Mes petits loups, le rhume ne s’arrange pas. Tout au - TopicsExpress



          

Mes petits loups, le rhume ne s’arrange pas. Tout au contraire. Bon, on fait avec. Voici pour aujourd’hui la livraison de mes éphémérides. Les inondations y tiennent une grande part. Thèmes : Arrêté de ladministration du district relatif a lensemencement des terres. Assassinat du père Popieluszko en Pologne Base de Saint-Mandrier. Bataillons de milice transformés en régiments dits « Provinciaux ». Campagne de Russie. Canonniers des batteries de 1793. Capitulation des Anglais à Yorktown, en Virginie. Conseil Supérieur de la Marine. Crue exceptionnelle de la Reppe du 3 octobre 1973. Dugommier, officier colonial, puis commandant en chef des forces républicaines devant Toulon. Elections municipales de 1947. Elections municipales de 1986 à Saint-Mandrier. Elevage au XVe siècle Fêtes à souhaiter - Isaac, René (Renata, Renate, Renato, Renée, Rhéa), Agnès (Aina, Aïssa, Ania, Nessie, Oanell), Aquilin, Joël (Jodelle, Jodie, Jody, Joe, Joëlle, Joëlliane, Joëlline, Joëlyne, Yoël, Yoëlle), Laure (Laora, Laura, Lauraine, Laurana, Laurane, Laureen, Laureline, Laurène, Laurette, Lauriane, Laurie, Laurine, Laury, Lauryne, Lori, Lorina, Loryne), Yaël (Yaëlle) Fin à létat de guerre entre lURSS et le Japon Garde de nuit à la Goubran, au mollin de Troffe, à Gallet et à la ville. Inondations catastrophiques dans le Roussillon (1940). Inondations et coulées de boue à Saint-Mandrier, en 1999. Jules de Médicis, devient pape sous le nom de Clément VII. Jules Marquand, maire de Six-Fours, et son Conseil remettent leurs mandats. La « Pension de famille de la Tour », à Sanary. Le Beausset et la loi du maximum général Maison claustrale de Sanary Monastères de Montrieux et de la Verne. Ordonnances instituant la Sécurité sociale. Pénurie d’officiers expérimentés disponibles en 1793 Peste à Bandol, 1720. Porte-avions Béarn. Promotion de Buonaparte au rang de chef de bataillon (major). Réquisition de tous les vieux linges pour le service des hôpitaux de la marine. Sanary et le siège de Toulon, 1793. Sémaphore de Sicié. Source et vallon du quartier de Berthe). Statut des juifs, octobre 1940 Toulon 1793 : Etat des lieux. Travaux du comité de constitution. Travaux du port de Sanary Ephémérides : -1271 – 19 octobre : Impôts - Religion - Actes 349 du cartulaire de Montrieux : Jean Borgondion d’Hyères, donne aux monastères de Montrieux et de la Verne, à parts égales, un albergue avec les droits afférents, tout en s’en réservant l’usufruit sa vie durant. -1492 – 19 octobre : Agriculture - Commerce – Elevage - Brancassi Borel, descendu de Jausiers à Ollioules le 19 octobre 1492 pour y vendre des bœufs conclut avec Jaume Deydier un double marché : il lui vend une paire de bœufs 32 florins six gros et lui laisse son fils, Anthoni, comme bouvier aux gages de 12 florins ; c’est le salaire des débutants. -1523 – 19 octobre : Religion – Jules de Médicis, 4ème abbé commendataire de Saint Victor de Marseille, seigneur de Six-Fours, 56ème abbé de Saint Victor de Marseille mais 49ème selon P.-A. Amargier et Edouard Baratierdevient pape sous le nom de Clément VII. -1578 – 19 octobre : Armée – Municipalité - Population - Par délibération du conseil de Six-Fours datée du 19 octobre 1578, il est porté que, pour certaines bonnes considérations, serait continué de faire garde par trente hommes à chaque nuit. Savoir : quinze à la Goubran, quatre au mollin de Troffe, quatre à Gallet et 18 à la ville. Lesquels 18 hommes qui seront à la ville, y demeureront tout le jour et toute la nuit. -1682 - 19 octobre : Assainissement – Hydrologie – Municipalité – Urbanisme - « Il y a divers particuliers qui portent plainte que le vallon du quartier de Berte (sic) à divers endroits n’a pas la largueur qu’il doit avoir et qu’il a été occupé par ceux qui ont des propriétés qui y aboutissent (…) les eaux pluviales venant à déborder à cause que n’ont pas le libre cours, causant divers dommages ainsi aux propriétés voisines. » Le Conseil déclare alors qu’il est nécessaire « pour ledit vallon d’avoir sa largeur convenable, et d’obliger les particuliers qui l’ont occupé de ‘rabiller’ et réparer. » Preuve que les constructions en zone inondable ne datent pas d’aujourd’hui … et aussi que le quartier de Berthe était à l’époque moins plat qu’il ne l’est maintenant, encore qu’une autre délibération fasse allusion au « peu de pente qu’il y a » entre la source de Berthe et la ville (25 octobre 1682). -1720 – 19 octobre : Municipalité - Population – Risques majeurs - Santé - le dix-neuf octobre, on enregistre un décès de la peste à Bandol. -1739 – 19 octobre : Economie - Municipalité - Urbanisme - Monsieur Decugis, de la Tourelle, défenseur de la communauté de Sanary, écrit au Consul Gautier pour ce qui concerne les travaux du port, puis il se rend à PARIS pour présenter au Roi létat des travaux, des sommes déjà dépensées, et des travaux restant a faire, le tout s’appuyant sur un plan du port et du village levé par les ingénieurs de la ville de TOULON, MILLET et AGUILLON ; tout cela pour que le Roi et ses Ministres, veuillent bien, conformément aux promesses du feu roi LQUIS XIV contribuer aux dépenses. Les frais de DECUGIS furent payés sur les revenus de la comtesse, daté du 19 octobre 1739. Voici ce quil écrivait : Monsieur, Je suis charmé de navoir pas été à TOULON, le mémoire que jai dressé vaut mieux que tout ce qtie jaurais pu dire. Je suis sûr quon le suivra et de sa réussite. Aussitôt quon aura envoyé lavis quon doit dresser il faut me le communiquer soit en me lenvoyant ici ou en menvoyant prendre parce que en mar¬chant je ne puis aller à Saint-Nazaire et sinon en chaise, et nous vien¬drons à bout du port. Je ne me suis jamais mêlé des consuls de Saint-Nazaire ni de ceux dOllioulesÇ mais je crois que vous ne pourriez mieux faire que de npmmer monsieur SOLEILLET puisque cest votre intention, je vous répond quil lacceptera sur ce que vous me marquez. Jai appris hier un certain mariage de votre fils le cadet. Si la nou¬velle quon men a donné est véritable, je crois que vous faites bien, que vous avez pense comme un homme dùn bon esprit. Jai Monsieur dêtre très parfaitement votre très humble et obéissant serviteur. DECUGIS. ” Antoine DECUGIS, seigneur de la TOURELLE, se rendra à PARIS pour présenter au Roi létat des travaux faits pour le port de SAINT-NAZAIRE. Il présenta létat des sommes déjà dépensées, et des travaux restant a faire. Pour cela, les ingénieurs de la ville de~TOULON, les sieurs MILLET et AGUILLON, devaient lui envoyer le plan du port et du. village, pour être envoyés à PARIS. Tout cela pour que le Roi et ses Ministres, veuillent bien, conformément aux promesses du feu roi LQUIS XIV contribuer aux dépenses. Les rentes que le comte retirait de la ville et comprenant la rente féodale anquelle: 105 livres, la moitié du droit de censellage, 100 livres, soit un total de 205 livres, nétaient pas énormes si lon sait que le salaire du médecin était de 105 livres, celui du régent des écoles 115 livres, sur un total de revenus de la communauté de 15.000 livres environ. Pour aider à obtenir gain de cause, la comtesse demanda aux consuls de verser 150 livres de ses revenus au sieur Decugis pour contribuer aux dépenses -1792 – 19 octobre : Urbanisme - Vendue à la Révolution par Benoît Mayen, la maison claustrale de Sanary, située dans la rue derrière le four, fut acquise par Joseph MICHON, aux enchères publiques à Toulon, le 19 Octobre 1792 (an I de la République). Le prix en fut de 1815 livres. -1773 – 19 octobre : Armée – Guerre – Municipalité – Population - Les bataillons de milice sont transformés en régiments dits « Provinciaux » qui sont dabord régis par lordonnance royale du 19 octobre 1773, sont réorganisés par une autre ordonnance, en date du 1er décembre 1774. Cette dernière loi édicte une instruction pour la tenue des officiers et soldats composant ces régiments : — habit de drap blanc et revers bleus, collet et parements bleus, boutons timbrés de deux numéros, savoir : le premier, du rang à donner au régiment dans linfanterie ; le second, du rang particulier quil doit occuper. Le chapeau est bordé dargent pour les fourriers et les sergents ; de blanc, pour les caporaux, appointés, soldats et tambours. Les grenadiers royaux ont des boutons avec grenades godronnées de 5 fleurs de lys, avec les deux numéros. Les épaulettes dont de couleurs distinctives selon les provinces auxquelles les unités appartiennent. -1781 - 19 octobre : Armée – Guerre – International – Capitulation des Anglais à Yorktown, en Virginie, devant les forces franco-américaines. -1792 – 19 octobre : Collectivités – Société - Les travaux du comité de constitution créé le 29 septembre furent ralentis dès le début car un député girondin, Rabaut-Pommier, demanda