Obama instigateur des révoltes dans les pays arabes : Depuis le - TopicsExpress



          

Obama instigateur des révoltes dans les pays arabes : Depuis le discours d’Obama au Caire en 2009, le Monde arabe est en ébullition. Ce qui nous a été vendu comme une marche vers la démocratie est un bain de sang entre barbares et tyrans. Comme d’habitude, les civils sont les éternelles victimes du déchainement de la folie. Après que les occidentaux ont participé aux destitutions de Ben Ali en Tunisie, Moubarak en Egypte, puis au meurtre de Kadhafi en Lybie, les frères musulmans ont pris le pouvoir par les urnes. Simulacre de démocratie avec ces élections qui eurent lieu en Tunisie, en Lybie ou en Egypte puisque les oligarchies familiales n’avaient pas laissé de place à une quelconque opposition politique crédible. Ne restaient que les organisations œuvrant dans le domaine social et le secteur religieux, toutes ou presque émanant de la confrérie des « Frères ». Il n’était point besoin d’être devin pour comprendre que cette gigantesque manipulation était un cadeau offert aux pétromonarchies, grands créanciers de l’occident. Puisqu’il n’y avait aucune alternative politique, la confrérie des Frères Musulmans était la seule suffisamment implantée dans la population pour remporter dans les urnes des élections gagnées d’avance. Ben Ali, Moubarak et même Kadhafi, tous ceux qu’on recevait il n’y a pas longtemps en grande pompe devenaient tout d’un coup personae non grata. On découvrait hallucinés qu’ils étaient des tyrans. Il fallait les liquider pour répondre au bon vouloir de nos créanciers qui ne sont ni moins tyrans, ni moins antidémocratiques. C’est ainsi qu’en lieu et place de « dictateurs » autoritaires et nationalistes, les USA et leurs alliés, leurs préférèrent des Islamistes « transnationaux » représentant un Islam sunnite intégriste, celui la même qui règne dans ces pétromonarchies. Pour ceux qui ne comprennent pas cet engouement occidental envers les islamistes radicaux financés par l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït et quelques autres monarchies richissimes, il faut rappeler que, chaque mois, les pays occidentaux payent des milliards de dollars pour être approvisionnés en pétrole et en gaz. A l’inverse, ces pays du golf persique, très peu peuplés puisqu’ils ne comptent au total que 33 millions d’habitants, ne représentent pas un marché économique potentiellement important pour l’occident. Mis à part dans le secteur du luxe et du High Tech, il n’y a rien à leur vendre à part des armes. A un rythme soutenu depuis la fin des années 80, ces dictatures monarchiques, gros fournisseurs et petits clients, investissent en occident à coups de milliards dans tous les secteurs d’activités, du football aux media en passant par les armes, l’hôtellerie de luxe, la distribution ou la haute technologie, récupérant ainsi bien plus, que le peu d’argent qu’ils dépensent. C’est ainsi que les « démocraties occidentales », largement débitrices de ces pays ont bien du mal à ne pas accéder à leurs demandes. Au final, le seul moyen de rééquilibrer (un peu) la balance commerciale entre eux et l’occident, c’est de leur vendre des armes payées comptant. Ces armes ainsi distribuées aux mouvements islamistes radicaux alimentent les conflits dans le monde arabe. Elles servent à renverser les dirigeants en place pour les remplacer par d’autres d’une barbarie équivalente, mais dont les positions seront alignées sur celles des familles régnantes dans ces déserts pétrolifères. Leur objectif avoué est de créer un Kalifa sunnite intégriste transnational avec le soutien (la protection ?) des USA et leurs alliés. La morale et la politique ne font pas bon ménage. Ne sont-ils pas grotesques ceux qui appellent encore à la guerre au nom de la morale. Les mêmes qui ont participé et applaudi à l’islamisation de l’Irak, de la Tunisie, de la Lybie, ont-ils encore une quelconque autorité pour donner des leçons de morale ou de justice ? Sont-ils crédibles ceux qui incitent à une guerre dont chacun sait qu’elle placera au pouvoir des barbares moyenâgeux à la place de dictateurs nationalistes. Les opinions publiques désabusées par tant de paroles vaines et de mensonges, ne suivent plus ces aventuriers de l’apocalypse, et c’est tant mieux. Il demeure que dans cette guerre en Syrie, nous comptons plus de 100000 morts et 2 millions de réfugiés. D’un côté un pouvoir sanguinaire, soutenu par des mercenaires étrangers venus d’Iran, de Russie ou du Liban, incapable de rétablir l’ordre et assurer la sécurité des citoyens. De l’autre, des djihadistes barbares venus des quatre coins du monde au nom de l’intégrisme sunnite, et financés par les pétromonarchies. Parmi les morts, une infime partie fut victime d’armes interdites. L’utilisation d’armes