OPERATION ‘’OSONS POUR SAUVER NOTRE PATRIE !!!‘’ INTERVIEW - TopicsExpress



          

OPERATION ‘’OSONS POUR SAUVER NOTRE PATRIE !!!‘’ INTERVIEW parue AU QUOTIDIEN LE nouveau COURRIER Numéro 825 DU 11/07/2013 FRANCK TOTI : Bonjour M. le Ministre. Comment portez-vous depuis votre exil ? CHARLES RODEL DOSSO : Salut frère. Je vais très bien. Dieu merci F.T : Plus de deux semaines après le démarrage de l’opération ‘’osons pour sauver notre patrie‘’, Quel bilan à mi-parcours ? C.R.D : L’opération avance de façon admirable. La population réagit agréablement bien. Les affichages de l’appel se font un peu partout. Nous en sommes heureux. Toutefois, il en faut plus. C’est ce pourquoi, nous voulons profiter de la tribune que vous nous offrez pour demander à la population de participer davantage à cette opération. Il s’agit simplement pour chaque ivoirien de se procurer une copie de l’appel, en faire des photocopies et les afficher dans les coins de rue tout en donnant une copie au voisin. Après quoi, se payer un sifflet et garder l’écoute. Ce sont des actes simples mais ô combien importants. L’affichage marque notre détermination à sortir de la servitude dans laquelle l’Extérieur et ses sbires ivoiriens nous plongent par la peur d’une part et d’autre part, nous contribuons à annoncer chacun avec conviction et certitude que l’Eternel depuis son trône s’est levé pour nous délivrer. C’est un acte prophétique simple. Nous gardons l’assurance de ce que les ivoiriens, dans une concurrence utile continueront d’apporter leurs pierres à l’édifice de notre délivrance. Ce, en affichant simplement quelques copies dudit appel. Ainsi, comme un seul homme, ensemble, aurons-nous proclamé la manifestation future de la puissance de l’Eternel notre Dieu dans la patrie qu’Il s’est choisi. Ensuite, gardant le silence, observons si Dieu dans sa fidélité n’est pas capable de miracle. Pour avoir la copie de l’appel, un petit mot à [email protected] suffit pour recevoir une copie les minutes qui suivent. Mieux, il est loisible à chaque ivoirien de le télécharger sur ma page facebook dont la couverture du journal est faite dudit appel. Pour finir, je dirai que le bilan est largement positif pour un début. C’est un résultat satisfaisant. Cependant, il faut l’améliorer. Pour se faire, vu les besoins pour les impressions et le déplacement, toute manifestation de bonne volonté susceptible de nous permettre d’avancer est la bienvenue. F.T : Pouvez-vous revenir en quelques mots sur les enjeux de cette campagne ? C.R.D : Au-delà de la dimension prophétique, proclamer l’avènement imminent de l’Eternel dans notre nation, c’est une campagne de sensibilisation et de mobilisation. Elle vise d’une part à prévenir la nation ivoirienne des risques de sa disparition prochaine du fait de la gouvernance de Ouattara et d’autre part, inviter l’Ivoirien à se battre pour parer à cette éventualité. Car, si nous ne faisons rien, nous aurons accepté de mettre notre nation sous domination du Burkina Faso et admis de faire de notre pays le réservoir de richesse de la France et de ses bras séculiers africains pendant que l’Ivoirien ploie sous le poids de la pauvreté. Par la naturalisation à gogo, Ouattara est en voie de transformer notre pays en un autre Kosovo. Il veut faire de nous des étrangers, des esclaves sur nos propres terres. Convoyer et naturaliser des millions de Burkinabè dans un but exclusivement électoraliste marquera la fin de notre existence en tant que nation et fera de notre pays un prolongement du Burkina Faso comme Ouattara l’a annoncé en 1992. Il est indiqué que l’Ivoirien sache dit non à cette mort programmée. Ce projet doit être combattu vigoureusement, sans aucune retenue, par tous les ivoiriens, au-delà des cloisons politiques usuels, au risque d’être à jamais une nation vassale du Burkina Faso. Notre acharnement à ce combat est d’autant plus nécessaire qu’avant même de nous engloutir totalement par la naturalisation collective à venir, l’annexion de nos terres et de nos exploitations agricoles, objets de convoitise des multinationales et des burkinabè choque et interpelle l’Ivoirien. Ni au PDCI, ni au FPI, ni à l’UDPCI, ni au RDR, ni aux forces nouvelles (ex-rébellion armée), etc., aucun ivoirien ne peut et ne doit l’accepter. De plus, par cette campagne, nous voulons inviter la population à se déterminer pour qu’ensemble nous mettions fin aux martyrs dont nous sommes collectivement victimes. Ce, au-delà de tout clivage, idéologique et ethnique car il s’agit de sauver la Côte d’Ivoire sans laquelle aucun intérêt ivoirien ne peut s’exprimer. La bataille sera âpre. Mais la bonne nouvelle est que Dieu nous fait grâce de la victoire. Elle est acquise dans le spirituel car Dieu a déjà vaincu l’ennemi à notre profit. Il veut maintenant matérialiser physiquement cette victoire mais avec l’apport de chacun de nous, heureux bénéficiaires. Aussi, Dieu s’est-il disposé à nous donner un signe. Un signal fort, tangible et irréfutable pour nous donner l’assurance de cette victoire afin d’aller courageusement au-devant de l’ennemi. Dans l’attente de ce signal, sanctifions-nous, fortifions-nous, armons-nous de courage et soyons debout, en éveil. Dieu dans sa grande miséricorde a entendu nos pleurs et dans sa fureur a décidé de nous délivrer. Toutefois, les circonstances et le temps de la délivrance Lui appartiennent. Préparons-nous de sorte à ne pas être surpris. Dans cette bataille, aucun compromis avec la France n’est possible, nous sommes à la porte de notre indépendance véritable. Il faut y croire. F.T : Pourquoi dites-vous qu’il ne peut y avoir aucun arrangement avec la France? C.R.D : Dieu nous connait mieux que nous-mêmes. Il savait combien de fois notre intelligence et notre sagesse nous handicaperaient devant les obstacles auxquels nous devrions faire face dans cette crise. Il l’a si bien compris que pour nous galvaniser, nous fortifier dans l’épreuve qu’Il ne nous a point caché les choses à venir. Ce, afin que nulle n’ignore l’origine, l’auteur et l’acteur desdites choses, le maître de notre victoire. De sorte que nulle ne se laisse séduire par son intelligence et par sa sagesse mais que tous, ensemble, confessons la puissance de l’Eternel des armées au jour de son avènement dans notre nation. C’est à juste titre que l’Eternel dit en Esaïe 48(3-5) : « Dès longtemps j’ai fait les premières prédictions. Elles sont sorties de ma bouche, et je les ai publiées : Soudain j’ai agi, et elles se sont accomplies. Sachant que tu es endurci, Que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d’airain. Je t’ai annoncé dès longtemps ces choses, je te les ai déclarées avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne dises pas : C’est mon idole qui les a faites, C’est mon image taillée ou mon image en fonte qui les a ordonnées ». C’est au nom de ce principe divin, que Dieu n’a pas manqué de mettre sa parole dans la bouche de ses serviteurs pour préparer ses bien-aimés à affronter victorieusement l’épreuve. Certains prophètes au nombre desquels, Koné Mamadou Malachie, useront d’euphémisme pour voiler la cruauté de l’épreuve qui se profilait à l’horizon. Pour se faire, Malachie dira pour amoindrir notre choc que la France et la rébellion auront un semblant de victoire. A contrario, d’autres dont Dali Claude, diront crûment que Gbagbo tombera au profit de la France qui installera la rébellion au pouvoir en un premier temps mais que l’Eternel lui-même agira dans sa grande souveraineté pour rétablir la justice dans sa totalité en terre éburnéenne. Plus encore, le matin du 11 avril 2011, le jour même de la chute de son oint, en vue de fortifier ses enfants dans cette épreuve glorieuse qui devrait commencer, Dieu annonçait, parlant de la nation ivoirienne à venir, par le biais d’Esaïe 2 (2-4) : « Il arrivera, dans la suite des temps, Que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes. Qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob. Afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Il sera le juge des nations, L’arbitre d’un grand nombre de peuples. … » La parole annoncée n’exclut nulle part la France du jugement. Mieux, la nouvelle Côte d’Ivoire promise par l’Eternel en Esaïe 2 est une nation de référence pour les autres nations où chacune viendra s’instruire et non une nation à la remorque d’une puissance colonisatrice. La Côte d’Ivoire nouvelle ne continuera pas d’enrichir