Mes petits loups, voici quelques événements choisis pour - TopicsExpress



          

Mes petits loups, voici quelques événements choisis pour illustrer ce qui sest passé un 1er novembre dautrefois. Je viens de faire cela assez eapidement, et nai pas eu le temps de me relire. Je vous avais préparé une liste dautres événements qui sétaient déroulés en octobre, mais larticle étant trop lourd, je nai pas pu le mettre à cette place. Nous verrons biens. Je vous souhaîte une bonne lecture et une bonne Toussaint (noubliez pas que le Jour des Morts, cest demain, pas aujourdhui). -879 à 885 : Société - Le début de la féodalité en Provence. Le terminum a quo en est la dislocation totale de l’empire carolingien à la fin du IXe siècle; ou, si l’on veut une date plus précise, 879, qui marque l’audacieuse accession du premier roi non carolingien, le noble usurpateur Boson au trône de Provence, démembré en 855 de l’ancien royaume de Lothaire. Boson, un court moment roi de Bourgogne après le concile de Mantaille en 878, disparut de la scène politique en septembre 882, et mourut obscurément le 11 janvier 887. Le laps de temps qui sest écoulé entre ces deux dernières dates a fait lobjet dun grand nombre de suppositions, certains historiens affirmant que Boson aurait prolongé contre Charles le Gros une résistance héroïque dans les montagnes du Diois avant de lui rendre hommage et de remettre à son fils Louis le royaume de Provence, établissant ainsi un lien juridique entre la royauté du père et celle du fils. Ce mythe se fonde sur des écrits ou une tradition totalement inventés. Cest ainsi que sont faux le diplôme émanant de Boson et daté de la huitième année de son règne, par lequel il aurait donné à léglise de Maurienne le château dHermillon, la charte datée de mars 886 qui est à lorigine de la légende de Boson réfugié dans le Diois, soit un peu moins dun an avant sa mort, le diplôme de Charles le Gros délivré le 18 août 885 qui servit à appuyer lidée dune défense jusquau-boutiste de Boson, et le voyage quauraient effectué Boson, sa femme et sa fille à Metz le 1er novembre 885 afin de prêter hommage à Charles le gros. -1047 – 1er novembre à 1060 : Religion – Pierre (Peire), 10ème abbé de Saint Victor de Marseille, mais 3ème abbé selon P.-A. Amargier. Lacte délection, inédit, de labbé Pierre, est daté du 1er novembre 1047. En 1060, celui-ci est encore vivant : Cartulaire, t. II, n° 730, p. 71-73 -à partir de 1688 : Economie - Enseignement – Municipalité – Religion - Urbanisme - A partir de 1688, date de séparation davec Ollioules, lun des premiers soucis des consuls et des conseillers de Sanary sera la recherche dun maître décole et dun local. De là et pratiquement sans interruption, la cité aura toujours son ou ses maîtres décole pour les garçons dabord, pour les filles ensuite. Pour l’école de Sanary, on ne pouvait trouver de maître aux gages de 100 livres proposés par la communauté, on fut contraint en 1691 de la porter à 120 livres. Le maître d’école, Esprit Commandaire, d’Hyères, désigné par l’évêque de Toulon, fit un procès à la communauté car étant régent de l’école du 1er novembre 1694 au 20 septembre 1695, il n’avait pas été payé. Cette école était réservée aux garçons. -1711 – 27 octobre : Armée – Collectivités - Guerre – Municipalité - Le comte de GRIGNAN écrivit au maire : A GRIGNAN, le 27 Octobre 1711. -Messieurs -Larmée navale des ennemis sestant éloignée de nos Costes, il sera temps dc faire cesser, au 1er Novembre prochain, les signaux extraordinaires, pour la découverte à la mer, qui ont esté néces¬saires depuis le commencement de la carnpagne jusque à présent, vous prendrez soin, sil vous plaît, den advertir dans les endroits de vostre voisinage où ils sont installés. Je suis toujours messieurs votre affec¬tionné serviteur. GRIGNAN. Cest ainsi que le poste de garde de Notre-Dame de Pitié, celui de la Cride, et celui de Portissol, cessèrent leur surveillance le 1er Novembre. -1720 – 1er novembre : Population - Religion – Risques majeurs - Santé – La peste : 1er novembre : Grande cérémonie religieuse à Marseille. 