que la Convention ne discutât le nouveau projet que deux mois après son dépôt sur le bureau de lAssemblée, afin quil pût être examiné au préalable par les meilleurs spécialistes de France, et même du monde. La proposition fut votée, et quelques jours plus tard, le 19 octobre, sur lintervention de Barère, député des Hautes-Pyrénées, la Convention invita tous les « amis de la liberté et de légalité », dispersés dans le monde, à lui soumettre leurs idées. Ces décisions et le début du procès de Louis XVI furent des facteurs dinaction. -1792 – 19 octobre : Armée – Collectivités – Economie - Guerre – Population - A la demande de la Société des amis de la liberté et de légalité de Sanary, Barras, commandant de l’artillerie de Toulon, confirma la désignation en qualité de canonniers à ces batteries de deux vrais sans-culottes (19 octobre). -1793 – 18 ou 19 octobre : Armée – Guerre – Société - La pénurie d’officiers expérimentés disponibles fut sans aucun doute la principale raison pour laquelle le Comité de sécurité publique prit note de la recommandation de Saliceti et promut Buonaparte, le 18 octobre, au rang de chef de bataillon (major). En somme, Buonaparte était non seulement compétent du point de vue technique – de toute évidence, il en connaissait davantage que Carteaux en matière de conduite militaire d’un siège – mais il disposait aussi d’appuis politiques. C’est cette combinaison de relations politiques, d’habileté et de chance qui permit à Buonaparte d’avancer aussi rapidement. -1793 – 19 octobre : Economie - Municipalité - Population – Services - Société - Le 19 octobre, la commune du Beausset se met en conformité avec la loi du maximum général du 29 septembre, en fixant les prix maxima à ne pas dépasser. Il sagit autant de fixer le maximum du prix des denrées et marchandises de première nécessité que le plus haut prix des salaires, gages, main-dœuvre et journées de travail. La loi précise que pour ces dernières, on retiendra le taux de 1790, majoré de moitié. En vertu de ce principe, les salaires journaliers sont désormais fixés au Beausset selon le tableau suivant : (premier chiffre pour 1790, second chiffre pour 1793) travailleur à la terre 24 sols 36 sols laboureur 3 livres 4 livres et demi charretier 3 livres par collier 4 livres 10 sols main-dœuvre féminine 10 sols 15 sols journée de bourrique 16 sols 1 livre 4 sols journée de cheval 24 sols 36 sols -1793 – 19 octobre : Economie - Population – Services - Société - Madame Contencin qui a les mêmes soucis que son mari, avec en plus les soucis du ménage, elle écrit le 19 octobre à Monsieur de Saint-Quentin à Gênes : « Nous sommes ici à Toulon très mal pour la vie animale, attendu quil y a un monde infini, et que tout y est dune cherté terrible, mais très bien pour la tranquillité. Nous navons encore que 15 000 hommes de troupes coalisées, mais on en attend tous les jours, et les scélérats trouveront la mort pour prix de leurs forfaits. Cest le vœu général ici, quoi quil y ait malheureusement en¬core de faux-frères, mais on les veille et surveille. Il y a surtout lieu de croire que dans quinze jours nous serons assez forts pour repousser au loin cette horde de bri¬gands, et la faire même rentrer dans le néant, doù elle naurait jamais dû sortir ». Mais les renforts narrivaient pas, et ces grands espoirs commençaient à samenuiser. Que se passait-il dans le camp républicain ? Eh bien on ne savait plus comment on allait en sortir. Les pluies avaient commencé avec la mi-octobre, lhiver arrivait à grands pas, et là aussi on attendait des renforts. -1793 – 19 octobre : Armée – Guerre – Napoléon Bonaparte, commandant de l’Artillerie du Midi et des Côtes, commande à Sanary 800 fascines à livrer au plus tôt. -1793 – 19 octobre : Armée – Guerre – International – Dugommier, officier colonial, et bientôt commandant en chef des forces républicaines devant Toulon, avait combattu avec les Insurgents dans les forêts dAmérique pendant la guerre de lindépendance. Avec ses volontaires des Iles-du-Vent, il sétait emparé de Sainte-Lucie, sous un déluge tropical. Le 19 octobre, à larmée dItalie, il avait attaqué de nuit, et enlevé aux Austro-Sardes la position de Gilette. Il déclara que la pluie était au contraire une circonstance favorable, qui rendrait les feux de mousqueterie pratiquement inexistants, et que dans ce cas, rien ne valait larme blanche. On se souviendra