l’occident pendant qu’elle-même s’appauvrir et ses enfants meurent de misère. Dieu nous promet une Côte d’Ivoire totalement libre à la fin de nos souffrances, une nation prospère jouissant de toutes ses richesses au profit de ses enfants. C’est une grâce divine. Elle seule nous suffit. Aussi, n’avons-nous pas besoin de modèle dès lors que Dieu nous en fait la promesse. Ne demandons pas comment y parvenir du fait de notre faiblesse ? C’est à notre faiblesse que Dieu prend plaisir. C’est en elle qu’Il se glorifie (2 CO 12-9). Dieu n’exécute pas sa parole en partie et ce n’est pas dans notre nation qu’il le commencera. Depuis le 11 avril 2011 que cette crise sévit avec acuité, que l’humiliation est à son comble, Dieu a-t-il manifesté sa puissance dans la crise ? Si oui, même s’Il n’a pas encore achevé, accompli parfaitement sa promesse, on peut s’assurer qu’Il le fera. Dans le cas contraire, l’Eternel des armées, le Dieu tout puissant aura menti. Pour se faire, faisons la rétrospective des événements depuis cette date. Et, observons la présence ou non de Dieu dans le combat. Le 11 avril 2011, le Président Laurent Gbagbo et les siens sortent vivants des cendres de sa résidence totalement détruite par les bombes de l’armée française. Nulle intelligence ne pourra s’approprier cela. C’est un miracle divin. Même les athées n’ont pas manqué de le confesser. Depuis cette date jusqu’au jour d’aujourd’hui, la providence divine se manifeste sans compter. Et M. Ouattara devrait en être l’ineffable témoin. Sans l’aide d’aucune main, Ouattara perd ses indécrottables soutiens dans la tragédie ivoirienne les uns après les autres. Wade parti le 25 mars 2012, Sarkozy le 6 mai 2012 et Jean Ping le 15 juillet 2012. Chacun, face à des imprévus. Nulle ne peut s’attribuer la gloire de ces changements inattendus si ce n’est l’Eternel des armées qui les avait prédits. Mieux encore, aux élections du 07 décembre 2012 le soutien de M. Dramane Alassane Ouattara à Nana Akuffo Addo en vue d’avoir la peau des refugiés politiques au Ghana s’est également soldé par un échec inimaginable pour le commun des humains. Son poulain en dépit de sa popularité et des fonds colossaux des contribuables ivoiriens reçus, n’a pu passer le premier tour. L’inattendu John Dramani, arrivé à la Présidence seulement quatre mois avant les élections suite au décès de son prédécesseur, a eu raison de l’Addo ghanéen en un coup sec. Gloire à l’Eternel Dieu qui préservait ainsi ses enfants de la foudre qui s’amoncelait sur leur tête. Par ailleurs, l’échec de Ouattara aux jours de son semblant de victoire tel que prédit est totalement établi. Sa gestion scabreuse de l’Etat a mis à découvert le mythe Ouattara dans toute sa laideur sous le regard désillusionné de ses inconditionnels soutiens. Les flagorneries de l’homme du 11 avril ont désormais de la peine à masquer ses insuffisances. Béni soit l’Eternel. Pendant que son impopularité prend l’ascenseur, la présence du président Laurent Gbagbo à La Haye, semble de plus en plus préjudiciable à Ouattara et ses courtisans. Pourtant, l’on se souvient comme si c’était hier que son transfèrement à La Haye le 29 novembre 2011 a suscité une liesse populaire de ses partisans. Même le conseil des ministres du 30 novembre 2011 n’a pas dissimulé sa joie devant ce qui devrait être perçu comme le malheur d’un concitoyen. Aujourd’hui, la CPI, complice de Ouattara est dans une confusion sans précédent. Lors du jugement récent, son procureur, Mme Bensouda n’a pas manqué de commettre une faute que même une débutante aurait évité. Ainsi, a-t-elle mis à nu tout le complot contre Laurent Gbagbo. Prendre des images des horreurs au Kenya, connues de tous sur les réseaux sociaux et les affectées à l’innocent Laurent Gbagbo n’est pas passé inaperçu. Depuis lors, tous les comploteurs sont dans la tournante. Là encore, on ne peut que rendre gloire à Dieu. Mieux, alors que la décision rendue par les juges le 03 juin semble renfermer des controverses qui font le chou gras des polémistes juridico-politiques, la touche de l’Eternel Dieu est imparable. Il a établi l’innocence de son serviteur et l’a maintenu loin de la poudrière ivoirienne. Le temps de Sa justice. Car, en