2 novembre : reprise des mariages à Marseille. 3 novembre, un décès à Bandol. -A partir de 1746 : Urbanisme - Voirie - A La Seyne, le mode déclairage public était fait de sortes de lanternes munies de chandelles suspendues à des cordes coulissant dans des anneaux fixés eux-mêmes aux maisons, au milieu et à lextrémité de chacune des rues quelles devaient éclairer. A partir de 1746, les lanternes furent rempla¬cées par des réverbères à huile. Plus tard on perfectionna les installations de lampadaires en substituant au mode de suspension existant des sortes de potences en bois qui permettaient une descente et une remontée plus pratiques des réver¬bères. Puis le pétrole remplaça lhuile. A partir du milieu du XVIIIe siècle on allumait les réverbères du 1er novembre au dernier jour de février, sauf les nuits de pleine lune. Plus tard, les rues seront éclairées par les soins de ladministra¬tion communale, du 20 octobre au 31 mars. Ce nest quà partir de 1785 que les rues seront éclairées durant toute lannée de la fin du jour jusquà une heure du matin une exception était faite pendant la période des vendanges où les lampes restaient allumées jusquau retour du soleil. -1792 – 1er novembre : Economie - Municipalité – Population - 100 livres en assignats en juillet 1789, nen valaient plus que 72 au 1er novembre 1792. -1792 – 1er novembre : Collectivités –Municipalité – Population – Religion – Services - Urbanisme - Dans le cadre de la réorganisation de létat-civil, le 1er novembre, Ambroise Imbert, déjà officier municipal est élu par le conseil du Beausset officier public pour constater létat-civil des citoyens. Ce même jour, on parle au conseil des réparations à faire à léglise paroissiale, qui sont urgentes, vu que les murailles de la grande nef se détachent de la voûte du côté du levant. Malgré des réparations répétées mais sans doute insuffisantes, léglise tiendra encore dix ans, avant de sécrouler (le fameux mur du côté est, ainsi que la toiture de la grande nef), dans la nuit du 3 au 4 décembre 1802. -1792 – 1er novembre : Collectivités – Religion - Société - Des ci-devant religieuses prêtent au Beausset le serment civique, le 1er novembre 1792, telles Anne Rose Imbert et Anne Marie Guérin qui se sont réfugiées dans leur village natal, Le Beausset, à la fermeture du couvent des Ursulines à Toulon. 1794 – 1er novembre (11 brumaire an III) : Agriculture – Collectivités - Commerces – Economie - Municipalité – Population – Services - Le 11 brumaire, une nouvelle administration municipale est mise en place au Beausset. Les membres du conseil ne sont plus que sept, tous officiers municipaux : Jean Joseph Antelme, Pascal Prébosc, Joseph Imbert, Va-lentin Eynaud, Jean Joseph Ortigues, Joseph Moutte, François Martin, auxquels il faut ajouter Léonard Laffon, agent national de la commune. Cela paraît étrange, mais bien réel, il ny a plus de maire, élu ou désigné. Jean Joseph Antelme est seulement qualifié de président de séance lors des conseils municipaux. Ils sont vite débordés, car aucun dentre eux nexerçait de fonc¬tion dofficier municipal dans la précédente administration, et ils ne sont au courant de rien... De plus, Jacques Palis, secrétaire-greffier, le seul à être au courant des affaires en cours de la commune, est dans le cas de la réquisition militaire. Lannée précédente déjà, cest grâce à un arrêté du représentant du peuple en mission Serres quil était resté en fonction. Aussi on se décide à demander la même faveur au représentant actuellement en mission à Toulon, Jean-Bon-Saint-André. Lequel a été qualifié de jambon Saint-André dans le registre des délibérations !... Mais cela na pas dû trop loffusquer, ou alors il nen a rien su, puisque Palis est resté à son poste de secrétaire-greffier du Beausset. De même que Louis Gueirard, membre du