Nouvelle n° 11 : Il était une fois, dans une campagne du Nord de - TopicsExpress



          

Nouvelle n° 11 : Il était une fois, dans une campagne du Nord de la France, un petit pigeon au plumage gris tout à fait banal. Cependant, ce pigeon n’avait pas les mêmes pensées que ses camarades. Il refusait souvent toute la nourriture que les humains lui proposaient, il préférait ce qui était naturel. Ce petit pigeon était tombé amoureux d’une jolie colombe au plumage blanc comme la neige. Mais la colombe ne l’aimait pas. Elle était amoureuse d’un aigle, qui impressionnait toutes les femelles grâce à sa stature imposante et son plumage éclatant. Le petit pigeon était follement jaloux de cet aigle, mais il ne pouvait rien faire, il voulait avant tout que sa colombe soit heureuse, peu importe le prix. Mais il n’avait pas confiance en cet aigle. Par le passé, il avait appris que ce genre de personnage jouait beaucoup avec les femelles. Il cherchait souvent à en féconder un maximum, sur toute la surface de la planète. Le petit pigeon n’avais jamais compris ce qu’il avait à y gagner, et il s’était jurer de ne jamais finir comme ça. Il avait averti sa colombe déjà plusieurs fois, mais celle-ci n’en avais que faire. Pourquoi croire un vulgaire pigeon lorsque l’on peut être avec un aigle, quitte à devoir se faire féconder, cela avait tout de même plus de qualité. Au fur et à mesure du temps, notamment a cause de sa vi difficile, le petit pigeon avait accumulé la tristesse, puis la haine du monde qui l’entourait, mais il gardait tout cela profondément enfui en lui, espérant toujours voir sa condition s’améliorer. Il attendait déjà depuis plusieurs années que cette amélioration arrive, et il l’attendait toujours. Il avait par le passé rencontrer une petite hirondelle avec qui il s’entendait parfaitement bien. Mais son ami rouge gorge en était lui aussi amoureux. Il avait donc pris la décision de travailler pour que la petite hirondelle tombe amoureuse du rouge gorge, et qu’ils puissent vivre ensemble. Il avait du changer de nid après la destruction de son nid d’origine. Il avait donc perdu de vue son hirondelle et son ami le rouge gorge. Quelques années plus tard, il les avait retrouvés, mais tout avait changé. L’hirondelle lui avait avoué avoir éprouvé de l’amour pour lui, cela avait brisé le petit pigeon. Il était passé tout prêt de l’amélioration. La petite hirondelle ne l’aimait plus, même si cette dernière n’avait pas pu lui trouver un remplaçant. Les vents lui avaient ensuite amené une magnifique corneille au plumage noir comme le plus concentré des pétroles. Il en était tombé fou amoureux, mais cette dernière avait joué avec son cœur, et elle l’avais violemment jeté. Pourtant, le petit pigeon y avait cru. Ils avaient passés des nuits entières ensemble, séparés par une vitre, mais ils se parlaient tous les soirs. La corneille s’était plusieurs fois endormies devant lui, et cela l’avais amené à se faire des idées. La chute avait été horrible, pourtant il s’était relevé et avait continué sa vie. Puis il avait rencontré sa magnifique colombe, avec ses magnifiques yeux bleus, et sa capacité à être particulièrement attirante. Le petit pigeon, qui s’était juré de ne plus aimé, avait été vite séduit, et n’avait pas pu contrôler son cœur. Il était de nouveau tombé amoureux. Mais la colombe ne l’aimait pas, tout du moins pas autant que lui. Elle avait été pendant un temps avec un merle, très égoïste, très jaloux, et surtout très porté sur la fécondation. Cette histoire n’avait pas durée longtemps, mais le petit pigeon avait soutenu cette relation, même si au fond de lui, il aurait bien vu le merle passé sous les roues d’une voiture. Cela s’était terminé en partie à cause de ce sentiment de jalousie. Mais était-ce seulement ça ? La colombe avait peut être jeté son merle pour se consacré à l’aigle. C’était un mystère pour le petit pigeon, et celui-ci ne voulait pas y penser. Tout ce qu’il voulait, c’est passé le restant de ses jours avec la colombe, et rien d’autre. Il était prêt à tout pour elle, quitte à mourir pour sauver sa vie. La colombe était en effet malade, et si le petit pigeon devait mourir pour effacer cette maladie, alors il le ferait. Un jour, alors que le petit pigeon, qui était écrivain dans ses heures perdues, et qui aimais particulièrement écrire des poèmes et des textes à sa petite colombe, il avait eu l’idée d’écrire un texte à l’aigle, pour lui exposer sa situation. Rien de méchant n’était prévu, d’ailleurs il s’était relu plusieurs fois pour ne rien écrire d’offensant. Il espérait pouvoir lui faire comprendre ce qu’était la colombe pour lui. Cependant, l’aigle ne l’entendit pas de cette oreille, et il vint à la rencontre du pigeon, accompagné d’un vautour et d’un faucon. Les trois rapaces commencèrent à agresser le petit pigeon, qui n’avait rien fait de méchant, encore une fois. Il avait juste tenté d’expliquer à l’aigle ce qu’il ressentait pour la colombe et l’avait même encouragé à ne pas être jaloux de lui, et la seule chose qui comptait pour le petit pigeon était le bonheur de la petite colombe. Les trois rapaces lui arrachèrent quelques plumes, pour commencer, avant de lui casser une aile, et une patte. Ils lui crevèrent un œil pour finir, puis s’en allèrent en laissant le petit pigeon baigné dans une mare de sang. A l’agoni, il pensa à sa maman, qui l’avais très bien élevé, lui avait inculqué le respect des femelles, et avait ensuite subit les foudres de son beau-père, un toucan peu respectueux des femelles et qui était adepte de l’alcool. Il pensa aussi à sa grand-mère, sa deuxième maman, en quelque sorte. Le petit pigeon n’avais pas eu de père, ce dernier ne l’ayant jamais reconnu comme son fils et ayant trompé sa mère avec quelques autruches de ci de là. Sa grand-mère qui lui avait donné des conseils sur la vie, sa grand-mère qu’il avait vu presque mourir alors qu’il était jeune. Il pleura, les larmes de tristesses se mêlant à son sang qui continuait à couler. Sa vision commença à se troubler, et la douleur se fit de plus en plus ténue. Allait-il mourir ? Pour avoir écris une lettre d’encouragement à son presque rival de cœur ? Le petit pigeon vit une lumière blanche au dessus de lui. Il avait entendu parler de cette lumière que les oiseaux moribonds voyaient juste avant de mourir. Puis il vit sa grand-mère, lui tendant la main, puis elle le serra dans ses bras, et l’accueillit auprès d’elle au paradis des oiseaux. Le petit pigeon était mort, violenté par un faux rival et ses amis, amoureux d’une magnifique colombe. Son cœur s’arrêtât de battre, alors qu’il ne battait plus que pour la petite colombe. Il ne pourrait plus jamais aimer, et n’aura jamais été aimer.
Posted on: Mon, 07 Oct 2013 23:12:31 +0000

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