Maintenant que la facilitation, les parrains et toutes les parties - TopicsExpress



          

Maintenant que la facilitation, les parrains et toutes les parties prenantes aux pourparlers de Kampala entre le gouvernement et les terroristes du M23 tirent les conclusions de ces conciliabules trop tirées en longueur, Kinshasa avertit qu’il n’est pas prêt à rééditer un partage de pouvoir trop visé par des impénitents trublions A Kampala où se tiennent les pourparlers entre la délégation gouvernementale et le mouvement rebelle M23, les travaux sont loin de se terminer même si ils se trouvent dans la dernière ligne. De notre source qui nous donne l’information heure après heure, nous apprenons qu’une grande équipe du M23 est venue au lieu des pourparlers. La question principale qui préoccupe cette équipe, c’est l’amnistie et l’intégration des rebelles du sein des FARDC. Et ce, lorsqu’on sait que nombreux sont les militaires et le personnel politique du M23 qui ne figure pas sur la liste présenté par le Gouvernement de la Rd Congo. Sur cette liste, Roger Lumbula, voire le président du M23 Bertrand Bisimwa sont exclus de l’intégration politique. En réponse à cette liste pour laquelle la délégation gouvernementale est restée de marbre, le M23 aurait préféré parlers des postes à pourvoir au niveau local, provincial, national et international. Pour sa part, la délégation de la Rd Congo s’est opposée à cette démarche qui ressemble à un partage de pouvoir. Jeudi dernier, Kambasu Ngeve et René Abandi n’avaient pas voulu rater l’occasion, lorsqu’ils ont demandé plus de précisions sur les postes alloués à leur mouvement militaire. En répondant devant Mary Robinson et Martin Kobler, Raymond Tshibanda était catégorique, parlant plutôt d’une petite ouverture pour une amnistie liée aux faits insurrectionnels. Toujours dans les couloirs de l’hôtel Serena, nous apprenons que les experts étaient en train de travailler leurs documents de mise en œuvre de l’accord de Kampala sur son volet militaire. Selon des indiscrétions, leur document a été validé par le Conseil de sécurité à New York. Un général français des Nations-Unies, J. Baillau prend part à tous les travaux depuis le début. Il ne se repose pas non plus comme tous les membres de différentes délégations. Quelle sera la suite à accorder à l’accord de Kampala dans sa mise en œuvre militaire ? Il faudra aussi que la réponse rassure avant tout. Disons que Martin Kobler doit être aujourd’hui 21 octobre 2013 à New York pour présenter son rapport sur la Rdc au Conseil de sécurité. Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies aurait aussi pesé de tout son poids pour que cette étape aboutisse. La partie la plus importante reste le désarmement du M23, sa démobilisation, son cantonnement au Nord-Kivu ou ailleurs et sa transformation en parti politique et que le M23 cesse d’exister comme mouvement rebelle. Les deux délégations continuent de se parler et d’achever les points inscrits de l’engagement aux sanctions en passant par les conséquences positives de la fin de ces pourparlers pour le M23. Mais, une frange de l’opinion congolaise estime que la communauté internationale est entrain de faire subir une gifle à la Rdc quand elle l’oblige à « négocier » avec ses rebelles alors qu’elle reste silencieuse à la proposition du président tanzanien, celle de faire autant pour les gouvernements du Rwanda et de l’Ouganda. Et puis, c’est dégelasse de voir que le pays facilitateur qu’est l’Ouganda engager des enfants mineurs dans des groupes armés, ce que réprime énergiquement la CPI. Jusqu’à quand la communauté internationale va-t-elle cautionner toutes ces contradictions qui desservent sa crédibilité ?
Posted on: Mon, 21 Oct 2013 14:50:02 +0000

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