Mujir ad-din Jerusalem sous ‘Abd-al-Malik Histoire de - TopicsExpress



          

Mujir ad-din Jerusalem sous ‘Abd-al-Malik Histoire de Jerusalem, v. 1500 Construction par ‘Abd-al-Malik b. Marwân de la noble Coupole de la Sakhra et du Masjid-al-Aqsa ce qui se passa en cette circonstance et Description du noble Masjid-al-Aqsa ; état dans lequel il se trouvait du temps d’Abd-al-Malik et postérieurement à ce khalife. A la mort de Marwân, son fils ‘Abd-al-Malik fut proclamé khalife et reçut le titre honorifique de Muwaffaq-amr-Allah (celui qui est assisté pour l’exécution de l’ordre de Dieu). Il est le premier qui porta dans l’islam le nom de ’Abd-al-Malik et frappa des dh et des dn; on grava d’un côté : Allah Ahad, et de l’autre, Allah as-Samad. Avant cette époque, les dh et les dn étaient à l’effigie des Romains et des Khosrow. Lorsqu’il fut investi du khalifat, il promit à la Umma, le jour où il fut proclamé, d’accomplir le bien et l’invita à faire revivre le Livre et la Sunna et à pratiquer la justice. Quand vint l’année 66, il commença à bâtir la Coupole qui recouvre la Sakhra (la Roche) et à construire le Masjid-al-Aqsa. Il entreprit ces travaux parce que, craignant que le peuple ne sympathisât avec B. Zubayr, il lui avait interdit de faire le pèlerinage de la Mekke, défense qui avait excité des murmures. Aussi, son but, en faisant travailler à la construction de ce sanctuaire, était-il de détourner les esprits de la pensée du pèlerinage. B. az-Zubayr reprochait à ‘Abd-al-Malik cette conduite comme odieuse. Parmi les faits se rapportant à cette construction, on raconte qu”Abd-al-Malik b. Marwân, à l’époque où, étant présent à Jérusalem, il ordonna d’édifier la Coupole qui recouvre la Sakhra, expédia de tous côtés, dans toute l’étendue de ses états et vers les différentes contrées, des lettres ainsi conçues : « ‘Abd-al-Malik désire bâtir au dessus de la Sakhra, à Jérusalem , une Coupole qui mette les musulmans à couvert de la chaleur et du froid, et bâtir aussi le Masjid. Il lui répugne de le faire sans avoir pris l’avis de son peuple. Que ses sujets lui écrivent donc pour lui faire connaître leur opinion et ce qu’ils pensent. » Or les lettres lui arrivèrent de la part de tous les gouverneurs des provinces : « Nous trouvons, disaient-ils, l’idée du Commandeur des Croyants parfaitement adaptée et pleine de justesse. Nous prions Dieu d’accomplir le dessein que le khalife a conçu de construire sa Maison, sa Sakhra, son Masjid; de permettre que cette construction s’achève par ses mains, et d’en faire un titre de gloire pour lui et ses ancêtres. » Il rassembla donc les ouvriers des diverses parties de son empire et affecta à cette entreprise une somme immense : elle représentait, dit-on, sept années du revenu de l’Egypte. Il la déposa dans la Coupole qui s’élève devant la Sakhra, vers l’orient, après avoir donné l’ordre de la construire. Cet édifice se trouve du côté des oliviers; il en fit un magasin qu’il remplit de richesses. Il chargea de la distribution des fonds pour la construction du Masjid et de la Coupole (i), et pour tout ce qui serait nécessaire, Abû al-Miqdâm Rajâ b. Hayâ b. Jarûl al-Kindi ; c’était un des ‘Ulamâ les plus instruits, et l’un des commensaux de ‘Umar b. ‘Abd-al-’Azîz. Il lui adjoignit un homme appelé Yazîd b. Salâm, affranchi de ‘Abd-al-Malik b. Marwân et un des habitants de Jérusalem où il était né. On dit qu’ ‘Abd-al-Malik décrivit lui-même aux ouvriers comment il désirait que le Dôme fût construit et agencé. Ceux-ci lui élevèrent, pendant son séjour à Jérusalem, la petite coupole qui est à l’orient du Dôme de la Sakhra et