chimiques est avérée, mais personne ne peut affirmer avec certitude quel camp les a utilisées ? Peut-être les deux. Les deux camps s’accusent mutuellement. La seule certitude est qu’aucune des deux parties n’est moralement acceptable. Ceux qui militent pour la guerre contre le régime d’Assad n’ont pas attendu le 21 aout dernier. Voilà prés de deux ans que nombre d’entre eux, BHL en tête réclament la tête du tyran. La mort de quelques centaines de civils à cause d’armes chimiques dont personne ne peut prouver l’origine n’est qu’un alibi venu à point nommé, juste après le renversement de Mohamed Morsi. Mais la Syrie n’est ni la Tunisie ni l’Egypte, alliés traditionnels des occidentaux. La Syrie fait partie des alliés historiques de la Russie et force est de constater que c’est Poutine qui, se faisant le dernier rempart contre la mise en place du Kalifa salafiste panarabe, donne des leçons de démocratie et de morale à l’occident. Au grand dam des américains, Il y a fort à parier que c’est avec l’accord (ou l’aide ?) des russes que l’armée égyptienne nationale a renversé le dictateur Mohamed Morsi, l’ami de la famille Al Saoud et d’Obama. Dans ces méandres géopolitiques machiavéliques, la seule morale qui vaille est de préserver, aider, sauver, soigner, les populations civiles victimes des deux camps. Le complot juif ou sioniste comme ultime prétexte à la barbarie : Pour parfaire cette mascarade orchestrée par un islam sunnite radical, l’occident, toujours obsédé par ses vieux démons explique à New-York ou Paris que ces guerres seraient faites- aussi ou avant tout- pour protéger Israël. Rien n’est moins vrai. En quoi les guerres en Irak, en Afghanistan ou en Lybie ont-elles apporté plus de sécurité à Israël, rejeté par le monde arabe depuis sa création. C’est le contraire qui est vrai. Les guerres menées par l’occident depuis les années 1990 n’ont fait que cristalliser la haine du monde arabe sur l’Etat Juif. Il est un fait avéré que la frontière israélo-syrienne a toujours été la plus calme depuis le cessez le feu de 1973. Israël n’a aucun intérêt à voir débarquer à sa frontière des brigades djihadistes incontrôlables. Qui plus est, les israéliens insistent depuis le début des hostilités sur le fait que le seul cas pouvant provoquer une intervention de leur part serait le transfert des armes chimiques vers ces mouvements. Et pourtant, du côté des syriens et des iraniens, une manipulation ridicule et stupide de l’opinion parfaitement orchestrée tente d’accuser les « sionistes » d’être derrière ces attaques occidentales et la manipulation des forces rebelles au dirigeant syrien. Ils savent bien qu’en désignant l’occident, le Qatar, l’Arabie, et les autres de « sionistes », ils gagnent de la sympathie dans « la rue arabe ». Bachar El Assad, le Hezbollah, l’Iran et les autres alliés mènent une répression morale puisqu’ils luttent contre le complot sioniste. CQFD. Le grotesque de la situation, c’est lorsque le même argument du complot juif est utilisé par l’autre camp. Erdogan qui finance et soutient les rebelles en Syrie, dans ses habituels délires antijuifs, a accusé les sionistes d’être derrière la destitution de Morsi. De leur côté, les djihadistes qui luttent contre Assad accusent les arabes chiites d’être une « secte juive ». Et n’oublions pas que le dernier argument des frères musulmans, évincés du pouvoir, fut de répandre la rumeur de la judéité du général Al Sisi comme injure absolue, et ultime subterfuge des islamistes financés par les saoudiens pour fédérer contre les putschistes. Grace à ce complot juif, les djihadistes sunnites, venus du monde entier, fanatisés par les frères musulmans et financés par le Qatar et l’Arabie sont des « saints martyrs » puisqu’ils luttent contre le » satan Juif « . CQFD. Quelle belle invention que ce complot juif ou sioniste! Suprême justification aux pires atrocités. Et la cerise sur le gâteau des complotistes patentés, c’est le discours délirant de certains intellectuels juifs que d’aucun qualifie encore « d’amis d’Israël ». Et si les intérêts des gouvernements occidentaux, éloignés des peuples, et à la botte des pétromonarchies n’étaient pas ou plus ceux d’Israël ? Et si les groupies de la théorie du choc des civilisations accentuaient la diabolisation d’Israël ? De vraies questions qu’il est légitime de poser. Pendant ce temps en Israël, juifs, chrétiens et musulmans, tous bien vivants s’équipent de masques à gaz, et malgré les risques continuent de caracoler en tête (11éme place) des peuples les plus heureux du monde. Et en cette veille de Yom Kippour, les juifs d’Israël et du Monde se recueilleront dans leurs lieux de prières pour demander la Vie et la Paix. Bernard Darmon
Posted on: Mon, 16 Sep 2013 11:52:00 +0000

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