Madagascar : « un Président de la République au plus tôt en juin 2014 » 24/07/2013 Le second tour en mai 2014 En marge de la séance de formation des membres de la CENI-T, Béatrice Atallah a réitéré l’importance d’un dénouement des problèmes politiques pour que cette Commission puisse agir. Elle a précisé que la CENI-T ne peut se défaire de la Communauté internationale, car elle est régie par la Feuille de route. D’une certaine manière, Béatrice Atallah veut insister sur le retrait des candidats rejetés par la Communauté internationale. Elle précise que la CENI-T ne peut se défaire des partenaires étrangers. Le processus électoral est cependant soumis à une contrainte temps, requérant davantage la prise d’une décision allant dans le bon sens d’ici la fin de ce mois. Si l’organisation des élections se confirme, la CENI-T aura encore besoin d’un délai de 55 jours pour l’impression et le déploiement des bulletins de vote. Face à la déclaration de la SADC pour l’établissement d’un calendrier électoral, la CENI-T se retrouve de nouveau entre le marteau et l’enclume. La commission électorale peut avancer en ce sens, mais craint cependant que la situation politique actuelle ne précipite le processus vers un nouveau report. De ce fait, Béatrice Atallah a décidé d’attendre la position finale de la Communauté internationale avant de définir de nouvelles dates. Une Assemblée générale de la commission se tiendra le 1er août après l’expiration de l’ultimatum lancé par le GIC-M à l’endroit des 3 candidats. Le calendrier électoral sera en conséquence établi sur la base du soutien ou du boycott international. Dans tous les cas, la présidente de la CENI-T s’affirme prête à organiser les scrutins quel que soit la décision du GIC-M. « Nous avons les compétences techniques, mais il reste à résoudre le problème de financement », a lancé la CENI-T. Le problème principal réside au niveau de l’impression des bulletins de vote. Tandis que les capacités de l’Imprimerie nationale sont limitées, on s’attend à ce que les pays qui adhèreront aux mesures et sanctions du GIC-M refoulent les commandes d’impression. Si l’on veut organiser des élections cette année sans la Communauté internationale, il va falloir avoir recours aux opérateurs économiques privés malgaches ou aux pays non coopératifs pour imprimer les bulletins de vote. Selon le chronogramme de la CENI-T, il faudra un délai de 68 jours pour préparer le 1er tour présidentiel après la publication d’un nouveau calendrier électoral. Il reste possible de tenir le 1er tour cette année, notamment vers la première quinzaine du mois d’octobre, à condition que les bulletins de vote soient imprimés à temps. Le second tour présidentielle et les Législatives quant à elles ne pourront pas se tenir cette année, étant donné qu’il faudra un délai de 63 jours pour la publication des résultats du premier tour et la deuxième campagne électorale. En tenant compte de l’article 6 du code électoral qui interdit la tenue des scrutins en période de pluie, ce second tour n’aura pas lieu avant le 30 avril 2014. Madagascar n’aura pas de Président démocratiquement élu avant le 4 juin 2014, puisqu’il faudra 35 jours après les scrutins du 2e tour pour proclamer les résultats. Un cas de force majeure peut cependant une nouvelle fois être décrété pour tenir le second tour dans la période de pluies, entre le 30 novembre 2013 et le 30 avril 2014. tananews/2013/07/madagascar-un-president-de-la-republique-au-plus-tot-en-juin-2014/
Posted on: Thu, 25 Jul 2013 03:44:50 +0000
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