réalité ce que l’homme aura semé, il le moissonnera dit La Parole. Ouattara n’a semé que mort et désolation en Côte d’Ivoire. Je serai étonné que cela ne lui retombe pas là-dessus. Que gloire soit rendue au justicier parfait, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Ainsi d’avril 2011 jusqu’au jour d’aujourd’hui, tout se passe comme si Dieu s’est attelé à déboulonner ou ébranler les appuis extérieurs de l’homme du 11 avril avant de s’attaquer à lui-même. Par conséquent, La Parole annoncée est lentement mais sûrement en accomplissement. Aussi, nous est-il possible de dire sans aucun risque de nous tromper que Dieu est à l’œuvre dans notre nation. Il accomplira totalement et parfaitement ses promesses. Aussi, Ouattara sera-t-il brisé sans l’aide d’aucune main comme promis par Dieu. Ni sa protection qu’il ne cesse de renforcer, ni la multitude de ses enchantements n’y pourront rien. Il n’y a aucune alternative ! Face à cette évidence désormais perceptible du commun des mortels, les intelligences qui n’ont cru en rien hier, dans un scepticisme, une incrédulité digne d’une défiance à l’Eternel, s’interrogent maintenant sur l’attitude de la France face au bouleversement à venir. Pis, ils s’imaginent des scénarii avec la France comme pivot. Je veux une fois de plus rappeler que la parole de Dieu ne s’exécutera pas en partie. Dieu a décidé de nous délivrer de toutes tutelles, nous rendre libre, véritablement et totalement. La France n’aura pas un meilleur sort dans le conflit ivoirien que son paravent dans la reconquête de notre nation. Il revient à la population d’ouvrir grandement les yeux afin qu’elle ne se laisse pas abuser par des pions de la France au jour de notre délivrance. Il n’y pas d’intelligence qui tienne. Les jeux politiques ont montré leurs limites. Dieu nous tend une délivrance totale. Il suffit simplement d’y croire et marcher vers elle le temps venu. Même la France n’y pourra rien. L’Eternel des armées n’est-il pas souverain ? F.T : Cette action ne fait-elle pas de vous un déstabilisateur du pouvoir en place ? C.R.D : Etre déstabilisateur du déstabilisateur, par le principe de la positivité de la double négation, j’aurais été heureux d’être stabilisateur de la Côte d’Ivoire. Mais, malheureusement pour nous et heureusement pour ce qui est installé Abidjan comme pouvoir depuis le 11 avril 2011, nous n’avons jamais été nourris aux mamelons de la violence. Ni politique, ni armée. Nous avons été plutôt enseignés à nous battre par l’usage du verbe et des arguments démocratiques et populaires. Ouattara fait toujours l’effort de coller aux autres sa nature guerrière, de meurtrier. De toutes les façons, la bible est formelle, qui règne par l’épée périra par l’épée. M. Ouattara a conquis le pouvoir par les armes dans le sang de milliers voire de millions d’innocentes personnes. Il le gère par les armes dans une violence inouïe. Je ne serai pas surpris qu’il chute par les armes. Seulement, moi, je n’en suis pas porteur. Mais, frère Toti, la Côte d’Ivoire jusqu’à preuve de contraire admet la pluralité d’expression. Nous ne sommes pas d’accord qu’on nous enterre pendant que nous sommes encore vivants. Nous refusons qu’on enterre notre nation, qu’on mette fin à l’existence de la Côte d’Ivoire avec notre complicité. Notre conscience en demeurera à jamais affectée et les générations futures nous en voudrons d’avoir participé à l’assassinat de notre pays ou l’avoir subi passivement. Nous avons décidé de lutter. Même si nous devons en mourir, nous irons vers l’au-delà avec l’assurance et la fierté d’avoir tout essayé pour sauver notre mère patrie. C’est à ce combat que nous invitons les ivoiriens sans exclusion. La Côte d’Ivoire appartient aussi bien au FPI qu’au PDCI, autant au RDR qu’à l’UDPCI et aux forces nouvelles (ex-rébellion) qu’à quelque autre parti que ce soit. Elle est la mère nourricière de l’ensemble des ivoiriens et c’est ensemble que nous devons la défendre. Dans notre diversité nous devons faire barrage à l’assassinat programmé de notre nation. Tel est notre engagement. Si c’est cela être déstabilisateur, je suis fier de l’être. F.T : Vous n’avez de cesse clamé que nous sommes encore de plein pied dans