Mitterrand aurait reconnu dans des correspondances en 1982 - TopicsExpress



          

Mitterrand aurait reconnu dans des correspondances en 1982 liniquité de traitement à la radio-télévision de Jean-Marie Le Pen. Il aurait alors demandé au ministre de la Communication dappeler lattention des responsables des sociétés de chaînes sur le manquement dont Jean-Marie Le Pen aurait été la victime. En février 1984, Giesbert rapporte que lÉlysée fait pression sur les chaînes de télévision pour quelles ouvrent davantage leurs antennes au chef du FN, notamment à lHeure de vérité, une émission politique présentée par François-Henri de Virieu créée en mai 1982. Jean-Marie Le Pen reconnaît lui-même que cest grâce à François Mitterrand que « lomertà a été rompue »49. Tout en reconnaissant que les préoccupations tactiques nétaient pas absentes de la pensée présidentielle, lhistorienne Anne-Marie Duranton-Crabol, dans son intervention au colloque « Changer la vie » considère quune telle stratégie peut être contestée par lanalyse épistémologique50. Anne-Marie Duranton-Crabol argue que la réponse positive de 1982 ne sest soldée que par un passage de quelques secondes au journal de 23 h de TF1. En 1984, la réponse fut négative, éconduisant Jean-Marie Le Pen, le renvoyant aux décisions de la Haute Autorité, selon les journalistes Pierre Favier et Michel Martin-Roland après leur enquête dans les archives présidentielles51. Par ailleurs en février 1984, Jean-Marie Le Pen commençait son ascension électorale depuis à peu après un an ; en mars 1983, il fut élu conseiller municipal à Paris. À lautomne 1983 les succès locaux se multiplièrent. Mais selon Michel Charasse, le Front national faisait bien l’objet de conversations. En réponse à une première missive du président du FN, ce conseiller du président de la République avait bien prescrit au président que le Front national soit traité à égalité avec les autres formations politiques, d’où l’instruction en sa faveur donnée au ministre de la Communication, confirmée par le président de la République52. En 1985, dans un face-à face télévisé Georges Marchais, du Parti communiste français et François Léotard, de lUDF, se rejoignirent ponctuellement sur ce point soulevé en ces termes par le premier : « certaines forces politiques se servent de cette organisation à des fins électorales, en lui accordant une place exagérée dans les moyens dinformation ». Wikipedia
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 14:44:09 +0000

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