Mauvaise nouvelle, l’association Emmaüs 24, installée à - TopicsExpress



          

Mauvaise nouvelle, l’association Emmaüs 24, installée à Coulounieix-Chamiers, n’ouvrira finalement pas de dépôt-vente à Bergerac cette année. Alors que le projet était sur le point de se concrétiser, la communauté de l’abbé Pierre a dû renoncer, au dernier moment, à signer « la convention de mise à disposition des locaux de la rue Montesquieu » par la Ville. « Le bâtiment qui nous a été proposé (l’ancienne conserverie Seica, NDLR) n’était pas adapté à nos besoins, explique Cédric Thomas, le directeur d’Emmaüs 24. Nous ne pouvions décemment pas l’investir, sachant que nous ne pourrions pas en faire un usage optimal. » Des travaux ont été faits dans les hangars de l’ancienne conserverie Seica, Emmaüs ne le nie pas. L’électricité, la maçonnerie et même certaines menuiseries ont été changées par les services municipaux, pour un total de 10 000 euros. Problème, les interventions de la Ville se sont faites sur la base des indications de l’ancêtre d’Emmaüs 24, Emmaüs Périgord, officiellement radié du mouvement national en avril 2012. Entre-temps, l’équipe d’administrateurs a changé et a eu toutes les peines du monde à suivre le projet. Non par paresse, mais par manque de temps : les bâtiments de Coulouniers-Chaniers venaient de brûler, il fallait sauver ce qui pouvait l’être pour ne pas compromettre l’avenir de la communauté, de ses 19 compagnons et de ses trois salariés. « Nous étions totalement accaparés par la gestion du sinistre et nous n’avons pas repris contact avec la mairie de Bergerac, regrette le directeur d’Emmaüs 24. Quand nous sommes revenus vers elle, il était déjà trop tard. » Un lieu pas assez sécurisé Les compagnons, les premiers, ont été désolés de devoir annoncer ça à la mairie, mais ils ont trouvé « que le bâtiment de 500 mètres carrés n’était pas assez sécurisé pour abriter du matériel ». En outre, « le bâtiment n’était pas aux normes pour recevoir du public, ce qui limitait fortement les possibilités de développement de notre activité localement », ajoute Cédric Thomas. Emmaüs à Bergerac, une histoire d’amour impossible ? « Nous ouvrirons une antenne à Bergerac, la décision politique, si je puis dire, est prise, poursuit le responsable de la communauté. Simplement, il nous faut un peu de temps pour renforcer nos contacts avec le tissu local associatif et trouver un local, même plus modeste, dans lequel nous pourrons faire du dépôt et occasionnellement de la vente. » L’image positive dont bénéficie Emmaüs auprès de l’opinion publique devrait faciliter les rapprochements. Mais l’association devra peut-être faire l’effort de « détacher une personne à plein-temps sur le dossier » si elle veut réellement que « les choses avancent ». En attendant, la communauté de Coulounieix-Chamiers va continuer à maintenir ses permanences sur le marché du samedi matin et poursuivre sa tournée de collecte chez les particuliers l’après-midi. « Il faut impérativement maintenir ce lien fort avec les Bergeracois pour préparer l’avenir », plaide Cédric Thomas.
Posted on: Wed, 02 Oct 2013 06:09:56 +0000

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