qu’on nomme la Coupole de la Chaîne. La forme lui ayant plu, il ordonna de construire la Coupole de la Sakhra sur le même modèle. Il donna en même temps à Rajâ et à Yazîd l’ordre de faire les dépenses voulues et de s’acquitter avec soin de leur mission : ils devaient agir largement, sans être prodigues. Ils se mirent donc à construire et à édifier jusqu’à ce qu’ils eurent solidement établi l’œuvre et achevé la construction, sans qu’il y eût rien à y critiquer. Les constructions qui s’élevaient au fond du Masjid, au sud , s’étendaient de la partie orientale à la partie occidentale du Masjid, depuis la muraille qui s’élève auprès du Berceau de Jésus jusqu’à l’endroit connu actuellement sous le nom de Jâmi’des Maghrébins. Rajâ et Yazîd écrivirent alors à ‘Abd-al-Malik, à Damas : « Dieu a achevé ce que le Commandeur des Croyants avait ordonné relativement à la construction du Dôme de la Sakhra de Jérusalem et du Masjid-al-Aqsa; il ne reste aux critiques plus rien à dire. Sur la somme affectée aux dépenses par le Commandeur des Croyants, il y a, la construction achevée et très-solidement faite, un solde de 100 000 dn ; le Commandeur des Croyants peut en disposer pour tel objet qu’il lui plaira. » Le khalife leur répondit : « J’ordonne qu’ils vous soient remis à titre de gratification pour la charge que vous avez eue d’édifier la noble Maison bénie. — Mieux vaudrait pour nous, lui écrivirent-ils de nouveau, y ajouter les bijoux de nos femmes, plutôt que d’accroître notre fortune par ce moyen. Ainsi , emploie-les à ce qui te plaira davantage. » Il leur adressa alors cette réponse : « Qu’on fasse donc fondre cette somme pour la répandre sur la coupole. » En conséquence, on la fit fondre et on la répandit sur la coupole; personne ne pouvait fixer sur elle ses regards tant était grande la quantité d’or qui la recouvrait. On prépara, pour les placer par dessus, des housses de feutre et de cuir; de telle sorte que , l’hiver venu, on l’en revêtait afin qu’elles la garantissent contre les pluies, les vents et les neiges. Dans la suite, après que le khalifat eut passé aux mains d’Al-Muntajim-billahh Al-Walîd b. ‘Abd-al-Malik, la partie orientale du Masjid s’écroula. Le trésor public se trouvant épuisé, ce khalife ordonna de battre monnaie avec la couverture et d’employer la somme à réparer ce qui était tombé. Al-Walîd commença à régner en chawwâl 86, et mourut en Jumâda II de 96. Radjà b. Hayâ et Yazîd b. Salàm avaient entouré la Sakhra d’une balustrade en bois de Sâsem ; derrière la balustrade, pendaient, entre les colonnes, des draperies de brocart. Chaque lundi et chaque jeudi, ils faisaient piler du safran qu’on réduisait en poudre ; puis, à l’entrée de la nuit, on le mêlait avec du musc, de l’ambre gris, de l’eau de rose de l’espèce Jûry, et on laissait macérer pendant la nuit. Le matin, les serviteurs avaient ordre de se rendre au bain de Salomon où ils se lavaient et se purifiaient; puis ils venaient à l’armoire dans laquelle était renfermé le khuluq. Ils se dépouillaient de leurs vêtements et en sortaient des neufs de l’armoire : c’étaient des étoffes de Marw et d’Herat bariolées, qu’on appelle ?asab, et des ceintures ornementées dont ils se serraient les reins. Prenant ensuite le Khuluq, ils l’apportaient à la Sakhra et frottaient à pleines mains jusqu’à l’inonder entièrement; avec ce que leurs mains’ ne pouvaient contenir, ils se lavaient les pieds. Puis ils montaient sur la Roche jusqu’à ce qu’ils eussent frotté ce qui en restait et vidé les vases de kholouq. Après cela, ils apportaient des cassolettes d’or et d’argent, de l’aloès q’Umary, de l’ambre gris mêlé