Non, les chrétiens ne doivent pas tendre l’autre joue, par - TopicsExpress



          

Non, les chrétiens ne doivent pas tendre l’autre joue, par Eva Classé dans : Uncategorized — francaisdefrance @ 14:53 Mercredi 17 juillet 2013 Pour moi, il est clair que Jésus n’était pas contre la légitime défense, car à l’approche du moment de son arrestation, il a demandé à ses disciples de s’acheter une épée, et a demandé à ceux qui n’avaient pas d’argent de vendre leur manteau pour s’acheter une arme. Il craignait non pas pour lui-même, mais que ses compagnons ne soient blessés ou tués pendant son arrestation. Il n’a pas demandé d’épée pour lui-même. Au moment de l’arrestation de Jésus, Saint Pierre a usé de son arme, blessant l’oreille de Malchus, le serviteur de Caïphe, le souverain sacrificateur. Jésus ordonna à Pierre de ranger son arme, a guéri l’oreille du serviteur, et s’est laissé arrêter sans opposer de résistance. Au cours de mes nombreuses discussions avec les musulmans, j’ai constaté qu’il y a un vrai malentendu à ce sujet. La plupart des musulmans avec lesquels j’ai discuté, leur disant clairement que l’islam n’est pas une religion, mais une idéologie criminelle que je suis décidée à combattre, m’ont répondu d’un air déçu: « Tu n’es pas une vraie chrétienne, car le chrétien n’est pas agressif, le chrétien ne réagit pas à la violence par la violence. Tu trahis Jésus, qui s’est laissé arrêter sans résister ». Bref, les musulmans s’imaginent que les chrétiens sont une aubaine: ils pensent que notre idéal, c’est d’être tous crucifiés comme Jésus. Je suis obligée à chaque fois de rectifier en disant: « Le fait d’être crucifié faisait partie de la mission de Jésus, il avait accepté cette mission, il était donc normal qu’il ne résiste pas. Mais Jésus n’a jamais voulu le crucifiement collectif de tous les chrétiens. La mort de Jésus signe le début du christianisme, mais la mort de tous les chrétiens signifie la fin du christianisme. Qui a convaincu les musulmans que la doctrine chrétienne consiste en un suicide collectif ? » C’est d’autant plus étrange que les musulmans pensent que Jésus n’a pas été crucifié, mais qu’il a laissé un autre être crucifié à sa place. La mère de Jésus, qui était au pied de la croix, n’aurait pas remarqué que son fils a été remplacé par un autre. Beaucoup de chrétiens occidentaux avec qui j’ai discuté de ce sujet semblent croire que la légitime défense leur est interdite, et qu’il faut traiter l’islam comme on traite n’importe quel ennemi. Or Jésus n’a-t-il pas recommandé aux chrétiens d’aimer leurs ennemis ? Ce à quoi je réponds que l’islam n’est pas juste un ennemi, avec lequel nous sommes en désaccord aujourd’hui, mais avec lequel nous pourrions finir par trouver un terrain d’entente, une sorte de modus vivendi. L’islam est un culte voué au mal, et Jésus nous a recommandé de combattre le mal. Jésus était certes pacifique, mais il a néanmoins passé sa vie à combattre le mal. Jésus n’aurait pas pactisé avec Mahomet, il l’aurait combattu. Peut-être pas avec une épée, mais il l’aurait combattu. En Occident, nous sommes encore à un stade où nous pouvons combattre l’islam sans épée, juste en regardant les musulmans dans les yeux, et en leur disant que nous ne voulons pas d’une idéologie criminelle maquillée en religion. Pour que cette méthode (apparemment naïve) fonctionne, il faut que nous soyons des millions à dire la vérité aux musulmans: les autorités ne pourront pas arrêter des millions, juger des millions, condamner des millions à payer de lourdes amendes pour avoir chiffonné la susceptibilité maladive des musulmans. Aimer les musulmans, c’est leur dire franchement ce que nous pensons de l’islam, quitte à encourir leur courroux. Les musulmans connaissent les points faibles des chrétiens, et me disent souvent: "Tu as un discours de rejet, de haine. C’est pas normal pour une chrétienne". La plupart des chrétiens nient farouchement ressentir de la haine, comme si ce sentiment leur était interdit. Personnellement, j’admets volontiers ressentir de la haine pour l’islam. Je hais l’islam comme on hait sa propre perte, car l’islam veut la perte des non-musulmans. Il n’y a pas de honte à éprouver de la haine, car la haine n’est pas haïssable en soi: cela dépend de ce qu’on hait. Haïr sa propre perte est un signe d’équilibre psychologique. De même pour l’amour, qui n’est pas aimable en soi, ça dépend de ce qu’on aime. Il n’y a aucun mérite à aimer un homme aussi diabolique que Mahomet, ni à répandre une doctrine qui impose une vision double du bien et du mal: en islam, le bien n’est recommandé que s’il profite aux musulmans. Et faire du mal aux non-musulmans est vu comme un bien. Alors ce sera non merci. Les musulmans sont très choqués face à des chrétiens du genre combatif, car ils sont persuadés que notre raison d’être, c’est d’aller allègrement, avec nos enfants dans les bras, nous faire sacrifier sur l’autel de l’islam. A mon avis, y en a qui vont déchanter, car comme dirait mon neveu: « Ca va pas ête possible ». Eva
Posted on: Fri, 19 Jul 2013 15:03:25 +0000

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