de cela lorsque, à la veille de l’attaque finale contre la place de Toulon, réunis dans une maison de La Seyne, les représentants, au grand soulagement de Dugommier décideront de ne pas différer lattaque, et pris par la hardiesse de leur décision, tireront leurs jolis sabres à dragonnes dor. -1794 – 19 octobre (28 vendémiaire an III) : Agriculture - Armée - Collectivités – Justice - Municipalité - Population – Santé - Le 28 vendémiaire, Le Beausset reçoit un arrêté de Jean-Bon-Saint-André mettant en réquisition tous les vieux linges pour le service des hôpitaux de la marine. Le même jour, un arrêté de ladministration du district relatif al lensemencement des terres est porté à la connaissance de la municipalité. Celle-ci invite donc les habitants à ensemencer les terres, et précise que ceux qui négligeraient cette disposition seraient regardés com me ennemis du bien public et de la patrie, et punis comme tels. Avec tous ces représentants du peuple en mission entre Toulon et Marseille, et le comité de surveillance en activité, il valait mieux obtempérer... -1811 – 19 octobre : Armée – Communications - Guerre - Linspecteur sémaphorique, dans un nouveau rapport, du 19 octobre, rendait compte au général préfet maritime, baron de lEmpire, à Toulon, que le sémaphore de Sicié a été remis en place, après réparation, et que les signaux nont éprouvé aucune interruption de ce fait, bien quune escadre ennemie se trouvait en vue de la vigie du cap Cépet ; les guetteurs du poste de Sicié ayant, néanmoins, continué à observer ses mouvements. Linspecteur se déclarait très satisfait de la corvée des apprentis-ouvriers et des divers ouvriers qui ont travaillé à cette mise en place. « Le mât du sémaphore, disait-il, sera peint aujourdhui à une première couche. Les maçons et charpentiers travaillent aussi à réparer les dommages occasionnés à la couverture de la chapelle (de Notre-Dame-de-Bonne-Garde-de-Sicié). Le renouvellement du sémaphore était très urgent à cause de son mauvais état. Signé : Barreantz. ». -1812 – 19 octobre : Armée – Guerre – International - Retraite de Russie. Rappels : 1812 - Campagne de Russie (600 000 hommes mobilisés). Vic¬toires françaises à Smolensk, Borodino et la Moskova. 14 septembre entrée à Moscou. La ville est incendiée sur ordre du gouverneur Rostopchine (1763-1826), père de la comtesse de Ségur (1799-1874). 19 octobre, Retraite de Russie. 26-29 novembre, Passage de la Bérézina. Le général Eblé (1758-1812) établit les ponts. Bilan de la campagne 500 000 tués. Démêlés avec le pape Pie VII qui ne respecte pas le Blocus continental. Le pape est prisonnier a Fontainebleau sur lordre de lEmpereur. -1883 – 19 octobre : Armée – Le Conseil Supérieur de la Marine est institué par un décret du 19 octobre 1883. Se fondant sur les dernières réalisations anglaises, cet organisme prescrira comme cuirassé type un bâtiment de quatorze mille tonnes armé de quatre pièces principales disposées en losange, marchant à 17 nœuds et dotés dune forte protection. Le ministre, Barbey, après lecture du schéma-type, prédit la tempête au Parlement si lon sentêtait à vouloir dépasser le déplacement de douze mille tonnes. Le Conseil ayant persisté dans son idée, le Ministre ordonna néanmoins le 4 janvier 1890, létude de cinq navires de quatorze mille tonnes. Comme le pressentait Barbey, la Presse et le Parlement s’emparèrent de l’affaire et alertèrent l’opinion au point que, devant lampleur de l’opposition au projet, le Ministre dut faire marche arrière et se résoudre, le 23 janvier, à se limiter à un déplacement maximal de douze mille tonnes. -1898 – 19 octobre : Commerce - Economie – A Sanary, Paul Ducaillard crée la « Pension de famille de la Tour », lHôtel de la Tour actuel, et obtient lautorisation dtinstaller des tables et des chaises devant son établissement. Relevons la double orthographe : «de QUAIL¬LARD » dans Rotger B., 1984, p. 467-468 ; « Ducaillard » dans Rotger B, “Revue municipale de Sanary, avant 1989. -1927 - du 14 au 25 octobre : Armée - Industrie – Le Béarn est au bassin du 14 au 19 octobre, puis de nouveau à Milhaud du 19 au 25 octobre. -1940 – 18 octobre : Guerre – Communications – Justice - Population – Vichy, 18 octobre. — La radio française annonce : Le Journal officiel » a publié hier la loi portant statut des juifs. Le texte de cette loi est le suivant : Article premier. — Est regardé comme juif, pour