de musc et de l’ambre gris simple f’anbar). Laissant alors retomber les draperies autour de toutes les colonnes, ils prenaient les aromates et faisaient le tour de la Roche, de façon à ce que les parfums, par leur abondance, se répandissent dans toute la Coupole. Enfin, on relevait les draperies : les parfums s’échappaient à l’extérieur et exhalaient une odeur si forte qu’elle arrivait jusqu’à l’entrée du marché; ceux qui passaient sentaient cette odeur. Quand tous les aromates étaient consumés, un crieur, parcourant la rangée des marchands d’étoffes et autres, faisait entendre ces paroles : « Allons, la Sakhra est ouverte aux fidèles. Que quiconque veut y faire la prière y vienne. » Les gens se hâtaient d’accourir pour s’acquitter de la prière dans la Sakhra : la plupart parvenaient à y faire deux rak’a ; le plus petit nombre en priait quatre. En sentant le parfum dont ils étaient imprégnés , on disait : « Celui-là est un de ceux qui sont entrés dans la Sakhra. » On lavait avec de l’eau les traces que leurs pieds avaient laissées; on essuyait ensuite avec du myrte vert et on séchait avec des serviettes. Les portes étaient alors fermées. A chacune d’elles stationnaient dix gardiens. L’entrée n’était publique que le lundi et le jeudi; les autres jours, les serviteurs seuls y avaient accès. Abû-Bakr b. Al-Harat a dit, à ce qu’on rapporte : « J’allumais les lampes de la Sakhra durant tout le khalifat d’ ‘Abd-al-Malik , avec de l’oliban de Madian et du anbaq rasâsy. » Celui qui rapporte cette relation ajoute : a Les gardiens lui disaient : « Abû-Bakr, passe-nous une lampe, afin que nous nous en frottions et nous parfumions. » Et il satisfaisait à leur demande. » Ces pratiques s’y maintinrent durant tout le khalifat de ‘Abd-al-Malik b. Marwân. Al-Walîd a dit : « ‘Abd-ar-Rahman b. Muhammad b. Mansûr b. Thâbit nous a raconté ceci : « Mon père m’a fait le récit suivant comme le tenant de son père qui l’avait recueilli de son aïeul: « Il y avait du temps d’ ‘Abdal-Malik, disait ce dernier, suspendus à la chaîne qui est au milieu de la Coupole élevée au dessus de la Sakhra, une perle unique, les deux cornes du bélier d’Abraham et le diadème de Chosroès. Lorsque le khalifat passa aux B. Hâchim, ces princes transférèrent ces objets à la Ka’ba. » La construction du Dôme de la Sakhra et du Masjid al-Aqsa fut achevée en l’année 73 ; c’est l’année dans laquelle fut tué ‘Abd-Allah b. az-Zubayr Description du noble Masjid-al-Aqsa ; état dans lequel il se trouvait du temps d’Abd-al-Malik et postérieurement à ce khalife. Le Hâfid Bahâ ad-dîn b. Asâkir rapporte qu’à cette époque il y avait 6000 pièces de bois servant à la toiture, sans compter les colonnes de bois ; il y avait également 50 portes, parmi lesquelles Al-Qurtubî a cité : la Porte de David, — la Porte de Salomon, — Bâb Hitta, — la Porte de Mahomet, — la Porte du Repentir, où Dieu pardonna à David; — la Porte de la Miséricorde ^ — les Portes des Tribus, au nombre de 6 ; — la Porte d’Al-Walîd, — la Porte d’Al-Hâchimî, — la Porte du Khidr, — et la Porte de la Sakîna. Il renfermait 600 colonnes de marbre, 7 Mihrâb et 385 chaînes pour les lampes ; 230 de ces chaînes étaient dans le Masjid, et le reste dans le Dôme de la Sakhrah; elles représentaient une longueur totale de 4000 coudées et pesaient 43 000 ratl de Syrie. On y voyait 5000 lampes, sans compter les 2000 chandelles qu’on allumait pendant la nuit du vendredi, ainsi que dans les nuits du milieu de rajab, de cha’bân et de ramadan, et la veille des deux fêtes. Il comprenait 15 Coupoles, non compris le Dôme de la Sakhra. La toiture de l’Aqsa était recouverte de 