Mon cri de cœur Jusques à quand abuseras-tu de notre patience, - TopicsExpress



          

Mon cri de cœur Jusques à quand abuseras-tu de notre patience, Yayi? Combien de temps encore serons-nous le jouet de tes ambitions? Jusqu’où s’emportera ton audace effrénée? Quoi! Ni les forces répandues dans toutes les villes, ni la consternation du peuple, ni ce concours de tous les bons citoyens, ni tous les regards indignés de tous les députés, rien n’a pu t’ébranler! Tu ne vois pas que tes projets sont découverts ? Que ta conjuration est ici environnée de témoins, enchaînée de toutes parts ? Penses-tu qu’aucun de nous ignore ce que tu as fait la nuit dernière et celle qui l’a précédée ; dans quelle maison tu t’es rendu ; quels complices tu as réunis ; quelles résolutions tu as prises ? Depuis longtemps, Yayi, le peuple aurait dû t’envoyer à la retraite, et faire tomber ton régime. Il n’est plus, non, il n’est plus ce temps où de grands peuples mettaient leur gloire à frapper avec plus de rigueur un citoyen pernicieux que l’ennemi le plus acharné. Si en ce moment, Yayi, le peuple se révoltait, qui pourrait trouver sa justice trop sévère ! Plutôt même que tous les bons citoyens ne la jugeassent trop tardive. Mais ce que le peuple aurait dû faire depuis longtemps, des motifs puissants le décident à ne pas le faire encore. Mais la justice du peuple a déjà commencé. Regarde comme tu vis maintenant, entouré de surveillants, de gardes et d’armes de guerre. Et ce n’est que le début! Des yeux toujours ouverts, des oreilles toujours attentives continueront, à ton insu, d’observer tes pas, de recueillir tes discours. L’heure de la vérité n’est plus loin. Note : Texte inspiré en grande partie de Marcus Cicéron, 63 av J.C et connu sous le nom de Catilinaire
Posted on: Sun, 08 Sep 2013 06:40:46 +0000

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