l’application de la présente loi, toute personne issue de trois grands-parents juifs ou de deux grands-parents de même race si son conjoint lui- même est juif. Art. 2 . — L’accès des fonctions publiques et mandats énumérés ci-après est interdit aux juifs : 1) Chef de l’État; membres du gouvernement; membres du Conseil d’État, du Conseil de l’ordre des avocats, du Conseil de l’ordre de la Légion d’hon¬neur, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, des Corps des mines, des ponts et chaus¬sées, de la Cour d’appel, des tri¬bunaux de première instance, justice de paix, et en un mot de toute juridiction d’ordre profes¬sionnel ; 2) Agents relevant des départe¬ments des affaires étrangères, du ministère de l’intérieur, notamment les directeurs géné¬raux, les directeurs des adminis¬trations centrales, les préfets, sous-préfets et fonctionnaires de tout grade touchant aux services de la police ; 3) Résidents généraux, gouver¬neurs généraux, inspecteurs des colonies ; 4) Membres des services ensei¬gnants, officiers des armées de terre, de mer et de l’air, adminis¬trateurs, directeurs, secrétaires, secrétaires généraux dans les entreprises bénéficiaires de con¬cessions ou de subventions accordées par une collectivité du gouvernement dans les entrepri¬ses d’intérêt général. Art. 3. — L’accès et l’exercice de toute fonction publique, autres que celles énumérées à l’article 2, ne sont ouverts aux juifs que dans les conditions suivantes : Être titulaire de la carte de com¬battant 1914-18, ou avoir été cité au cours de la campagne 1914-18 : avoir été cité à l’ordre du jour au cours de la campagne 1939-40, ou être titulaire de la Légion d’honneur à titre militaire ou de la Médaille militaire. Art. 4. — L’accès ou l’exercice des professions libérales, des professions libres, des fonctions dévolues aux officiers ministé¬riels et à tous auxiliaires de la justice est permis aux juifs, à moins que des règlements d’administration publique ne fixent pour eux une proportion déterminée. Ce texte a été publié par “Le Matin”, le samedi 19 octobre. -1940 – 19 octobre : Economie - Population – Risque majeur – Le “Figaro” titre : “Les inondations ont pris dans le Roussillon les proportions dune véritable catastrophe. Les victimes seraient nombreuses et les dégâts considérables. Perpignan, 19 octobre. — L’absence de communications par fil avec certaines régions du département, notamment les régions comprises entre Nefiach et Montlouis, et entre Reynes et Prats-de-Mollo, ne permet pas encore d’évaluer l’importance énorme des dégâts provoqués par les inondations entre la mer et une ligne allant à peu près d’Elne à Salses. La vallée du Vallespir est également isolée. La rupture de lignes de transport de force prive plusieurs localités, et plus de la moitié de Perpi¬gnan, de courant électrique. Les renseignements qui parvien¬nent par messages laissent com¬prendre qu’il s’agit d’un véritable désastre. D’ores et déjà, il est établi que de nombreux ponts sont empor¬tés ou hors d’usage, ce qui nécessitera des travaux longs, difficiles et coûteux pour rétablir une circulation normale. A Amélie-les-Bains et à Palalda, on signale une soixantaine de maisons ou villas emportées. A Arles-sur-Tech, une usine de tis¬sage et une chocolaterie ont été rasées. Partout, cultures et ver¬gers sont ravagés. On n’a pu avoir aucun rensei¬gnement précis sur le nombre des victimes. On signale toute¬fois une Espagnole noyée au camp d’Argelès-sur-Mer, pris entre la crue du Tech et la mer. A Saint-Jean, cinq corps ou débris de cadavres ont été retrouvés dans la haute vallée du Vallespir, avec laquelle les com¬munications sont rompues. On ignore le sort des habitants réfu¬giés sur les hauteurs pour échapper au danger de l’inon¬dation. A Perpignan, les quartiers les plus éprouvés sont ceux de l’ancien Champ-de-Mars et du Haut Vernet, où des maisons se sont effondrées. La population est privée de pain par suite des dégâts, et il a fallu ravitailler les boulangeries. Ce matin la décrue se poursuit et l’étiage a baissé considéra¬blement”. Pour reprendre le qualificatif que lui a définitivement attribué un illustre connaisseur, lhydrologue Maurice PARDE, la formidable crue doctobre 1940, qui, à lexception de la Cerdagne, du Capcir, des Garrotxes et de la Côte Vermeille, a ravagé tout le département des Pyrénées-Orientales, constitue la crue de référence, ou plus forte crue