7700 lames de plomb, chaque lame pesant 70 ratl de Syrie; dans ce chiffre ne figure pas le plomb qui recouvrait la Coupole de la Sakhra. Tout cela fut fait sous le règne d”Abd-al-Malik b. Marwân. Ce prince installa pour la garde du Masjid 300 esclaves noirs à demeure, qu’on acheta pour le sanctuaire, avec les fonds pris sur le Quint affecté au Bayt-al-Mâl. Toutes les fois que l’un d’eux venait à mourir, il était remplacé dans ses fonctions par son fils , par son petit-fils ou par quelqu’un de sa famille; tel devait être l’usage suivi tant qu’ils auraient de la postérité. Le Masjid contenait 24 grandes citernes. Il était flanqué de 4 minarets : 3 s’élevaient sur une même ligne, à l’ouest du Masjid ; le quatrième était situé au dessus de la Porte des Tribus. Dix juifs, qu’on exemptait de la capitation , étaient encore employés à son service; ils eurent des enfants ; ce qui porta leur nombre à vingt. Ils étaient chargés de balayer les saletés produites à l’époque du pèlerinage, pendant l’hiver et l’été, et de tenir en état de propreté les lieux communs situés autour du Masjid. Dix chrétiens, appartenant à une même famille dans laquelle cette charge se conservait héréditairement, étaient attachés au Masjid en quelité de serviteurs pour l’entretien et le balayage des nattes qu’on y étendait; ils étaient également chargés de curer les conduits qui amenaient l’eau dans les citernes, les citernes elles-mêmes, etc. Il y avait encore un certain nombre de domestiques juifs occupés à soigner la verrerie, les lampes, les godets, les lustres et autres objets de ce genre. Ils n’étaient pas soumis à la capitation, non plus que ceux qui préparaient les mèches pour les lampes. Cette exemption était applicable à eux-mêmes et à leurs enfants, à perpétuité, tant qu’ils auraient de la postérité, depuis l’époque d”Abd-al-Malik b. Marwân et ainsi de suite. ‘Abd-al-Malik b. Marwân mourut à Damas, le jeudi 15 chawwâl 86 (9/10/705) de à l’âge de 70 ans. Son khalifat, depuis le meurtre de Ibn az-Zubayr et l’époque où toute la nation reconnut son autorité, avait duré 13 ans et 4 mois moins 7 jours. Antérieurement au meurtre de Ibn Az-Zubayr, il avait régné sur la Syrie et ses dépendances durant 7 ans et environ 9 mois Rajà b. Hayâ , qui fut chargé de la construction de la Sakhra et du Masjid-al-Aqsa, mourut en l’année 112. Il avait les cheveux rouges et la barbe blanche. Quand Sulaymàn b. ‘Abd-al-Malik, l’Omayyade, eut succédé, sur le trône du khalifat, à son frère Al-Walîd, en l’année 96, il se rendit à Jérusalem où de nombreuses députations vinrent le reconnaître ; jamais on ne vit une affluence plus considérable que celle qui accourut féliciter le nouveau khalife. Assis sous une des Coupoles qui ornent la plate-forme du Masjid de Jérusalem autour de la Sakhra, peut-être celle qui est appelée la Coupole de Sulaymân , auprès de la Porte de la Dawâdâriya, c’est là qu’il donnait audience. On étendait devant la Coupole où il se trouvait, des tapis sur lesquels on plaçait des coussins et des chaises. Aussitôt qu’il avait pris place, il autorisait les assistants à s’asseoir; ceux-ci s’asseyaient sur les chaises et les coussins; à côté de lui étaient les sommes d’argent et le registre des rôles. Sulaymân avait conçu le dessein de demeurer à Jérusalem, d’en faire sa capitale et d’y réunir des richesses et une nombreuse population Il portait le titre honorifique d’Al-Mahdî billahh ad-Dâ’y-ila-Allah. Il mourut en 99, âgé de 45 ans. On rapporte d’après ‘Atà, qui le tenait de son père : « Les juifs, a dit celui-ci, étaient chargés de l’éclairage de Jérusalem. Lorsque ‘Umar b. Abd-al-’Azîz, fut