NGUENDET ET TIANGAYE, DEUX BOUFFONS DE LA RCA « Puisqu’ils ont - TopicsExpress



          

NGUENDET ET TIANGAYE, DEUX BOUFFONS DE LA RCA « Puisqu’ils ont osé, moi aussi j’oserai » disait E ZOLA. Les puériles scènes de ménage entre le Patron du Conseil National de Transition et le Bonnet de la Primature sont plus que des actes de zozos dans la mesure où elles permettent de ne pas traiter ou de voir en face les vraies questions du moment. Des élucubrations dont le peuple ne saurait rien tirer, voilà ce que ces deux hommes se proposent de livrer sans vergogne. Comme ils ont du culot ! Avec deux, on est déjà dans le pluriel mais deux individus, furent-ils des descendants de ZEUS, ne constituent pas un peuple, mieux une nation. Si la République Centrafricaine est encore un Etat de droit, donnons-nous la peine de penser au moins une fois de notre existence de manière à ce que la démocratie et la Bonne Gouvernance nous côtoient. Juste cela pour que le peuple respire après ces moments de turbulences et tribulations sans précédent. A-t-on besoin de dire que la RCA est un non Etat au jour d’aujourd’hui ? Est-il important de souligner que nous sommes tombés plus bas que jamais dans ce pays ? Ce sont des questions qui ne se posent plus tant elles sont vécues dans la chair du peuple et les meurtrissures sont plus visibles que les crocs d’un rhinocéros. Et pourtant, il y a deux hommes qui semblent ne pas être de notre planète pour comprendre que le peuple Centrafricain souffre et qu’il a cure de leurs balles politico-religieux. Alexandre NGUENDET et Nicolas TIANGAYE sont source d’insécurité institutionnelle et républicaine pour le peuple Centrafricain. Ils ne sont pas de la même confession religieuse mais ils sont malheureusement Centrafricains. Ils ne sont pas du même bord politique mais ils sont encore Centrafricains. C’est cela la beauté de la nature. De plus, ces deux sieurs avaient Bozizé pour ennemi commun. TIANGAYE a perdu les législatives dans le 4e arrondissement tout comme NGUENDET à Bambari à cause de François Bozizé. Bozizé parti, ils deviennent ennemis à leur tour et à leur manière. De la sournoiserie de Nicolas TIANGAYE Lorsque le Président du CNT Alexandre NGUENDET a donné le ton de la guerre institutionnelle entre lui et le Patron de la Primature Nicolas TIANGAYE, une conférence de presse avait été organisée au cours de laquelle ce dernier avait essayé de répondre au coup de sabot. En substance, le Premier Ministre de la Transition avait estimé qu’il n’est pas du ressort du CNT, eu égard à la charte constitutionnelle de transition de lancer un ultimatum au Gouvernement de transition, gouvernement d’union nationale. S’agissant de la feuille de route de transition, il avait invoqué l’article 43 qui fait débat en ce moment et se jugeait encore dans le délai. In fine, la feuille de route a été déposée sans le respect de la procédure à laquelle Nicolas TAINGAYE s’était tant crapahuté. Que s’est-il passé ? Certes, « Les cordonniers sont toujours les mal chaussés », mais encore que s’est-il passé pour que TAINGAYE s’amuse de la sorte ? Le comble du déboire, c’est qu’il est aujourd’hui au siège des Nations Unies pour discuter du dossier centrafricain alors que la feuille de route déposée sur la table du CNT a été déclarée irrecevable. Qu’est-ce qu’il va présenter aux partenaires ? Quoiqu’il advienne, Nicolas TIANGAYE ne peut pas se tirer d’affaire, car « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ». Quant à NGUENDET, il est à reconnaître qu’il est plus prisonnier d’un système qui ne dit pas son nom. Nous sommes en transition pour laquelle tous les esprits devraient converger. Mais à la façon dont le Président du CNT se comporte, on est fondé de dire que pour la transition, il y a une majorité et une opposition. Soit le CNT est cette opposition et la Primature est le parti au pouvoir ou la majorité présidentielle, ce qui n’est pas vrai. Soit que le CNT est le parti au pouvoir ou la majorité parlementaire, ce qui est possible du moment où NGUENDET demande à Djotodia de mater les résistances à Bossangoa. C’est là la bouffonnerie. Quel type de parlementaire, est-il ? Au nom de qui parle-t-il ? A tout point de vue, c’est un combat de coq qui se déroule entre TIANGAYE et NGUENDET. Le deuxième cherche par tous les moyens l’occasion de se venger du premier qui avait remué ciel et terre pour obtenir sa destitution, chose qui n’a pas été faite. NGUENDET a raison sur le respect de la procédure. Seulement, est-ce important de recourir à l’étranger pour valider une feuille de route qui doit traiter des questions existentielles des Centrafricains ? C’est toujours cautionner la mise sous tutelle de la Centrafrique. Qui avait représenté la RCA au Mali ? Personne alors que l’investiture de IBK s’est transformée en un mini sommet sur la Centrafrique. Et c’est TIANGAYE qui en a donné l’exemple. Il se maintient au pouvoir à travers les Accords de Libreville, quoique caducs, du point de vu de droit. Le voilà pris à mot. Malgré tout, RCA d’abord ! Odilon Maurice OUAKPO
Posted on: Sun, 22 Sep 2013 17:27:13 +0000

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