Maurice Kakou Guikahué en 2002 (interview In Le Nouveau Réveil - TopicsExpress



          

Maurice Kakou Guikahué en 2002 (interview In Le Nouveau Réveil en 2002) «Voici ce qui a fait perdre Fologo » ………………… …………………………………. ……………………………………………. Quelles sont les grandes leçons que vous tirez de ce congrès? Les grandes leçons, c’est que si nous décidons de mettre en œuvre des dispositions, nous sommes capables de le faire. Au début du mois de mars, le Président du parti a tenu une réunion avec les délégués départementaux pour les informer sur la procédure de confection du mandat et à cette réunion le comité d’organisation avait dit que nous allions faire des badges avec photos. Mais aujourd’hui, à l’arrivée, on se rend compte que partout, même dans les régions les plus reculées, les mandats que nous avons reçus avaient des photos. Il ya a eu une réaction extraordinaire, c’est-à-dire que si on décide quelque chose on peut la faire ; c’est la première leçon. Même s’il y a eu des retards c’est déjà un acquis. Prochainement, on saura comment faire pour être dans le délai ; au lieu de deux semaines, on donnera peut-être un mois. Deuxième leçon, ce congrès a été organisé dans le strict respect des statuts et du règlement intérieur du PDCI-RDA. On s’est rendu compte que beaucoup de militants et des gens des organes ne maîtrisaient pas les statuts et les règlements du PDCI-RDA. Nous avons appliqué à la lettre les statuts et le règlement intérieur du parti. C’est ce qui explique les tensions, puisque certains ne savaient pas et se plaignaient surtout autour de M. Bendjo au poste de Secrétariat Général. Cela ne pose aucun problème, il fallait tout simplement lire l’article 47 du règlement intérieur où il est dit que tous les lus sont membres du Grand Conseil d’office. A partir du moment où Bendjo venait d’être élu maire du Plateau, il est devenu automatiquement membre du Grand Conseil. C’était une polémique inutile et je l’ai dit le 16 mars à la réunion des rénovateurs où le représentais le président Bédié que cela ne posait aucun problème. La troisième leçon, c’est que le PDCI est vraiment démocratique. On peut faire des élections sans problèmes. Ce que le Bureau Politique a décidé, c‘était le mandat d’abord, la carte du PDCI à jour. C’est-à-dire que pour être congressiste, il faut être PDCI. Deuxièmement, il fallait avoir un mandat pour dire que votre section vous mandate. Donc, vous êtes représentant d’une section au congrès. C’est avec ces deux éléments qu’on prend part au vote, les deux à la fois et pas l’un ou l’autre. Et vous devez avoir votre photo sur ces deux éléments obligatoires. Les noms sur les pièces doivent correspondre avec les et les numéros portés sur votre mandat. Troisièmement, on amis les badges. Les badges, ce n’est pas un élément électoral. Le badge, c’est pour filtrer les entrées, c’est pour le problème de sécurité. Et cette fois-ci, on a demandé que les badges portent les photos des congressistes. Nous avons eu un contrat avec un opérateur économique qui fournit des badges sécurisés avec photo. Il nous a dit qu’il a la possibilité de nous fournir mille badges par jour, c’est dire que pour avoir les badges de 6.000 congressistes, il lui fallait 6 jours. C’est la raison pour laquelle les communiqués diffusés dans la presse indiquaient que le 23 mars, on arrêtait tout. Et le président est même allé plus loi : il a demandé que les membres du Grand Conseil fassent leur inscription sur la place à Abidjan pour gagner du temps. Mais à notre grande surprise, ce sont les membres du Bureau Politique et du Grand Conseil qui ont traîné les pas. Parce qu’il y avait une contribution financière à apporter pour avoir droit aux mandats. Ensuite, quand le Secrétaire Général du PDCI a posé sa candidature, la direction était maintenant mal à l’aise parce que c’était les deux dirigeants du parti qui étaient candidats. Donc automatiquement, le