connue. Il faut en effet remonter près de deux siècles (jusquau 16 octobre 1763), pour trouver la trace dans la chronique dun aiguat qui lui soit comparable aussi bien par sa distribution spatiale centrée sur le Canigou que par son caractère de désastre complet Caractéristiques principales, tirées des rapports de ses deux exégètes majeurs, Bernard Quesnel et Maurice Pardé : les pluies, évaluées comme suit à partir de trop rares mesures, et considérées comme une anomalie fantastique : du 16 au 20 octobre, 400 à 600 mm en Fenouillèdes (dont 200 à 300 le 17), 700 à 1000 mm sur le versant nord du Canigou (dont 600 à 700 le 17), 1200 à 1700 mm vers Saint-Laurent de Cerdans (dont 800 le 17) et 1200 à 2000 mm sur le flanc sud du Canigou (dont 700 à 1200 le17); - leur impact sur les versants, complètement mobilisés par des glissements de terrains, le jaillissement de résurgences, et une érosion intense, aboutissant à la création puis à la rupture de nombreux barrages naturels dans les thalwegs et à des montées vertigineuses dans les lits fluviaux (en dépit dune croyance bien ancrée, il ny a pas eu de secousse séismique et le grandiose glissement de terrain de la Baillanouse ne sest produit que le 18 octobre 1940 vers 23 heures, bien après les paroxysmes de la crue du Tech ; il na donc nullement contribué à laggraver); - les débits liquides qui, rapportés aux bassins versants, atteignent des valeurs effarantes : une dizaine de m³/s/km² pour le Cady à Villefranche (BV 60 km²) ou le Tech à El Cantaïre (BV 382 km²), 35 à 45 pour le Canideil (BV 12 km²) et la Coumelade (BV 24 km²) et 75 pour un petit affluent de la rivière de Lamanère, drainant un bassin versant de 3 km²; - les débits solides et le charriage, estimé à 10 à 15 millions de tonnes pour le Tech seul; - les dommages, soigneusement recensés par le Ministère de la Reconstruction, parmi lesquels il faut citer : • 48 victimes, toutes dans la vallée du Tech, • les dégâts énormes à tout le réseau de voies de communication, avec en particulier la destruction de deux ponts dépassant 50 mètres (à Rivesaltes et à Elne), de graves avaries à quatre ponts de même taille (à Palalda, St-Jean-Pla-de-Corts, Brouilla et Ille sur Têt), la destruction de plusieurs dizaines de ponts de longueur inférieure à 20 mètres (4 sur la Rotja, 6 sur le Cady, 3 sur le Boulès, 3 sur le Riuferrer, etc...). • la destruction complète de plus de 200 immeubles (la plupart dans la vallée du Tech, et une cinquantaine, dont plusieurs grands hôtels, dans la vallée du Cady), d’usines hydroélectriques, de fabriques, d’une gare, d’un casino, et des dégâts importants à plusieurs milliers de maisons (600 sur la Têt à l’aval de Vinça). • la destruction de 2 000 ha des meilleures terres agricoles, et l’ensablement ou le ravinement de 15000 ha de terres cultivables. Le Pr. Maurice Pardé tire la conclusion suivante : On sera plus craintif, désormais, jusqu’à ce que le souvenir de l’événement s’estompe. Il sera d’ailleurs bon de rafraîchir les mémoires et de protéger les hommes contre leur imprudence en leur interdisant de bâtir en des lieux que peuvent atteindre les crues comparables à celle de 1940. -1944 - à la mi-octobre : Armée - Guerre - 4 officiers, 8 officiers-mariniers et 51 QMM sont là. Le logement précaire du personnel de la base et des 60 hommes de la 2S est assuré. 1/11 : la 2S est officiellement affectée à Saint-Mandrier avec 14 Latécoère 298, venant dArzew. Entrée en guerre en janvier 1943, elle totalisait au 1er avril 1944, 1488 missions de guerre, 3363 heures de vol, un sous-marin endommagé homologué. Cette escadrille assura à elle seule la tâche de protéger les convois qui, venant de Gibraltar, longeait la côte algérienne. Le commandement régional, généreux, demande en sus pour Saint-Mandrier, 39 personnels féminins (SFF). Le carré des officiers demeure inhabitable. On cherche partout des rechanges davions dans les décombres. Le déminage du Creux Saint-George vient de débuter. Il faut enfin des voitures. Laéronautique régionale achète les occasions des particuliers. Quant aux cars, nen parlons pas… Il existe un seul car de 25 places à Cuers pour toute laéronautique navale sud, mais, lui aussi, sans pneus ni chambres à air. On comprend la fureur du commandant de Cuers quand les prisonniers de guerre italiens voleront les quelques pneus quil détient pour en faire des lanières de sommiers. -1944 – 19 