Nous pouvons chercher à faire notre propre expérience avec nos - TopicsExpress



          

Nous pouvons chercher à faire notre propre expérience avec nos divinités, les divinités de nos ancêtres. Nous pouvons vérifier s’ils sont incapables de nous procurer ce dont nous avons besoin. L’homme a envie de tout vérifier afin de conforter sa foi ou de renoncer à ce qu’il croyait possible. Evidemment, Abraham a fait l’expérience des dieux de son pays. Ils ont été incapables de lui donner un seul enfant jusqu’à ce que Dieu l’invite à tout quitter pour le servir sur une terre étrangère. C’est en renonçant à sa terre, à sa religion, à ses parents pour faire confiance en Dieu seul que tout lui réussit : une nouvelle religion, une nouvelle terre, une descendance. Abraham est justifié par sa foi en Dieu. Le baptême appelle à la réflexion : la terre de nos parents n’est pas celle qu’habitera le chrétien, la nouvelle terre est le ciel ; nous abandonnons les fétiches, les génies pour s’attacher définitivement à Jésus Christ ; nous brisons nos barrières géographiques, linguistiques, historiques pour la culture chrétienne où il n’y a plus ni juif ni païen, ni l’homme ni la femme, ni homme libre ni esclave. Abraham nous invite à mettre notre vie en Dieu seul qui pourvoira à tous nos besoins. Certes, la foi est nécessaire pour notre salut. Mais, elle ne nous dispense pas des actes de charité. Et aujourd’hui, Jésus profite pour dire qu’Il n’est pas contre la richesse. Ce qu’il nous recommande, c’est le partage de ce que nous possédons avec les autres. Effectivement, nous ne saurions exercer la charité si nous sommes démunis, pauvres. Ce que Jésus recommande à ses disciples, c’est de partager même le peu qu’ils possèdent. Dieu nous donne en vue du partage avec les autres. A quoi bon démolir ses greniers pour en construire de plus grands pour y amasser nos biens. « La vie d’un être humain, fût-il dans l’abondance, ne dépend pas de ses richesses » mais de sa capacité à secourir son semblable dans le dénuement. « Qu’est-ce que j’aie et que je n’ai pas reçu de Dieu. » Suis-je sûr que je n’ai jamais reçu d’autrui ? Celui qui croit qu’il n’a jamais reçu de quelqu’un, qu’il se souvienne qu’au moins il a reçu d’un de ses parents, et que ce parent a reçu de quelqu’un d’autre qui peut-être vient d’une autre famille. Cet autre-là a certainement reçu de Dieu. N.B : Rm 4,20-25 et Lc 12,13-21
Posted on: Mon, 21 Oct 2013 20:00:06 +0000

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