comité de surveillance. Une des premières mesures de cette nouvelle municipalité sera de sélever contre le maximum du vin. On a vu auparavant quun prix maximum a été fixé pour les services de toute nature et les denrées ali¬mentaires, le vin y compris. Les beaussétans considèrent que le prix du vin, fixé dans le district du Beausset à 16 livres la millerole, est ridiculement bas. Et ce pour deux raisons. Tout dabord parce que le vin est rare. En effet la récolte précédente na été égaie quaux 2/3 des récoltes moyennes et ordinaires, et cela met les propriétaires cultivateurs dans limpossibilité de subvenir aux frais de culture faits et à faire pour obtenir cène denrée. Dautre part les beaussétans font remarquer que dans le district de Solliès, où les vins ont été constamment moins prisés que ceux de notre commune de 2 à 3 livres la millerole meilleur marché que les nôtres, se trouvent pourtant avoir été portés à un prix supérieur... Bravo quand même pour les vins du Beausset, Le Castellet, La Cadière (St Cyr nexiste pas encore et nest quun quartier de La Cadiè-re) et Evenos, improprement appelés Bandol, alors que Bandol na jamais été leur terroir de production prédominant, mais seulement leur port dembarquement pour lexportation. Aussi Le Beausset demande au district de relever les prix de vente de ses vins, sans quoi, il pourrait sensuivre un découragement des cultivateurs et labandon partiel de la culture des vignes si nécessaire aux approvisionnements de la République, et en tout temps à la prospérité du commerce et de létat.... -1797- 1er novembre : Armée – Collectivités – Justice - Population – Société - Geoffroy André de La Valette, condamné à mort par la Commission militaires de Toulon.. -1808 – 1er novembre : Agriculture - Collectivités – CULTURE DES ORANGERS ET DES CITRONNIERS DANS LE VAR. Lors dune enquête, prescrite par le ministre de lIntérieur, le préfet du Var fait connaître, dans sa réponse, que, dans son département, « des orangers sont cultivés en espalier à La Seyne, à Six-Fours, à Saint-Nazaire et à Bandol ; en espalier et en plein vent à Ollioules, à Toulon, etc. ». -1904 – 1er novembre : Industrie – Population - Société - le 1er novembre 1904 est créé à La Seyne, un syndicat indépendant des ouvriers réunis. Syndicat jaune. Cf. 22 janvier 1905 le discours que le citoyen Bietry tint à la salle du sous-sol écoles laïques au sujet de la création de ce « syndicat indépendant à La Seyne contre les agissements de politiciens qui dirigent les syndicats ». -1905 – 1er novembre : Enseignement - Municipalité - Urbanisme – une partie de la délégation cantonale de La Seyne, à laquelle sétait joint M. Lucien Revest, délégué cantonal de la section de Saint-Mandrier, a visité les écoles communales afin de senquérir de leurs besoins. Ces messieurs ont constaté, une fois de plus, que «la bicoque scolaire servant de refuge et décole enfantine, à un nombre relativement élevé denfants en bas âge - une soixantaine environ - renfermés plusieurs heures de la journée dans cet immeuble délabré et manquant dair, est des plus défectueuses». La délégation cantonale avait déjà signalé cette grave lacune, lannée précédente, mais aucune amélioration ny avait été apportée. Le matériel décole a aussi attiré lattention de la délégation ainsi que labsence des préaux couverts que seul ne possède pas le groupe scolaire de la section de Saint-Mandrier. Ces préaux couverts seront installés en février 1907. -1914 – 5 janvier : Armée – Industrie - Mise sur cale du cuirassé Béarn, de type dreadnought classe Normandie aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, La Seyne.C’est le 5ème cuirassé de la classe Normandie. Connu sous le sigle I 11 (I pour « industrie »), il est mis sur cale le 5 janvier 1914, sur la cale n°1, à La Seyne, construction portant le n° 1071. Le cuirassé devait recevoir XII x 340 mm en 3 x IV + XXI x 138 mm + VI x 47 mm AA + VI TLT x 450 mm. Il devait (théoriquement) être