octobre : Armée - Guerre - Le Maire de Six-Fours, Jules Marquand, et son Conseil remettent leurs mandats. Le Préfet nommera pendant un mois une délégation qui présidée par Léon Lafont. De la fin du mois daoût aux élections de mai 1945, la commune sera gérée par le Comité Local de Libération. Jules Marquand, nommé à ce poste en 1941, avait assuré le préfet de son entier dévouement aux directives du maréchal Pétain et proposé de débaptiser la place Jean Jaurés pour lui attribuer le nom du Maréchal. Cette décision resta lettre morte… Avec 5000 habitants, la ville se dota d’un nouveau groupe scolaire. Le maire réquisitionna et fit acheter en 1943 les terrains de la Cauquière pour obtenir une amélioration de l’approvisionnement et obtenir des mesures similaires aux communes voisines Ollioules et Sanary. Il assista à la destruction des habitations aux Lônes et au Brusc par les Allemands (construction du « mur », des bunkers et des défenses anti-chars) et à la reddition du fort et la libération de Six-Fours le 26 août 1944. -1945 – du 4 au 19 octobre : Collectivités – Economie – Population – Santé - Société - ordonnances instituant la Sécurité sociale. -1947 – 19 octobre : Municipalité – Population – Octobre : élections municipales, succès du R.P.F. Elections municipales. A Saint-Mandrier, plusieurs listes sont en présence. Cest à cette occasion quapparaît sur la scène politique M. Louis Clément qui deviendra plus tard le premier maire de Saint-Mandrier. A ce moment-là, sur 1088 électeurs inscrits on comptera 795 votants y compris les militaires. Ont obtenu : liste socialiste et républicaine dintérêt local MM. Clément Louis 397 voix, Blanc Victor 393 voix, Colomp Paul 308 et Aponte Pascal 369. Liste Communiste : Guittat Gabriel 286, Fauchon Marcel 253, Brenner A. 262. Liste gaulliste : Diot 136. Liste M.R. P Boyer Georges 25. Mais la section de Saint-Mandrier était tributaire de la commune-mère. M. Merle de la liste communiste est élu maire, nous allons avoir aux résultats suivants lors de lélection des adjoints : M. Guittat Gabriel 14 voix sera élu adjoint spécial contre M. Clément Louis. L’édilité de la commune sera ainsi composée : M. Guittat Gabriel adjoint spécial, MM. Clément Louis, Blanc Victor et Colomp Paul conseillers municipaux. Dans ces conditions, la désignation des candidats communistes aux élections du 19 Octobre 1947 ne posa aucune difficulté majeure parmi les militants. Toussaint Merle qui avait été résistant de la première heure, dirigeant politique averti, Conseiller général efficace depuis 1945, Conseiller de la République depuis 1946, apparut comme le meilleur des communistes pour administrer la ville de La Seyne. La liste quil conduisit sintitulait comme la précédente Liste dUnion Républicaine et Résistante et de Défense des Intérêts Communaux, présentée par le Parti Communiste Français. Les principaux adjoints de la Municipalité sortante sy retrouvaient en bonne place : Léon Mary et Pierre Fraysse, de même lhonorable François Cresp, fondateur du Parti communiste à La Seyne. Toutes les couches de la population active y figuraient : ouvriers, pêcheurs, artisans, ingénieurs, techniciens, ménagères. La plupart avaient pris une part active à la Résistance. Le programme était réaliste et mesuré. Il appelait naturellement la population à participer effectivement à loeuvre gigantesque de redressement qui simposait. Trois autres listes firent acte de candidature : Socialiste (S.F.I.O.), Mouvement Républicain Populaire (M.R.P.) et Rassemblement du Peuple Français (R.P.F.). Cette dernière, soutenue par les gaullistes et aussi par danciens pétainistes désireux de se refaire une virginité. Indiquons au passage que le R.P.F. mobilisa pendant plusieurs semaines des militaires, marins et soldats, avec pour mission de chasser les communistes des réunions publiques, de saisir leur propagande, de piller leur siège. Les hordes S.S. de Hitler nauraient pas mieux fait. Tous les opposants à Toussaint Merle, déchaînés dans une campagne anticommuniste virulente, espéraient bien enlever la majorité des sièges du Conseil municipal. Les élections se firent à la proportionnelle et donnèrent les résultats suivants : Inscrits : 13 411 ; Suffrages exprimés : 9 884 ; P.C. : 4 599 voix ; S.F.I.O. : 2 501 ; R.P.F. : 2 247 ; M.R.P. : 479 ; La répartition donna 14 sièges au Parti communiste, 7 sièges au Parti socialiste et 6 sièges au