investi du pouvoir, il les renvoya et y installa des gens appartenant au quint. Un de ces gens étant venu le trouver, lui dit : « Affranchis-moi. — Comment t’affranchirais-je ? lui répondit le khalife ; si tu partais, vois, il ne me resterait pas un poil de ton corps. » Le règne de ‘Umar b. ‘Abd-al-’Azîz, commença en safar 99 ; on donna à ce prince le titre honorifique d’Al-Ma’sûm-billahh. Son khalifat dura 2 ans et 5 mois. Il mourut à Dayr-Sam’ân , qui fait partie de la circonscription de Homs, le vendredi 25 rajab 101. ‘Abd-ar-Rahman b. Muhammad b. Mansûr b. Thâbit a rapporté d’après son père qui le tenait de son aïeul que toutes les portes étaient revêtues de plaques d’or et d’argent à l’époque de ‘Abd-al-Malik. Or, lorsque vint Abû-Ja’far Al-Mansûr al-‘Abbâsî, les parties orientale et occidentale du Masjid étaient tombées : « Commandeur des Croyants, lui dit-on_, les parties orientale et occidentale du Masjid ont été renversées par le tremblement de terre, en l’année 130 ; si tu donnais l’ordre de reconstruire ce Masjid et de le restaurer ? — Je n’ai pas d’argent, » répondit-il. Puis, il ordonna d’arracher les plaques d’or et d’argent qui recouvraient les portes. Elles furent arrachées, et on en fabriqua des dn et des dh qui servirent aux dépenses de la reconstruction, jusqu’à ce que celle-ci fut achevée. Le khalifat d’Al-Mansoùr commença en l’année 131 ?. Deuxième khalife des ‘Abbâsides, c’est lui qui construisit Baghdàd ; la construction en fut commencée l’an 145. Il mourut le samedi 6 du mois de dou’l heddja, l’année 158 (7/10/775), à l’âge de 58 ans, et fut enterré à la Mekke. Quelque temps après eut lieu le second tremblement de terre qui renversa les constructions exécutées par l’ordre d’Abû-Ja’far. Postérieurement à cette époque, c’est-à-dire après la mort du khalife, Al-Mahdî étant venu et ces constructions se trouvant en ruines, on lui exposa l’état des choses : il ordonna de faire les réparations, en disant: « Ce Masjid est étroit et long, et vide de fidèles; diminuez-en la longueur et faites-le plus large. » La bâtisse fut achevée sous son khalifat. Son nom entier est Abû-’Abd-Allah Muhammad b. ‘Abd-Allah Al-Mansûr, et son surnom honorifique Al-Mahdy. Il fut proclamé khalife le 6 dou’l heddja, l’an 158 , entre la Pierre angulaire et le Maqâm Al-Mahdy mourut le jeudi 22 moharram 169 (14 8 784); il avait 48 ans. Au dire du Hâfid Ibn ‘Asâkir, la longueur du Masjid-al-Aqsa est de 755 couées, à la coudée du roi, et sa largeur de 465 coudées, à la coudée du roi. Abû al-Ma’àlî Al Mucharraf donne aussi les mêmes dimensions. L’auteur de l’ouvrage intitulé Mutîr al gharâm ???? al-Quds wa ach-Châm, s’exprime ainsi : « Cependant, j’ai vu autrefois dans la muraille orientale, au dessus de la porte attenante à la Dawàdâriya, à l’intérieur de l’enceinte, une dalle sur laquelle on avait gravé la longueur et la largeur du Masjid; ces mesures ne concordaient pas avec celles données par ces deux chroniqueurs. En effet ; la dalle portait que la longueur du Masjid était de 784 coudées, et sa largeur de 455. L’auteur ajoute : « L’espèce de coudée y était spécifiée; mais je n’ai pu vérifier si c’était la coudée du roi ou une autre, à cause de la confusion que présentait l’écriture. » Il dit encore : « De nos jours on a mesuré avec des cordes la largeur et la longueur du Masjid; on a trouvé, comme longueur, sur le côté oriental, 683 coudées, et, sur le côté occidental, 650 ; pour la largeur, le résultat a été de 438 coudées, en dehors de l’épaisseur delà muraille. »
Posted on: Mon, 19 Aug 2013 01:08:36 +0000

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