Nous ne sommes pas philosophes. Nous ne pouvons pas aborder ce - TopicsExpress



          

Nous ne sommes pas philosophes. Nous ne pouvons pas aborder ce point, mais vu que les philosophes haitiens, en majorité se complaisent à jouer le rôle de sbires intellectuels, de « tchyoul », on a le droit de donner d’humbles avis sur la question en toute humilité et avec toutes nos limitations. Nous allons nous en tenir à la conscience morale, surtout. Je parlais à six grands diplômés Haitiens en Janvier 2013 qui représentent, à eux seuls les élites haitiennes confondues puisqu’ils font partie de tous les groupes en vue en Haiti et dans la Diaspora. Ils sont à la base de toute initiative en Haiti, et sont consultants sur tous les projets du Blanc en Haiti. Ces six individus me donnaient l’impression que j’étais fou à lier parce qu’ils dépeignaient une Haiti rose, un paradis sur terre. J’ai dû consulter un ami neuropsychiatre pour une évaluation psychiatrique en bonne et due forme, ce qui a été fait. J’ai pu comprendre que tous les grands diplômés Haitiens sont fous aliénés et la plupart sont fous à lier. Nous qui avons eu la chance de vivre en terre étrangère et fréquenter des universités, savons que le scientifique, le grand diplômé a une place de choix dans l’équilibre, le maintien de la paix, le développement durable de son pays et de son pays d’origine quand il n’est pas natif. C’est pourquoi dans toutes les universités sérieuses, il y a des programmes d’études concernant des groupes minoritaires influents dans le pays et on reconnait l’existence d’une diaspora. Où sont les grands diplômés Haitiens? Quels sont leur point de vue face au « Grangou Klorox » en Haiti? Que font les grands diplômés Haitiens face aux multiples rapports accablants de la Communauté Internationale sur Haiti et face aux évidences que ce pays sera prise en charge selon le principe R2P, établi par les Nations-Unies sous peu? Je ne vais pas répondre à cette question puisqu’il y a des groupes d’experts et de grands technocrates qui se penchent sur la question dans des synagogues, des églises, des temples vodou et même des bordels. Nous attendons leur livre blanc patiemment. Pour avoir frotté avec des sommités du monde non mesquins de 2001 à aujourd’hui comme étudiant actif, professionnel compétent et honnête, et jeune Haitien soucieux de l’avenir viable de mon pays d’origine, je peux dire sans ambages que les grands diplômés Haitiens sont démissionnaires. Pourquoi sont-ils démissionnaires? Comment les rendre actifs? Ce sont des sujets d’études. Mais, pour avoir dialogué avec des experts qui produisent des rapports sur Haiti, pour avoir travaillé avec des officiels américains qui connaissent le dossier Haitien ou le dilemme Haitien, pour avoir observé et produit plusieurs rapports et études sur la corruption au sein de la Société Haitienne, je peux dire sans ambages que la plupart de nos grands diplômés sont des corrompus et des esclaves de sens, sans conscience de leur influence perverse sur les jeunes et la population en générale. Comment sont-ils arrivés là? Pourquoi les « bonnes bêtes » n’arrivent pas à provoquer le changement réel en Haiti? Pourquoi la citation de Rabelais n’est pas prise en compte par ces individus? C’est le questionnement de notre étude. Mais, je peux, sans équivoque, affirmer m’appuyant sur la lecture de Paolo Freire et mon observation de la Société Haitienne comme acteur actif depuis plus de 20 ans que l « Éducation des opprimés » (Paolo Freire) que ces individus ont reçu ne les habilite pas à être des inventeurs, des créateurs et des bâtisseurs du présent et du lendemain, bien qu’ils aient entrepris de grandes études à l’étranger, mais des banques de connaissance non sécurisées et adaptées. Ils deviennent des assimilés à l’étranger et non des intégrés. Nombre d’entre eux sont malheureusement des singes, puisqu’ils utilisent leur substratum cérébral comme une maudite caisse de résonance, consciemment ou pas. Ils ne font qu’exécuter, sans se rendre compte que les méthodes ne sont pas innocentes. C’est la raison pour laquelle, mes frères, je fais appel à votre sagacité. En tant que cartésien, je dis oui aux méthodes, mais veillez à l’orthodoxie au potentiel d’inhiber les capacités de création. Car création, on en a besoin pour notre société « alorale ». Pour se faire bonne conscience, certains diplômés Haitiens montent des structures alorales tout en sachant qu’ils n’atterriront jamais. D’autres sont de bonne foi, mais ils sont entourés d’aliénés mentaux, d’assimilés que j’appelle salamistes, zokikistes et masisistes puisqu’ils ont sciemment opté pour des politiques publiques d’abjection pour Haiti. Ils voient Haiti comme la « cour ou backyard » des États-Unis, de la France, du Canada, et de la République Dominicaine.
Posted on: Wed, 11 Sep 2013 01:02:47 +0000

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