prêt pour les essais officels de recette de l’appareil moteur et de l’artillerie le 1er novembre 1916, sous réserve de la livraison des canons de 340 mm pour le tourelle avant le 15 avril 1916. Les Forges et Chantiers de La Seyne avaient déjà construit les cuirassés Marceau, Amiral Duperré, Jauréguiberry, Patrie, Justice, Voltaire et Paris. -1919 – 1er novembre : Armée – Cimetière - Hôpital de la marine - Municipalité – Population – Services - Saint-Mandrier noublie pas ses morts, et, non seulement organise une fête au profit dun monument élevé à leur mémoire, mais encore leur rend hommage à la Toussaint. Dans la salle de la mairie pleine de monde M. lAdjoint Spécial prononce un discours patriotique. Cette fête des Morts attire dans le grand cimetière maritime de lhôpital une foule de familles. Au cimetière de la section l’affluence est également nombreuse. Au centre de la nécropole, des drapeaux tricolores flottent autour de la couronne des tués au champ dhonneur déposée dans la matinée. Armée – Divers - Hôpital de la marine - Municipalité – Population – Santé – Les nombreux promeneurs qui se trouvent sur le boulevard du littoral au Mourillon aperçoivent un hydravion qui vient de quitter le centre d’aviation de Saint-Mandrier et prend son vol ; alors qu’il est en ascension, lappareiils glisse soudain sur laile et tombe à la mer. Les premiers sauveteurs arrivés sur les lieux peuvent dégager le 2e maître pilote Guillaume Neveu blessé, mais le quartier-maître observateur Patingue a succombé. Son corps est transporté à lhôpital maritime de Saint-Mandrier où le blessé est admis en même temps tandis que lappareil est remorqué au Creux Saint-Georges. M. de Saizieux, commandant du Centre dAviation se rend aussitôt à lhôpital et après avoir rendu visite au blessé qui peut lui fournir quelques renseignements sur laccident, va saluer à lamphithéâtre du corps quartier-maître observateur Patingue victime du devoir. -1921 – 1er novembre : Assainissement – Climat - Population - Risques majeurs - La sécheresse se répercutait tellement dans la vie de chaque jour des Mandréens que pour conjurer le mauvais sort le 1er novembre 1921, un concours original est organisé par les « Bons Vivants » au Bar Aponte. Chaque joueur devra être muni dun parapluie ouvert bien entendu, ce qui une manquera pa charme pour les spectateurs surtout. Ce contact avec parapluie, par la sécheresse traversée par Saint-Mandrier, aura sa raison dêtre, ne serait-ce qu’en signe de protestation contre les écluses cèlestes qui restent obstinément fermées. -1940 – 1er novembre : Collectivités - International – Société - « la politique de Montoire » - Le Petit Journal du 1er novembre 1940 écrit : « cest dans lhonneur et pour maintenir lunité française, une unité de dix siècles, dans le cadre dune activité constructive du nouvel ordre européen que jentre au¬jourdhui dans la voie de la collabora¬tion... cest moi seul que lHistoire jugera... ». « Collaboration dans l’honneur » dit le maréchal Pétain. « Compréhension réfléchie » précise-t-on à Berlin. Tel est, défini de part et d’autres, le caractère des conversations franco-allemandes. Au lendemain de l’entrevue de Montoire : les paroles du Maréchal, le langage d’un chef : « C’est dans l’honneur - et pour maintenir l’unité française – que j’entre dans la voie de la collaboration. (…) C’est moi seul que l’histoire jugera. ». Voici le texte de l’allocution radiodiffusée que le maréchal Pétain a prononcée mercredi 30 octobre à la fin de l’après-midi et publié par le Figaro du 1er novembre : “Français, j’ai rencontré jeudi dernier le Chancelier du Reich. Cette rencontre a suscité des espérances et provoqué des inquiétudes. Je vous dois à ce sujet quelques explications. Une paix dans l’honneur n’a été possible, après la défaite de nos armes, que grâce à la dignité des Français devant l’épreuve, grâce à l’immense effort de régé¬nération auquel ils se sont prê¬tés, grâce aussi à