Bureau Politique a décidé que le Secrétariat ne pouvait plus être président du Comité d’organisation. Alors que dans tous les congrès passés, c’est le secrétaire général qui était président du comité d’organisation. Le président du parti étant lui aussi candidat, il ne pouvait pas. Le président d’ailleurs, il inspire la conscience nationale, il n’est jamais descendu dans l’arène pour organiser un congrès. Le premier comité d’organisation que le Secrétaire Général avait mis en place pour organiser le congrès d’octobre au mois d’août, a été taxé de rouler pour Bédié. Donc, le bureau politique, au cours de sa réunion du 14 mars, à deux semaines du séminaire du congrès donc, a mis en place le vrai comité d’organisation en complétant 700 nouveaux membres alors que le comité précédent comportait lui aussi 700 membres depuis 2001. C’est ainsi que le comité est passé de 1.700 membres. Il a été décidé de tout clôturer le 29 mars, mais par la suite, on nous a demandé d’aller jusqu’au 1er avril. A la réunion du 20 mars, le Premier ministre Duncan avait été choisi par le Bureau Politique comme superviseur, l’arbitre. C’est à cette réunion qu’on a mis en place le comité de validation des mandats et de dressage des listings pilotés par M. Edjampan avec comme personnes ressources Koffi Michel Benoît et Lenissongui Coulibaly qui se sont occupés des délégations de sections ces dernières années. Mais fait important, on y a introduit les représentants des candidats. M. Fologo était représenté par Serge Doumouya, le candidat Bédié par M. Kouamé Yao Albert et le candidat Lamine Fadika par M. Diomandé Mamadou. Les premiers mandats sont arrivés à l’usine des badges le mercredi 3 avril à 20 heures et ils étaient au nombre de 500 sur les 6.000 théoriques. C’est ce qui a fait que même le jeudi 4 avril, on distribuait encore des mandats au lieu des badges. Vous récusez donc les accusations de ceux qui, dans la nuit de samedi à dimanche, ont dit que les badges avaient été bloqués par les rénovateurs qui ne seraient pas contents ? Je récuse. Les Rénovateurs n’ont jamais bloqué les mandats. Le problème qui s’est posé, il faut être honnête, Edjampan est président du comité d’organisation et de la commission de validation des mandats. La procédure est lente. Nous sommes le 4 avril, la veille de l’ouverture du congrès, Edjampan était obligé de faire la navette entre les deux. Donc il y avait un retard. Le 6 avril, après l’ouverture, il continuait encore à siéger pour les mandats. C’est ce qui a occasionné les supputations. Quand on s’est rendu compte le samedi 6 avril qu’on ne pouvait plus transformer les mandats en badge, on a pris la décision de mettre des stickers sur les mandats. Donc si vous avez un mandat avec sticker, c’est comme si vous aviez un badge. En clair tous les badges n’ont pas été faits ? Oui, parce que matériellement cela n’était plus possible. Mais on a transformé les mandats avec les stickers, c’est comme si on avait des badges. Parce qu’avant d’aller voter, il faut franchir le portail de l’Hôtel Ivoire d’abord. Avec le sticker, vous avez la possibilité d’entrer. Et quand j’ai réuni les états-majors, je leur dit, ne vous amusez pas. Celui qui photocopie les stickers, son mandat est gâté. Ouattara Gnonzé a essayé et on a vu le résultat. Justement, des faux mandats, on a même parlé de photocopie et autres, comment en est-on arrivé là ? Les faux mandats n’ont pas circulé de notre côté. Ils n’ont pas circulé du côté du comité d’organisation, vous voulez dire ? Le comité d’organisation n’a jamais fait de mandats parallèles, de faux. Peut-être des états-majors des candidats ont-ils tenté. Mais, nous, notre système était totalement verrouillé. Lorsque vous faîtes une photocopie, ça saute aux yeux, même au laser. L’opérateur économique qui confectionné les badges a mis une puce de maque qui rend impossible la reproduction. Nos mandats étaient donc très sécurisés. Du