Mercredi - Anatomie et biomécanique, par Willem-Paul Wiertz, - TopicsExpress



          

Mercredi - Anatomie et biomécanique, par Willem-Paul Wiertz, MSc.: La stabilité dans l’articulation glénohumérale est préservée par des structures actives et passives. Le labrum glénoïdien limite les translations de la tête humérale et supporte les mécanismes de compression de concavité en augmentant la profondeur de la fosse glénoïdienne. La blessure la plus commune du labrum est la déchirure supéro antéro postérieur du labrum (SLAP) ; cette blessure est fréquente chez les athlètes avec mouvements de lancés, due aux altérations de la cinématique de l’épaule et à la répétition de tension de fin de mouvement transmise à l’articulation glénohumérale. Plusieurs théories proposent des mécanismes qui peuvent causer une SLAP : ils pourraient être le résultat d’une traction de ralentissement ou d’un décollement du tendon du long biceps. Une autre cause potentielle pourrait être une migration supérieure de la tête humérale en conséquence d’une contracture de la capsule postérieure, menant aussi aux conditions retrouvées dans un déficit de rotation interne glenohuméral (GIRD). L’examen physique devrait contenir une évaluation de la mobilité et cinématique glénohuméral et scapulaire ainsi qu’un testing musculaire spécialement de muscles de la coiffe des rotateurs. Bien que des tests spécifiques ne peuvent pas diagnostiquer précisément une SLAP, seul ou comme un groupe, le test de compression active (O’Briens), le test de manivelle (Crank test en rotation interne) et de vitesse sont les plus appropriés. La gestion non opératoire devrait viser à améliorer la force musculaire et l’endurance et reconstituer la mobilité glénohumérale et scapulothoracique ; des exercices sont introduits préférentiellement après que la douleur soit résolue.
Posted on: Wed, 26 Jun 2013 18:31:13 +0000

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