Nouvelle république Vienne ce lundi 2 décembre Lan prochain, - TopicsExpress



          

Nouvelle république Vienne ce lundi 2 décembre Lan prochain, nous serons dans une situation difficile Yves Jean tire la sonnette dalarme. - Yves Jean tire la sonnette dalarme. Yves Jean tire la sonnette dalarme. Yves Jean tire la sonnette dalarme. Le président de l’université de Poitiers, Yves Jean, demande à l’État décideur de payer. Sinon la situation risque d’être difficile à tenir. Yves Jean, le président de luniversité de Poitiers, a tiré la sonnette dalarme en exposant publiquement (lire notre journal de lundi 25 novembre) les difficultés financières auxquelles est confronté létablissement quil dirige. Lors du dernier conseil dadministration, réuni en séance plénière, le 22 novembre, les membres ont demandé solennellement à lÉtat « de tenir ses engagements quant au financement de la masse salariale. » LÉtat décideur, lÉtat payeur Pour le président Yves Jean, le compte nest pas bon: il va falloir débourser plusieurs millions deuros: « Nous avons mis en place, à la rentrée, rappelle-t-il, larrêté licence pris par le ministre de tutelle de lépoque, Valérie Pécresse, qui a fixé les maquettes de licence à 1.500 heures. » Deux UFR (Unité de formation de recherche) sont concernées à Poitiers: Sciences humaines et art et Lettres et langues qui disposaient dune offre pédagogique de 1.350 heures. « Les professeurs font donc des heures complémentaires », note Yves Jean. Autres décisions qui plomberaient les comptes: laugmentation du volume horaire des programmes pédagogiques nationaux qui, pour, luniversité de Poitiers, représente 3.000 heures pour les deux IUT de Poitiers et Angoulême; la titularisation des contractuels dans le cadre du plan Sauvadet. Au 1er janvier 2014, 50 personnes de luniversité changeront de statut. Coût annoncé: 1,2 M€ La revalorisation des personnes en catégorie C, voulue par Maryse Lebranchu, ministre de la Réforme de lÉtat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, coûterait 300.000€ à létablissement poitevin. Et avec « la diminution en 2013 des dotations à hauteur de 800.000€ » la coupe serait pleine sans oublier le GVT (Glissement vieillesse technicité), qui engendrerait une dépense pour luniversité de Poitiers d1.500.000€. Bref, lardoise devient salée pour Yves Jean qui rappelle à lÉtat ses missions: « LÉtat décideur, lÉtat payeur ». Sauf que lÉtat risque de faire la sourde oreille. Ce qui rend les choses compliquées: « Lan prochain, nous serons dans une situation difficile », alerte le gestionnaire Yves Jean tout en précisant son souhait de « maintenir une capacité dauto financement ». Luniversité a injecté 1,2 M€ au chapitre du renouvellement pédagogique et 10,3 M€ dans limmobilier (bâtiment chimie, GU3, façades Droit et lettres). Yves Jean dit ne pas être seul à tirer la sonnette dalarme: 16 autres présidents ont fait le même constat. « Luniversité de Saint-Quentin est en grande difficulté, Paris 1 a zéro jour de fonds de roulement, Montpellier va fermer Béziers », annonce-t-il. La France compte plus de 80 universités publiques. Didier Monteil
Posted on: Mon, 02 Dec 2013 08:03:37 +0000

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