côté du comité d’organisation, il ne pouvait avoir de faux mandats. J’ai appris sur les ondes que le Secrétaire Général a dit que c’est le dimanche 7 avril à midi qu’il a reçu lui-même son mandat. Ce qu’il a oublié, parce qu’en tant que Secrétaire Général était candidat, sûrement qu’il avait beaucoup de choses à faire, je tiens à dire que ce n’est pas vrai. Je vais dire que moi, j’ai travaillé avec eux depuis longtemps. Le Secrétaire Général et le Président sont les hauts dirigeants du parti. Ils n’ont jamais pris leur badge dans le brouhaha. On le leur a toujours porté. Donc, les choses n’ont pas changé. Moi, Guikahué, le jeudi 4 avril vers 16 heures, j’ai récupéré les badges du Président Bédié, du Secrétaire Général Fologo, du Premier ministre Duncan, de Jean Konan Banny, de Camille Alliali et du vieux Konan Kanga pour les distribuer. C’est ce que j’ai fait dans toutes les organisations. A 17 heures 30, j’ai été reçu en audience par le président et je lui ai donné officiellement son mandat, son badge. Je suis sorti de chez le Président, et puisqu’il y avait des choses qui n’allaient pas, je suis allé là où on fabrique les badges et puis je suis revenu à 19 heures pile le 4 avril et j’ai des témoins, à 19 H pile, j’étais chez Fologo. Je suis rentré dans sa cour. Le garde m’a dit qu’il est en séance de travail avec des gens. Donc il faut attendre. J’ai dit bon, je vous dépose les mandats. J’étais avec un jeune qui est venu avec moi. Il a dit ‘’non monsieur le ministre, il faut donner toi-même main en main’’. Il a bien fait de m’inspirer. Donc, j’ai décidé d’attendre. Et à 19 H20, il y avait le ministre Vincent Pierre Lokrou et Georges Armand Wognin qui sont sorti de la salle de travail. C’est en ce moment que j’ai rencontré devant la porte, Lokrou et Wognin. Ils sont témoins, ils ne peuvent pas nier. Quand je l’ai salué ils sont partis. Et je suis rentré chez Fologo. Il recevait quelqu’un qui n’est pas du PDCI ; donc je ne dis pas son nom. Et je lui ai donné son mandat et son badge. Il m’a demandé ‘’concrètement comment ça va se passer’’. Et je lui ai dit un peu quels sont les dispositions qu’on a mis en place, qui ne rentre dans la salle, qui va sous le chapiteau, je lui ai répété ça encore et puis vers 19H35, je lui ai dit au revoir et je suis parti. Donc, c’est moi qui ai remis le badge de Fologo le jeudi 4 avril à 19 H20 et j’ai rencontré devant sa porte Vincent Pierre Lokrou avec qui, il avait eu une séance de travail d’au moins une heure. C’est pour la précision pour que tout soit clair. Le lendemain matin, j’ai donné le badge de Duncan, de Banny, de Konan Kangah et enfin celui de Aliali. Donc, c’est moi-même qui ai donné le badge. On ne peut pas dire autre chose. Peut-être qu’il ne savait pas où il l’a mis. Et c’est le dimanche qu’il l’a retrouvé. Mais je le lui au remis le jeudi avec témoin. Vous pouvez demander à Lokrou et Wognin s’ils ne m’ont pas vu chez Fologo à 19 heures. Malgré votre bonne volonté et votre dévouement, l’état-major de Fologo ne se le cache pas, il vous a toujours considéré comme un partisan du Président Bédié et avec vous le président du comité d’organisation, le superviseur Duncan. Est-ce que cela ne vous a pas gêné dans l’organisation pratique? Non ! C’est-à-dire un effort à faire pour que M. Fologo ne regrette pas les résultats ? Non et non, je n’ai pas eu d’effort à faire parce que, rappelez-vous le samedi 20 à l’émission de l’information, M. Adolphe Zadi a dit ‘’vous allez au congrès, l’autre jour à une petite réunion du Grand Conseil, il y a eu palabre’’. Je lui ai répondu ‘’nous sommes à notre 15ème congrès ordinaire, quatre congrès extraordinaires. Je lui ai dit nous sommes là et il n’y aura rien au congrès… (Source : Le Nouveau Réveil, N°132 du jeudi 11 avril 2002, Page 2)
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 20:19:26 +0000

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