le contentieux électoral. Aujourd’hui, le CNRD en parle de plus en plus. Quelles sont vos impressions ? Pourquoi n’en parlez-vous pas dans cette campagne ? C.R.D : C’est vrai que j’en ai souvent parlé. Mais vautré dans l’exil, à une distance mesurée de la machine à tuer mise en place à Abidjan. Quel mérite ai-je face à ceux qui prennent leur courage à deux mains pour poser le problème de fond de la crise actuelle dans la chaudière abidjanaise. Je félicite le CNRD. Je veux bénir Dieu pour ses serviteurs, le Doyen B.B. Dadié et sa secrétaire générale, la présidente Ago Marthe qui, eux ont le mérite d’aborder ce sujet malgré leur proximité avec les baïonnettes meurtrières de Ouattara. Je demeure admiratif face à ce courage et je suis convaincu que les ivoiriens le sont encore plus. Puisse Dieu permettre que leur engagement fasse école dans l’arène politique ivoirienne actuelle! Ce n’est donc pas ce que chacun aura dit et fait qui importe mais notre capacité à nous unir pour faire triompher la Côte d’Ivoire en danger de mort. Et surtout, chacun dans le rôle que Dieu voudrait bien lui assigner au temps précis de l’ultime bataille. Car, c’est Lui qui est à l’œuvre. C’est à Lui seul le triomphe et la gloire à venir. Aussi, l’apôtre Paul pouvait-il dire en 1 CO 3-6 : « J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître ». Mieux encore, je suis tenté de dire comme Jean Baptiste, un homme ne peut recevoir que ce qui lui a été donné du ciel (Jean 3-27). J’ai pu en parler hier certainement par une grâce du ciel. Il n’est pas exclu que Dieu dans sa souveraineté, donne à quelqu’un d’autre d’agir par la même grâce pour l’accomplissement de sa parole. En tout état de cause, bénissons toujours Dieu, regardons qu’à Lui seul et demeurons à l’écoute de l’instrument qu’Il se serait librement choisi. Une Jeanne d’Arc peut-être. Pourquoi pas ? Pour le reste, suivons le mouvement de l’Esprit de Dieu et donnons-nous la main en dehors de toutes considérations politiques et ethniques pour sauver ensemble notre nation. F.T : Quel mot de fin ? C.R.D : Je veux modestement rappeler aux uns et autres une fois de plus, de ma voix inaudible, que la crise ivoirienne est hautement spirituelle. Par cette crise, Dieu appelle notre nation en jugement. Un jugement qui n’est ni pour le FPI, ni contre le RHDP, même pas contre les forces nouvelles (ex-rébellion). Nous sommes face à une justice divine. Dieu s’est résolu à fondre son épée sur les forces du mal qui se sont accaparées la Côte d’Ivoire, une nation qu’Il s’est choisi. Une justice face à laquelle les attelages politiques apparents n’ont aucune valeur mais plutôt les affinités spirituelles obscures qui s’étalent au-delà des frontières idéologiques visibles. Ce jugement court vers son terme et ne nous y trompons pas, l’agent principal, le fouet que Dieu a utilisé pour châtier la Côte d’Ivoire impénitente sera brisé. Alassane Dramane Ouattara n’y échappera pas. Ses complices dans la mise de notre nation sous domination des forces des ténèbres non plus. Qu’ils soient partenaires ou adversaires politiques, chacun paiera. A ceux qui se sont alliés physiques à lui dans l’ignorance de sa mission spirituelle, je dirai comme Paul pouvait dire aux Hébreux en Heb 4-1 : « Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard ». Pendant que l’Eternel dans sa grande miséricorde donne encore le temps à ses enfants de se repentir, tirons le meilleur profit de cette tendresse divine. Sinon, pleurs et désolation sont à nos portes. A l’ensemble des ivoiriens. Dieu s’est résolu à nous libérer par sa grâce. Côte d’Ivoire, ton Dieu marche vers toi pour te relever de tes meurtrissures. Sanctifie-toi, purifie-toi pour le recevoir. L’Eternel ton Dieu après avoir vaincu l’ennemi dans le spirituel, s’est résolu à matérialiser ta victoire avec ta contribution. Lève-toi, arme-toi de courage et attends son signe. Un signal fort, tangible et irréfutable. A ce signal, en dehors de tout clivage, tu avanceras pour matérialiser ta victoire. Seule, notre spontanéité sera notre salut. Union, Foi, Courage, nos leitmotive. Que Dieu nous bénisse.
Posted on: Sat, 27 Jul 2013 18:37:27 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015