Miady an-trano be tsy misy toy izany ny Foza ! Nataoni Mambazafy - TopicsExpress



          

Miady an-trano be tsy misy toy izany ny Foza ! Nataoni Mambazafy maivana i Fery ! Looooza rty koa. Alohanny anesorany azy dia indro atao copié-collé eto. Hery Rajaonarimampianina, l’exemple-type de l’ivresse d’un pouvoir aléatoire MARDI, 12 NOVEMBRE 2013 17:18 Oui, Monsieur Hery Rajaonarimampianina, il est temps de revenir sur terre... Certains vont sauter au plafond, d’autres grimper aux rideaux, le reste va jubiler ou encore me traiter de « traître ». Tant pis pour eux, car avec 34 ans de journalisme derrière moi, je suis devenu encore plus lucide qu’incorruptible. J’ai bien voté pour lui et, justement, c’est pour çà que je ne vais pas prendre des gants pour l’interpeller. Car, au vu de la tournure de la chose publique (res publica) à Madagascar, il est temps de mettre un frein à des ambitions démesurées, causées par l’ivresse d’un pouvoir aléatoire. Quelle est la base de ce présent dossier qui interpelle donc, sans ambages, Hery Rajaonarimampianina qui se veut être Hery Vaovao, candidat « indépendant » ? Sa réponse imbécile (dénuée d’intelligence) à la suite des déclarations du Président de la Transition qui va le soutenir officiellement. Au journaliste de Rfi, il a répondu : « Vous mapprenez la nouvelle, je ne le savais pas ». C’est un peu comme si, moi, je disais : «Ah bon, je ne savais pas que c’est le président Andry Rajoelina qui l’a nommé ministre des Finances et du Budget, après Benja Razafimahaleo ». Et c’est bien là le drame du comportement de ce candidat n°3 qui s’est hissé au second rang pour la course au deuxième tour de l’élection présidentielle. Il n’a pas fréquenté la place du 13-mai. Je ne pourrais jamais dire qu’il crache dans la soupe, vu que la révolution orange, il semble s’en contre-fiche, ce n’était pas sa tasse de thé. Encore un peu, il osera dire : je ne vous ai pas demandé de me nommer à l’époque. Et il était ministre de la transition dirigé par Rajoelina, durant plus de quatre années… De nos jours, sur le starting block du second tour, Mister Hery Vaovao se sent pousser des ailes, comme s’il avait fait la campagne du premier tour, tout seul : nerf de la guerre, accessoires divers, déplacements… Il est donc vrai qu’à force de s’entourer d’hypocrites, de farfelus et de parvenus on le devient soi-même ? Peut-être… En tout cas, ce candidat n°3 n’est pas la même personne que j’ai côtoyée à Antananarivo, à Paris, à Bruxelles. Dans ces moments-là, c’était plutôt un technocrate expérimenté au look de grand dadais lunatique toujours penché sur ses dossiers. Que diable lui est-il arrivé ? Il faut croire que la vue de toute cette foule amassée à chacun de ses meetings lui a fait voir le septième ciel. Une sorte d’orgasme au niveau du cerveau, qui l’a métamorphosé en un dieu inaccessible, surtout à bord d’un hélicoptère loué à prix fort... Et il est tellement devenu inaccessible qu’il s’est déconnecté des réalités qui prévalent à Madagascar, en répondant de manière illogique aux questions des journalistes. Il a bien franchi la première étape, non ? Déjà sur son petit nuage rose, son entourage cité plus haut, n’est pas en reste pour le pousser à lui faire croire qu’il est un un grand champion. Un seul exemple de leur incapacité qui a, pourtant, valu des millions d’ariary. Sur le site heryvaovao/, la vie s’est arrêtée au... 20 octobre 2013. Aucune photo du « faradoboka » au stade Malacam ; aucune photo du couple lorsqu’il a voté. Or, des millions ont été débloqués pour fabriquer ce site. N’est-ce pas, Mister Rachid ? Son entourage, c’est, en gros, des gens de son staff, lorsqu’il était ministre, particulièrement Rivo et Herisoa, qui se prennent pour des experts en discours. Et un certain Ando Parson, sans compter les