Non désiré à Kinshasa et battu sur le front - Des Rwandais dans - TopicsExpress



          

Non désiré à Kinshasa et battu sur le front - Des Rwandais dans la délégation du M23 à Kampala. Au nombre de revendications de certains représentants de l’Opposition injustement opposés aux Concertations nationales figure l’exigence d’y associer les ténors du Mouvement du 23 mars -M23-, une pseudo-rébellion déclarée à la fois force négative tant par l’ONU que par les Chefs d’Etat de la Conférence internationale des pays de la région des Grands lacs -CIRGL- et groupe terroriste par le Département d’Etat américain. Le débat suscité par cette question a fini par créer des doutes sur la qualité de ceux qui prétendent parler au nom du M23, mais aussi rappeler à l’opinion que ce, mouvement et nombreux de ses caciques sont sous fortes sanctions des Nations Unies et du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique. En effet, la Résolution 2098/2012 du Conseil de sécurité des Nations Unies, complétant celle 1596/2005 ont clairement établi les listes des entités et personnes frappées par des mesures des Nations Unies : les FDLR, l’ADF/NALU et le M23 ainsi que leurs principaux dirigeants, notamment Bosco Ntaganda, Sultani Makenga, Runiga Lugerero, Eric Badege, Innocent Kaina, Baudouin Ngaruye, Zilurinda -tous du M23-. Mudakumura Sylvestre et Ignace Murwanashaka de FDLR et Jamil Mukulu polir le compte de l’ADF, sont tous frappés par ces mesures exceptionnelles. Comme pour donner de l’écho à la décision des Chefs d’Etats de la CIRGL, qui avaient déjà qualifié le M23 de force négative au même titre que les FDLR, le président américain a signé, le 1er mars 2013, des ordonnances alignant le M23 et les FDLR sur la longue liste des groupes terroristes identifiés par le Département d’Etat américain. Cette liste des Etats-Unis cible également Sultani Makenga et Runiga Rugerero. On peut donc se demander opportunément avec qui pourrait-on traiter au M23? Kigali dans la délégation du M23 à Kampala La supériorité tactique affichée actuellement par les FARDC sur le terrain face à un ennemi défait et décapité, a entraîné des initiatives tendant à imposer une issue politique et diplomatique à l’agression dont est victime la RD-Congo dans le Nord-Kivu. En même temps, la désillusion militaire du M 23 et de ses alliés RDF pousse les autorités de Kigali à infiltré la délégation du pseudo mouvement rebelle avec des «apôtres-fidèles» au service du Rwanda. Une nouvelle manifestation du non-respect par Kagame des prescrits des accords internationaux sur la région des Grands lacs. Des personnes bien identifiées comme ayant la nationalité rwandaise et ayant ou continuant à exercer des fonctions dans l’appareil militaro-politique de Kagame sont en effet dans cette délégation. François Ruchogoza, qui a longtemps dirigé la délégation du M23 à ces pourparlers est reconnu comme un ancien militaire de l’armée rwandaise RDF. C’est aussi les cas respectivement de Jean-Baptiste Gasominari dont la nationalité rwandaise est bien confirmée, Oscar Balenda, 2ème rapporteur de la délégation du M23, est bien le jeune frère du sénateur rwandais Balinda encore actif au parlement de son pays, tandis que sieur Bizimungu Masogera figurant aussi sur la liste des délégués du M23, est un militaire actif de la RDF, qui a même fait partie du contingent rwandais au Darfour. Il en est de même d’autres délégués tels que Castro Mberabagobo, un ancien officier de la police rwandaise en charge de la protection des réfugiés, Moïse Rusingiza, ancien de la Police rwandaise, Isaac Shengeri Madakumba et Fred Shirungu, sujets rwandais. Le M23 devant un choix difficile Toutes ces personnes ont reçu mission de noyauter la rencontre pour y privilégier les intérêts de leur pays, aujourd’hui aux abois face à la machine diplomatique de la RD-Congo qui a obtenu que cesse la langue de bois de la communauté internationale pour condamner ouvertement l’implication rwandaise dans l’agression en cours au Nord-Kivu. Que de se tromper des cibles, les délégués aux Concertations nationales sont mis en face de leurs responsabilités qui voudraient, tout en visant la cohésion nationale, ils mettent tout en oeuvre pour déjouer et démontrer des» stratégies des ennemis qui ont toujours bafoué les engagements auxquels ils ont parfois librement souscrits, y les résolutions des Nations Unies. Etant personna non grata à Kinshasa, le M 23 devrait se sentir également coincé à Kampala, après les lourdes défaites subies sur le front militaire. Ainsi, les concertateurs aideraient-ils à empêcher ce groupe terroriste de continuer à commettre ses crimes en terre RD-congolaise dans le principal objectif d’exploiter illégalement les richesses du pays. De toutes les façons, coincé sur tous les fronts, et devant l’évidence, le M23 n’a d’autre choix que de disparaître.
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 12:25:05 +0000

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