Mgr Gabriel Caccia : Trois fois « merci »... 16/11/2013 Voici des extraits significatifs du mot prononcé hier à Bkerké par le nonce apostolique : « Pour chaque ambassadeur, la visite du chef de son propre État dans le pays où il est en poste est un moment très particulier, soit parce que c’est un événement rare qui pour plusieurs ne viendra jamais, soit parce qu’il permet de vivre des jours d’intenses relations personnelles au plus haut niveau. « Vous comprenez bien donc que je partage très profondément avec vous et avec tous les Libanais le sentiment d’avoir vécu des jours extraordinaires, du 14 au 16 septembre 2012. Un souvenir inoubliable qui reste ancré dans la mémoire et dans l’esprit, mais que la parution de ce très beau volume aide à renouveler, si bien par ses belles images. « (...) Je dirai que cette visite a donné l’occasion au Liban de montrer au monde son visage le plus beau et sa réalité la plus profonde. Quand les Libanais sont unis, toutes communautés confondues, comme on l’a expérimenté pendant les jours de la visite, on respire un air de joie, de paix profonde, de confiance et on voit avec un espoir renouvelé l’avenir de ce petit pays, qui, par contre, est porteur d’un grand message. Message de convivialité islamo-chrétienne, message de respect, de dialogue, message de liberté. Je peux vous assurer, en ayant eu la possibilité d’être très proche du Saint-Père pendant ces jours-là, qu’il en est resté fortement touché et que la réalité s’est montrée encore meilleure que ce qu’on aurait pu s’imaginer. Donc, un grand merci à tous les Libanais, de toutes les régions, communautés et appartenances. Mais je voudrais réitérer aussi mes remerciements à vous personnellement, Monsieur le Président, pour l’attention avec laquelle vous avez suivi les préparatifs à tout niveau, même dans les plus petits détails du protocole. « Cette visite a également donné l’opportunité à l’Église catholique de montrer comment c’est beau quand les frères vivent tous ensemble. Ils ont manifesté en plus comment la présence chrétienne au Liban est importante et comment elle continue à jouer un rôle déterminant dans l’édification d’une société et d’un État ouverts à tous, libres, justes et fraternels. Les chrétiens du Liban ont témoigné au successeur de Pierre que la foi, que l’apôtre avait prêchée dans cette terre et à Antioche, avant d’arriver à Rome, est toujours vivante au Moyen-Orient. « Troisièmement, je voudrais dire merci, en mon nom et si vous me le permettez, aussi en votre nom, à Benoît XVI. Merci, parce qu’il n’a jamais mis en doute ce voyage, même quand beaucoup pensaient qu’il valait mieux l’annuler à cause de la situation sécuritaire (...) Merci pour les efforts déployés, et la fatigue physique qu’il a endurée à l’âge de 85 ans. Merci pour le texte de l’Exhortation apostolique, qu’il nous a laissée comme une feuille de route pour les prochaines années, et je dirai comme un testament, parce que, très probablement, il savait déjà que ce voyage serait son dernier. »
Posted on: Sat, 16 Nov 2013 14:38:10 +0000
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