ennemis de l’intérieur qui se reconnaîtront... A eux seuls, ils sont parvenus (tiens ?!) à un bouclage en règle, désorganisant tout par leur incompétence en matière de communication. Ce qui na pas empêché des millions dariary dêtre distribués. On ma même parlé dun trou dune dizaine de milliards, mais je ne crois pas aux potins de couloir. Dans ces coulisses, d’Hery Vaovao, justement, c’est encore pire. Cest comme si les sales pratiques pour lesquelles jai toujours combattu -et que je combattrai toujours- sont devenues un héritage à perpétuer. Tous ont oublié que même un petit oiseau peut parvenir jusqu’à moi pour me raconter des comportements de parvenus finis. Vous ne savez pas ? L’élection n’a même pas encore désigné officiellement qui sera le président élu de la IVème république de Madagascar que, déjà, Madame Voahangy Rajaonarimampianiana, entend qu’on l’appelle, désormais, « Première Dame ». Incroyable mais vrai ! « Première Dame » de qui, de quoi ? Si la moutarde me monte au nez, pour elle, c’est la folie du pouvoir aléatoire qui l’a contaminé, ma parole ! Ce n’est pas tout. Le fils Rajaoanrimampianina, on ne sait comment ni pourquoi, se ballade avec un revolver à sa ceinture. Plus encore : l’autre jour, il était dans le magasin (…) et a commandé des trucs en disant : « je suis le fils du futur président, donnez la marchandise, on vous paiera après ». Si ce fils de « futur président » réagit méchamment à cette triste vérité, je citerai le nom du magasin en question avec les témoins qui vont avec. Voilà le résultat de ne pas savoir tenir sa langue en public. La marche de l’Histoire est simple, Monsieur Hery Vaovao : il y a eu un soulèvement populaire en 2009. Comme en 1972, 1991 et 2002, il y a eu des morts. Et au milieu de cela, vous allez prétendre encore être un candidat « indépendant » ? Tout simplement parce que la folie du pouvoir a accaparé votre cerveau ? C’est une insulte à mes amis étudiants morts sur la place du 13-mai en 1972 ; c’est une insulte à mes compatriotes morts pour que la HAE de Zafy Albert existe, en 1991 ; c’est une insulte aux Malagasy morts parce qu’ils avaient cru au « Premier tour dia vita » de Ravalomanana en 2002. Et c’est une injure aux morts du 7 février 2009 parce que le même Ravalomanana a tenté de retenir une vague qui l’a submergé et qui, au final, l’a fait fuir en Afrique du Sud. D’où il ne peut partir car la justice sud-africaine l’a mis en examen. Il est grand temps de revenir sur terre, Monsieur Hery Rajaonarimampianina. Il est de temps de revenir à la logique de l’Histoire de Madagascar et d’être l’homme humble que vous étiez avant que vos bouffons ne vous remplissent la tête d’obséquiosités trop intéressées pour être honnêtes. En fait, il est temps, pour vous-même, de ne plus être l’homme trop poli pour être honnête. Vous ne pourrez jamais vous débrouillez « tout seul », quelles que soient les belles paroles de votre entourage. Par ailleurs, cessez de croire au père Noël, en ce qui concerne les belles promesses des politocards du premier tour. Car tomber de haut, çà fait très mal… Battu dans la ville d’Antananarivo, battu dans votre propre fief, ce qui vous a sauvé, c’est bien le travail d’une autre équipe plus efficace, plus solidaire dans les régions qui, heureusement, le train en marche. Vous pouvez vous passer d’aide(s) ? La réponse est simple : seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Devenir hautain n’a jamais mené nulle part. Sauf au bord du gouffre. Hery Vaovao ? Le grand changement commence par cesser de devenir durablement l’exemple-type de l’ivresse d’un pouvoir aléatoire. Il est temps de se ressaisir et à bon entendeur, salut ! Jeannot Ramambazafy – 12 novembre 2013
Posted on: Wed, 13 Nov 2013 01:35:39 +0000

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