Nouvel incident au Palais du Peuple : Affaire Babala, Tshibanda - TopicsExpress



          

Nouvel incident au Palais du Peuple : Affaire Babala, Tshibanda entre, Puela quitte la salle ! Le 28/11/2013 L’élu de Matadi a adressé, il y a peu, une question orale avec débat au Ministre des Affaires Etrangères sur l’évolution des conclusions des pourparlers de Kampala. Le Bureau dirigé par l’Honorable Minaku a pris soin d’inviter le Chef de la délégation de Kinshasa à ces discussions de la Capitale ougandaise, M. Raymond Tshibanda, pour faire toute la lumière sur les avancées de cette question demeurée statique, depuis le dernier raté d’Entebbe. Alors qu’il était bien installé dans la salle de Congrès, l’Honorable Puela Albert Fabrice va choisir de quitter la salle, juste à l’instant même où le Ministre Tshibanda faisait son entrée. Une fois dans les couloirs de l’hémicycle, cet élu de l’opposition va écrire un texto au Rapporteur du Bureau de l’Assemblée nationale, prétextant qu’il ne pouvait, en aucun cas, introduire sa question orale, étant donné que le processus d’arrestation et de transfèrement de Fidèle Balala à la CPI a été, selon lui, inconvenant. L’incident est créé. Et, comme toujours, la sempiternelle dualité majorité-opposition refait immédiatement surface. C’est un autre débat qui voit le jour. L’acte, pour les uns, mérite d’être sanctionné. Pour les autres, Puela n’a fait que témoigner sa solidarité vis-à-vis de son collègue Babala. Minaku, jouant au sage, a promis d’offrir à Puela l’occasion de se défendre, avant de revenir en plénière, avec une proposition concrète sur la manière dont ce dossier aux allures d’un nouveau bras de fer sera, finalement, tranché. La plénière de ce mercredi 27 novembre, loin de s’informer au sujet des dernières tractations sur Kampala, s’est transformée en un tribunal des pairs. Des Députés se sont mis à juger l’acte posé par leur collègue qui, pour les uns, a déshonoré leur Chambre. Cela vaut une sanction. Car, soutiennent ceux-ci, c’est Puela qui a posé cette question orale, et c’est lui qui devait la lire, en guise d’introduction, pour permettre ainsi au Ministre de répondre et, ce faisant, ouvrir le débat. C’est cela la démarche. C’est cela le respect des textes. Ramazani Shadari du PPRD va, aussitôt, solliciter la parole, pour une motion incidentielle. Faut-il poursuivre la plénière ou arrêter la machine, le temps de libérer le Ministre et voir la suite ? Le Président Aubin Minaku, usant d’une grande sagesse, a soutenu qu’il faut donner l’occasion à Fabrice Puela de présenter ses moyens de défense et le bureau va décider de la suite. Par ailleurs, a-t-il soutenu, le Ministre peut être invité dans deux ou trois jours, pour éclairer l’opinion sur ce dossier de Kampala, tout en tenant bien entendu compte de l’agenda patriotique de Raymond Tshibanda. Des réactions ‘‘C’est grave et même très grave’’, a dit l’Honorable Zacharie Bababaswe, qui n’a pas hésité de demander carrément l’invalidation de l’élu de Matadi. ‘‘Honorable Président, nous ne pouvons pas faire semblant car, ce comportement est irresponsable, et nous devons en tirer les conséquences, en appliquant à la lettre notre Règlement intérieur qui exige que tout manquement au lieu des réunions de l’Assemblée nationale soit puni. Sur ce, Honorable Président, je demande l’invalidation immédiate de Puela’’, a-t-il martelé. Se disant choqué par l’acte posé par l’un des leurs, l’Honorable Boris Mbuku Laka a demandé que le Ministre soit libéré, avant qu’une autre solution soit envisagée. A Henry Thomas Lokondo de réagir : ‘‘Honorable Président, c’est la mort dans l’âme que je constate ces faits. Si le cas Fayulu, dans le passé, n’était pas sanctionner, nous ne devons pas laisser ces genres de fautes se répéter. La bonne gouvernance se mesure aussi par rapport aux respects des textes qui nous régissent. Donc, laissons le Ministre partir et que le bureau en tire les conséquences’’. Côté opposition, les Députés estiment que dès lors que la question orale avec débat est déposée au bureau, elle n’appartient plus à son initiateur, mais plutôt à toute la représentation nationale, car, chaque député voudra poser des questions par rapport à son appréhension des faits. ‘‘Honorable Président de l’Assemblée nationale, la question est d’intérêt national. Ce ne pas parce que l’initiateur n’est pas là que nous n’allons pas débattre. Puisque le Ministre est présent, donner l’occasion à la représentation nationale d’en savoir un peu plus sur la question de Kampala’’, a soutenu l’Honorable Fabien Mutomb, Vice-président du Groupe Parlementaire UDPS & Alliés. Un autre Député national de l’opposition soutient l’hypothèse selon laquelle cette question orale ne concerne pas seulement l’opposition ou encore la majorité. C’est une question qui intéresse toute la République. ‘’Président, le Ministre a sûrement déjà préparé un exposé pour éclairer les élus. Nous souhaitons qu’il le lise parce qu’il ne peut pas rentrer alors qu’il a l’occasion de nous faire lecture’’, a-t-il dit.
Posted on: Thu, 28 Nov 2013 06:37:14 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015