Mélenchon et les footballeurs : tout le monde en slip ! Il y - TopicsExpress



          

Mélenchon et les footballeurs : tout le monde en slip ! Il y avait eu la Longue Marche de Mao. Voici venir celle de Jean-Luc. Car c’est qu’elle vient de loin, la « Méluche ». Du PCI, secte trotskiste dans laquelle on admirait plus le réformateur victorieux de l’Armée rouge que l’intellectuel cosmopolite enfiévré. Résultat : nombre de trotskistes lambertistes – vocable ayant tout à tour désigné le PCI, l’OCI, le MPTT, le PT – auront tous et chacun à leur façon rallié le « camp national ». Même Lionel Jospin, le plus illustre d’entre eux, lorsque sur les ondes de France Culture il dénonça le « carnaval » antifasciste relatif aux manifestations de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2002. Jean-Luc Mélenchon, donc, ne pouvait demeurer en reste, dans la course à l’échalote l’amenant à marquer la culotte de Marine Le Pen de ses dents jaunies par l’invective et le tabac. D’où sa dernière sortie en date, voulant que nos footballeurs soient privés du maillot français, si d’aventure ils payaient leurs impôts ailleurs que chez nous. « Je signale que les footballeurs jouissent déjà de privilèges inouïs, comme le fait de ne pas payer de cotisations sur leur droit à l’image, alors qu’ils coûtent très cher à la Sécurité sociale. » Et Le Parisien d’ajouter que si l’on se fiait aux critères mélenchonesques, seuls « 7 joueurs sur 24 pourraient revêtir la tunique bleue »… « Pas d’impôts, pas de maillot ! », propose donc le trublion. Pourquoi pas, après tout ? Et tant qu’à faire, si l’on interdisait l’honneur de porter les couleurs nationales à ceux qui refusent ostensiblement d’entonner La Marseillaise, aux repris de justice poissés dans des affaires de prostituées mineures, à ceux qui braillent des gros mots dans les vestiaires, à ceux qui marchent sur le terrain ou qui font semblant de courir après le ballon ? Après la grève des milliardaires du Mondial sud-africain, planqués dans leur bus à faire du caca boudin, Michel Platini avait proposé que l’on vire cette équipe de bras cassés. Grandes gueules et complices, coupables tacites, arsouilles et lopettes. Bref, la grande lessive. Ce ne fut pas fait, dommage. Alors, aujourd’hui, pourquoi pas une solution à la Mélenchon ? Et si nos footeux demandent l’asile politique dans les boîtes à partouzes de Saint-Barthélémy, l’exil fiscal en Suisse, patrie des fromages à trous, qu’ils y aillent. Mais surtout, qu’ils y restent ! Print Friendly
Posted on: Sat, 09 Nov 2013 10:35:30 +0000

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