Nul ne pouvait croire que la décision prise par les autorités - TopicsExpress



          

Nul ne pouvait croire que la décision prise par les autorités gabonaises, relative à la démolition de la Fondation Jeanne Ebori rencontrera autant de résistances. La fameuse Fondation refuse catégoriquement de disparaitre ; elle donne du fil à retordre à la société Entaco, chargée de la démolition de ce géant. A l’entame de l’année 2013, il a été décidé de dynamiter l’immeuble de la Fondation, en raison de plusieurs dangers qu’il représentait (présente de l’amiante, d’eau souterraine) pour le personnel soignant, les patients et les populations environnantes. La première tentative de démolition entreprise par Entraco a complètement échoué. La méthode utilisée consistait à former un tas de gravats d’une certaine hauteur, sur lequel devait escalader un engin. Mais celui-ci a chuté du haut du tas de gravats. Le conducteur, grâce à la vigilance, est sorti la vie sauve. La société Entraco prévoit ensuite une autre méthode, dite de «basculement sécurisé à l’aide des explosifs » ou dynamitage, qui sera mise en exécution ce dimanche 27 octobre 2013. Cependant, ce dynamitage prévu le 27 octobre sera-t-il mis en exécution ? Les anciens habitants du quartier Louis relèvent un certain nombre de problèmes qui pourraient compliquer la démolition de la Fondation. Dans un premier temps, l’immeuble, construit il y a 25 ans, avait été bâti sur un marécage et en dessus, coule une rivière se déversant au pont Deemin. Ensuite, lors de la première tentative de démolition, les populations environnantes avaient été envahies par la poussière, le bruit assourdissant des engins et les tremblements. Surtout, certaines maisons se sont fissurées. En face du chantier de démolition de la Fondation, celui de la Marina de Port- Môle, exécuté par la société chinoise, China Harbour Engineering Company (CHEC). Autour de ces deux chantiers, des histoires mystiques et fantastiques sont nombreuses. A plusieurs reprises, les ouvriers affirment avoir aperçu un géant serpent multicolore, complètement inconnu, se jetant dans la mer ou rentrant au pied du fromager que la clôture du chantier contourne. Quelle est cette espèce de serpent géant en zone tropicale qui vit dans les eaux salées de la mer ? Histoire incroyable mais vraie ! Plus mystérieux encore, les ouvriers du chantier disent avoir filmé et photographié le serpent à plusieurs reprises, à l’aide de téléphones portables, mais aucune prise d’images n’a réussi. Le serpent n’apparait pas dans les caméras et appareils photos. D’ailleurs, le contournement du fromager par la société chinoise tient sur une explication plausible. Autour de ce fromager, il existerait un sanctuaire qui regorge de nombreux objets ancestraux et mystiques appartenant à l’ethnie Mpongwè, très présente au quartier Louis. Selon certains habitants de ce quartier, le chantier ne peut se poursuivre sans l’organisation préalable d’une cérémonie rituelle afin solliciter l’approbation des ancêtres, encore moins l’abattage du fromager. Pourtant, l’organisation de cette cérémonie était prévue entre le 18 et le 20 octobre dernier, mais on ignore les raisons de son renvoi. Or, les Myènè sont catégoriques : si la cérémonie rituelle n’est pas organisée, la démolition de la Fondation Jeanne Ebori enregistrera de nombreux morts. Attendons donc le 27 octobre 2013 à 11 heures, un dimanche, jour à forte « connotation religieuse » en plus. Source : Gabonédito
Posted on: Mon, 28 Oct 2013 07:21:12 +0000

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