Majnoun Layla(le fou de Layla) C’est Qays ibn al Mulawwah, de - TopicsExpress



          

Majnoun Layla(le fou de Layla) C’est Qays ibn al Mulawwah, de la tribu des Banu ‘Amir, qui tombe amoureux de sa cousine Layla. Tout devrait concourir,à leur bonheur :ils n’ont aucune crainte quant à l’accord de leurs famille,portées,comme les autres,à ce type de mariage entre cousins. Mais voila, Qays est poète, et il enfreint une regle majeure du code bédouin. Dès lors,tout s’enchaine : le refus de la famille,le mariage forcé de Layla,son depart de la tribu,Qays sombrant dans la folie et allant vivre avec les betes du desert,sa mort efin,d’epuisement et de douleur. Quelque poemes tirés du diwan de Majnoun Layla : Passant par la maison, la maison de Layla J’embrasse ce mur ci, cet autre, et celui là A trop aimer les murs perdrais tu la raison ? Non pas les murs, mon cœur : les gens de la maison. Ce voile sur Layla, oh !comme je l’envie ! Pour tout ce qu’il embrasse, a lui ma jalousie. On me dit que Layla est en Irak, souffrante : Depuis l’Egypte, moi, j’accours la visiter. Mais si devant Layla, o Allah, je me présente, Vais-je guérir son mal, qui sait ?ou l’aggraver ? Passé les sables, vers Alij, il est un feu Ou reviendront toujours, même embrumés, mes yeux Quand un souffle de vent l’attise, dans la nuit On croirait, mystérieuse, une étoile qui luit Ton souvenir au cœur, c’est l’aile qui s’affole, L’aile d’amour, en transe, et qui déjà s’envole (1) (1)le poème évoque les feux du campement de Layla, observé de loin par Majnoun. O corbeau de l’exil, si tu vas te poser Au pays de Layla, prie la de te parler ; Toi, dis lui mon amour, porte lui mon salut, Mais après, pour qui que soit, ne parle plus Par ma foi, tu es fou, m a-t-elle dit, et moi : « L’amour va bien plus loin que ce que fait un fou ; Celui qui tient l’amour ne s’en réveille pas, Alors qu’un fou n’est terrassé que par à coups. Si tu savais quel mal me prend, quand tu es loin, Et mes yeux sans, sommeil, tu ne blâmerais point » (2) (2)poème composé en réponse à un vers de Layla : « tu me dis que je t’ai rendu fou,et de fait ,te voila coupé des tiens ,déraisonnant,sans jamais revenir à toi » Ma prière, Seigneur, Tu ne l ignore pas : Tu sais trop bien ce que les cœurs tiennent caché. Si la fraîcheur de cette bouche doit aller A plus pauvre que moi, je suis ce pauvre là Son mariage est fait : la nouvelle a couru… A quand le jour qui me dira qu’il est rompu ? (3) (3) vers composés lorsque Majnoun apprit le mariage forcé de Layla Du frère Abou Maslama dans le forum Ribaat
Posted on: Sun, 29 Sep 2013 03:01:50 +0000

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