l’héroïsme de nos marins, à l’énergie de nos chefs coloniaux, au loyalisme de nos populations indigènes. La France s’est ressaisie. Cette première rencontre entre le vain¬queur et le vaincu marque le pre¬mier redressement de notre pays. C’est librement que je me suis rendu à l’invitation du Führer. Je n’ai subi de sa part aucun diktat, aucune pression. Une collaboration a été envisa¬gée entre nos deux pays. J’en ai accepté le principe. Les modali¬tés en seront discutées ultérieu¬rement. A tous ceux qui attendent aujourd’hui le salut de la France, je tiens à dire que ce salut est d’abord entre nos mains. A tous ceux que de nobles scrupules tiendraient éloignés de notre pensée, je tiens à dire que le pre¬mier devoir de tout Français est d’avoir confiance. A tous ceux qui doutent comme à ceux qui s’obstinent, je rappel¬lerai qu’en se raidissant à l’excès, les plus belles attitudes de réserve et de fierté risquent de perdre de leur force. Celui qui a pris en mains les des¬tinées de la France a le devoir de créer l’atmosphère la plus favo¬rable à la sauvegarde des inté¬rêts du pays. C’est dans l’honneur et pour maintenir l’unité française — une unité de dix siècles — dans le cadre d’une activité constructive du nouvel ordre européen, que j’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration. Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amé¬lioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d’occupation. Ainsi pourrait être assouplie la ligne de démarcation et facilitée l’administration et le ravitaille¬ment du territoire. Cette collaboration doit être sin¬cère. Elle doit être dépourvue de toute pensée d’agression. Elle doit comporter un effort patient et confiant. L’armistice, au demeurant, n’est pas la paix. La France est tenue par des obligations nombreuses vis-à-vis du vainqueur. Du moins reste-t-elle souveraine. Cette souveraineté lui impose de défendre son sol, d’éteindre les divergences de l’opinion, de réduire les dissidences de ses colonies. Cette politique est la mienne. Les ministres ne sont responsa¬bles que devant moi. C’est moi seul que l’Histoire jugera. Je vous ai tenu jusqu’ici le lan¬gage d’un père. Je vous tiens aujourd’hui le langage du chef. Suivez-moi. Gardez votre con¬fiance en la France éternelle.” -1940 – 1er novembre : Collectivités - Justice – Population - Société – Arrêt de la cour martiale – Pour avoir commis des actes de violence contre l’Armée allemande et pour avoir possédé des armes et des munitions : Victor Wallard, manœuvre, domicilié à Saint-Crépin (Oise) a été condamné à la peine de mort. Il a été fusillé le 1er novembre 1940. Fait le 2 novembre, La Cour Martiale. -1940 – 1er novembre : Commerce - Communications – Guerre - Population – Société - Le Matin, du vendredi 1er novembre publie : “.Vitrines juives à Paris : Les affichettes jaunes depuis hier nous les désignent; mais beaucoup d’entre elles ont été masquées. Lévy, Cahen, Well, Aaron, nous les citons en bloc, ou en Bloch, comme on voudra — ne sont plus juifs, ne sont pas juifs, n’ont jamais été juifs.Et il faut les croire, car, hier après-midi, date d’expiration du délai imparti aux entreprises juives pour se faire connaître, bien peu de maisons de commerce, pourtant connues pour être peu aryennes, avaient placardé l’affiche jaune qui les distingue. Aaron, juif? Vous plaisantez, il est auvergnat, et Lévy lui-même est titré. Les Rothschild n’étaient-ils pas barons! Beaucoup ont déménagé, surtout dans le Sentier. Les autres, s’ils se sont conformés aux ordonnances, ont placardé l’affichette de la façon la moins apparente. D’autres enfin, ceux qui travaillent en appartement, ont purement et simplement enlevé la plaque sur laquelle on pouvait encore, la veille, lire une raison sociale à consonance sémite”. 