apostles Today, Barney Coombs prend soin de faire ressortir que : « il est important que nous ne tombons pas dans le piège de voir les apôtres comme des superstars. Paul, pour être sûr, fut exceptionnel dans son leadership et son ministère, mais si nous pensons que tous les apôtres doivent être évalués avec ce standard exceptionnel, nous allons au delà de l’évidence garantie par les Ecritures. Les Apôtres ne sont pas des surhommes. Ils sont des humains comme toute autre personne, et ils doivent travailler pour développer des fruits spirituels comme n’importe quel autre croyant. Nous devons être suspicieux de tout personne qui proclame être un apôtre mais se révèle être intéressé par sa propre promotion (de lui-même) et par son ministère plus que par les choses de Dieu. Chaque apôtre peut clairement lier aux paroles de Paul lorsqu’il dit qu’il ne « mérite pas d’être appelé apôtre » (1 Corinthiens 15 : 9). Ils comprennent que l’apostolat n’est pas basé sur les œuvres ou les talents. Le ministère d’un apôtre ne peut pas être gagné ; c’est purement un don de la grâce de Dieu. « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu » (1Pierre 4 : 10). Peu importe la façon dont nous sommes appelés, peu importe quel don de grâce nous avons reçu, nous devons tous servir fidèlement, en déchargeant les devoirs de nos ministères, car je suis convaincu que toute personne qui sert et qui aime les autres profondément « recevra un accueil riche dans le royaume éternel de note Seigneur et Sauveur Jésus Christ. » (2 Pierre 1 : 11).
Posted on: Fri, 20 Sep 2013 21:03:09 +0000

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