R.P.F. Le M.R.P. ne fut pas représenté, le nombre de voix quil obtint ayant été inférieur au quotient électoral. Toussant Merle fut donc élu Maire de La Seyne quelques jours plus tard, le Parti communiste ayant obtenu la majorité absolue des sièges. Après sa conquête de trois mandats successifs, on pouvait parler dune ascension fulgurante pour le jeune instituteur devenu en trois ans : Conseiller général, Conseiller de la République et Maire de sa ville natale. Toussaint Merle devient premier magistrat de la Seyne. Lheure est à la reconstruction (voirie, établissements scolaires, infrastructures diverses...). -1956 – 19 octobre : Guerre - International – Onze années après la signature de l’armistice, un accord est signé à Moscou qui met fin à létat de guerre entre lURSS et le Japon. Il est toujours temps ! -1973 – 3 octobre : Economie - Population – Risque majeur – Les principaux ouvrages construits dans les gorges d’Ollioules pour acheminer l’eau par gravitation naturelle au moins depuis le moyen-âge jusqu’à nos jours ont été parfois bouleversés par de terribles crues de la Reppe. A chaque fois les ouvrages ont été reconstruits. 4 moulins à farine et 2 lavoirs restent des patrimoines existants. La dernière de ces crues exceptionnelles remonte au 3 octobre 1973 ; elle a provoqué la mort de plusieurs personnes dans les gorges dOllioules. -1984 – 19 octobre : International – Religion - Assassinat du père Popieluszko en Pologne. -1986 – 19 octobre : Municipalité – A Saint-Mandrier, aux élections municipales, Guy Moine est en tête du ballottage au premier tour. A l’issue du second tour des élections municipales, avec 44,34% des suffrages, la liste Moine dispose de 20 sièges sur 27. La liste de Joseph Quilgars avec 28,70% de voix obtient 4 sièges et la liste de M. Louis Esposito avec 26,86% de voix a 3 sièges. -1999 – 18 et 19 octobre : Climat - Hydrologie - Risques majeurs - Inondations et coulées de boue à Saint-Mandrier. -2013 – 19 octobre : Fêtes à souhaiter - Isaac, René (Renata, Renate, Renato, Renée, Rhéa), Agnès (Aina, Aïssa, Ania, Nessie, Oanell), Aquilin, Joël (Jodelle, Jodie, Jody, Joe, Joëlle, Joëlliane, Joëlline, Joëlyne, Yoël, Yoëlle), Laure (Laora, Laura, Lauraine, Laurana, Laurane, Laureen, Laureline, Laurène, Laurette, Lauriane, Laurie, Laurine, Laury, Lauryne, Lori, Lorina, Loryne), Yaël (Yaëlle). Références : Barthélemy Rotger, “Revue municipale de Sanary, av. 1989. Barthélemy Rotger, 1984. Boyer 1980, p. 653 : acte non transcrit dans le cartulaire de Montrieux ; p. 653, note 1 : albergue a le sens de maison, tènement, et même de fief, seigneurie. Cahier du patrimoine ouest-varois n°11, Six-Fours. De Ribbe, 1898, p. 422 et suiv. Edouard Baratier, 1966, Abbatum Massiliensium…. Edouard Baratier, Georges Duby, Ernest Hildesheimer, 1969.. Figaro, dimanche 20 octobre Gérard Delaforge, Le Beausset et la Révolution française… Gérard Delaforge, Le Beausset et la Révolution française… Gisèle Argensse, 1989, p. 230-231, p. 238. napoleonicsociety/french/toulonf.htm. Jacques Godechot, Les Constitutions de la France… Jean Denans. Jean Moulin, Morareau Lucien, Picard Claude, 2001 - Le Béarn et le Commandant-Teste. Jean-Charles Volkmann, 2003. Ken Nicolas, vol. 1, p. 331-332. Louis Baudoin, 1965, p. 255-256. Louis Baudoin, 1965, p. 440. M. Cayol, 1980 Mairie de Saint-Mandrier - 2004-2010 Annuaire-Mairie - Tous droits réservés Marius Autran, tome 2, 1988. Mireille Bailet, Histoire et Patrimoine seynois, Cahiers avril 2004 Paul Maurin-Carcopino place la promotion de Bonaparte à la date du 19 comme conséquence de la lettre adressée le 30 octobre par les Représentants au Comité de Salut Public. Pierre Goubert, Initiation à l’histoire de la France, 1984 Pierre Vieillefosse, 1977, p. 17-19 ; p. 22-23. Résultats de l’enquête publique de 2007 sur le cours de la Reppe Roger Vallentin du Cheylard, Sanary et le siège de Toulon, 1913-1914, rééd. 2001. Viguier, 1993 Ce sera tout pour aujourd’hui. Bises aux filles – bonne fête à Agnès, Joëlle et Laure. Cordiale poignée de main aux gars – bonne fête à René et Joël. CMPG de l’Okapi au Grizzly et aux Eclaireurs Loup, Mouflon, Ouistiti, Hibou, Cigale, Mandrille, Requin, Kangourou, Bison, Ourson,... Ci-dessous, trois vues de la crue exceptionnelle que connurent les Pyrénées Orientales en 1940 :
Posted on: Sat, 19 Oct 2013 02:20:39 +0000

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