1942 – 1er novembre : Armée – Guerre – International - En Afrique du Nord, Montgomery remporte la bataille dEl Alamein contre Rommel. -1943 - 1er novembre : Armée – Guerre – International - A la Conférence du Caire, Divergences profondes entre Roosevelt et Churchill au sujet d’Overlord (débarquement de Normandie) et d’Anvil (débarquement de Provence). -1944 – 1er novembre : Armée – Guerre – International – Population - Cérémonies en hommage aux morts de la Résistance. -1944 – 1er novembre : Armée - Le 1er novembre 1944, quatorze Latécoère 298 venant d’Arzew arrivèrent sur la base. La 2S est officiellement affectée à Saint-Mandrier avec 14 Latécoère 298, venant dArzew. Entrée en guerre en janvier 1943, elle totalisait au 1er avril 1944, 1488 missions de guerre, 3363 heures de vol, un sous-marin endommagé homologué. Cette escadrille assura à elle seule la tâche de protéger les convois qui, venant de Gibraltar, longeait la côte algérienne. Le commandement régional, généreux, demande en sus pour Saint-Mandrier, 39 personnels féminins (SFF). Le carré des officiers demeure inhabitable. On cherche partout des rechanges davions dans les décombres. Le déminage du Creux Saint-George vient de débuter. Il faut enfin des voitures. Laéronautique régionale achète les occasions des particuliers. Quant aux cars, nen parlons pas… Il existe un seul car de 25 places à Cuers pour toute laéronautique navale sud, mais, lui aussi, sans pneus ni chambres à air. On comprend la fureur du commandant de Cuers quand les prisonniers de guerre italiens voleront les quelques pneus quil détient pour en faire des lanières de sommiers. -1951 – 1er novembre : Collectivités – Population - Société - émeutes antifrançaises à Casablanca, au Maroc. -1954 - 1er novembre : Armée – Guerre - Population – Risques majeurs - Société - vague dattentats en Algérie, début de linsurrection algérienne. -1966 – 1er novembre : Enseignement – Population – A la rentrée des classes de septembre, Henri Ribot reprend son travail de remplaçant, mais sans poste fixe car l’annonce de son départ au service militaire le 1er novembre empêche de lui confier un poste de longue durée. Aussi fait-il à cette époque des remplacements qui le conduisent de Saint-Mandrier (où il remplace M. Braxmeyer) et au collège de la Valette. Références : Albert Place, Henri Ribot, Barthélemy Rotger, 1982. André Rossel, 1985. Barthélemy Rotger, 1984. De la Rocque, dans le Le Petit Journal du 1er novembre 1940. Edouard Baratier, Georges Duby, Ernest Hildesheimer, 1969.. Faux acte rédigé manifestation à une date postérieure, vraisemblablement au XIème siècle et déjà reconnu comme tel par Poupardin Gérard Delaforge, Le Beausset et la Révolution Française… Gisèle Argensse, 1989, p. 163. Lanniversaire du 11 novembre sera aussi fêté dignement, mais il y aura aussi des sauteries de famille aux Bars de la Marine et de la Plage. Gisèle Argensse, 1989, p. 167, p. 81, p. 91-92; p. 176. var39-45.fr/guerre/chrono.php. Jean Moulin, Morareau Lucien, Picard Claude, 2001 - Le Béarn et le Commandant-Teste. Jean-Charles Volkmann, 2003. Jean-Pierre Poly 1976. Le Figaro du 1er novembre 1940. Le Matin, vendredi 1er novembre. Le Petit Journal du 1er novembre 1940. Lettre du baron dAzémar du 1er novembre 1808. Archives départementales du Var, reg. corresp. préfet, M. 19. Louis Baudoin 1965 - histoire de La Seyne, 1965. Marius Cayol M., 1980 Martyologe de léglise de Marseille (édité par U. Chevalier en préface aux Institutions Liturgiques..., de J.H. Albanès, Paris 1910, p. XXXII). Masson, Muracciole, Villardi de Montlaur. Mongin L., Toulon ancien et ses rues et cité par Henriette Trojani, La société et la vie à Toulon de 1795 à 1815. P.-A. Amargier, 1966, Abbatum… Patrick Martinenq, 1983 - Place de la Lune, 1830-1936, Maurecourt, ERG, 1983, 486 p. R. H. Bautier, 1973, p. 41- 68. Roger Vallentin du Cheylard, 2000. Voilà, cest tout pour aujourdhui. Amical souvenir à tous et toutes CPMG à Grizzly et aux Eclaireurs. LOkapi vient de prendre un an de plus ce jour.
Posted on: Fri, 01 Nov 2013 04:49:49 +0000

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