Oyonnax: de l’audace, pas de complexe Oyonnax débarque en Top 14, dans l’élan d’une saison d’exception et avec la ferme détermination de continuer à bousculer l’ordre établi. A Oyonnax, on a le sens de la formule. Il y a un an, à ceux qui doutaient des nouvelles orientations données au recrutement au sein de son effectif, l’encadrement du Haut-Bugey avait rétorqué : “Nous avons construit une équipe de missionnaires, pas de mercenaires”. La mission qui leur avait été fixée, les “Oyomen” l’ont remplie en décrochant un titre de champion de France et une accession directe au Top 14. Cette saison encore, avec 16 arrivées, les lignes ont bougé au sein du groupe oyonnaxien mais pour Christophe Urios, le ton n’a pas changé, nuancé de cette forme d’humilité qui a toujours caractérisé le club du Haut-Bugey. Il se veut à nouveau ambitieux : “Soyons des bâtisseurs, soyons audacieux !” “Un combat de 26 rounds”, selon Urios En accédant pour la première fois de l’ère professionnelle au plus haut niveau de la hiérarchie, le club de l’Ain n’entend pas faire le dos rond. “Un combat de 26 rounds nous attend. Il est évident que par moments, nous nous retrouverons dans les cordes, mais nous ferons tout pour nous tenir le plus possible au centre du ring”, promet Christophe Urios. Oyonnax, avec ses 25 000 habitants, son budget limité à un peu plus de neuf millions d’euros, sera le petit poucet du Top 14. Pour autant, on ne nourrit aucun complexe dans le Haut-Bugey. L’expérience de la saison passée a démontré que l’argent n’était pas la seule vérité à prendre en compte. Avec un budget trois fois moins important que celui du LOU, Oyonnax a fait beaucoup mieux. Quant aux matches de préparation du début de saison, avec des succès face à Clermont (23-14) et Grenoble (30-24), contre un seul revers devant Biarritz (19-7), ils ont démontré que l’US Oyonnax avait les moyens de tenir son rang. “La saison passée, nous avions annoncé nos ambitions. Nous étions attendus et nous avions tout à perdre. Cette année, beaucoup nous promettent la relégation. Nous aurons tout à gagner”, assure Christophe Urios. Dix ans de gagné Le sentiment est partagé par Jean-Marc Manducher, le président : “Cette accession au Top 14 nous a permis de mettre en place en quelques mois ce qui aurait pris dix ans si nous étions restés en pro D2”. Quant aux joueurs, ils partagent tous la même impatience. Pour beaucoup, le Top 14 ne sera pas une découverte. L’aborder sous le maillot oyonnaxien aura même pour eux un petit goût de revanche. C’est d’ailleurs autour de ce sentiment commun que s’est forgée la cohésion du groupe. En s’appuyant sur cet atout, le club de l’Ain a construit son projet, pour démontrer sa capacité à relever le défi physique, pour rester fidèle à son jeu aussi. C’est cette double promesse que résume Christophe Urios : “Pour gagner le respect de nos adversaires, soyons audacieux”. DEUX ABSENTS Pour son premier match en Top 14, samedi à Bayonne, l’USO devra se passer du pilier Iapteff (reprise après une fracture du pouce) et du centre Paea, indisponible deux semaines après une fracture du métacarpe. ledauphine/sport/2013/08/12/de-l-audace-pas-de-complexe
Posted on: Mon, 12 Aug 2013 23:15:20 +0000
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