Mieux vaut supplémenter en iode les mères qui allaitent que les enfants allaités La carence en iode du nourrisson peut entraîner une hypothyroïdie, un retard de développement et une surmortalité. Elle se rencontre encore dans des zones montagneuses où le lait maternel est la seule source d’iode pendant les premiers mois de vie et où les mères ne consomment pas de sel enrichi en iode. Pour prévenir ses conséquences, il est conseillé de donner de l’huile iodée aux mères allaitantes ou, directement, aux nourrissons. Ces 2 stratégies de supplémentation sont comparées dans un essai contrôlé et randomisé mené en 2010-2011 dans l’Atlas marocain sur 241 couples mère-enfant. Localement, la plupart des sels alimentaires contenaient moins de 15 ppm d’iode, et l’allaitement était complet chez plus de 95 % des nourrissons le premier mois et chez deux tiers d’entre eux à 6 mois. À la première vaccination de l’enfant, avant 8 semaines, environ 80 % des mères et 60 % des enfants souffraient d’une carence en iode, attestée par une iodurie < 100 µg/l, qui était plus profonde chez les premières que chez les seconds ; 39 % des enfants avaient aussi une hypothyroxinémie isolée et 2,9 % (n = 7) une hypothyroïdie. Une dose unique d’huile iodée a été donnée, per os, aux mères d’une moitié des couples mère-enfant (400 mg d’iode) et aux enfants de l’autre moitié des couples (100 mg d’iode), le plus souvent 2 semaines après la naissance. Un suivi a été effectué durant la première année de vie. Des contrôles biologiques à 3, 6 et 9 mois Par rapport aux mères non traitées, les mères qui avaient reçu de l’huile iodée ont excrété des urines et un lait plus concentrés en iode (p
Posted on: Tue, 03 Dec 2013 17:36:58 +0000
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