PARODIE DE JUSTICE ET MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE Le 29 - TopicsExpress



          

PARODIE DE JUSTICE ET MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE Le 29 Octobre 2013 s’est tenu une parodie de justice, une comédie politico-juridique de très mauvais gout mais et surtout une insulte révoltante aux africains épris de justice et paix. Alors que toutes les chancelleries annonçaient la liberté provisoire imminente du plus célèbre prisonnier politique de la Haye, les autorités ivoiriennes avec à leur tête « le Président ivoirien reconnu par la communauté internationale », le sieur Ouattara manœuvraient et multipliaient les actions nocives, démoniaques et inhumaines afin de maintenir un innocent en détention. M. Ouattara annonce régulièrement sur les chaines nationales et étrangères sa volonté de voir les ivoiriens réconciliés, un climat politique apaisé et son intention de libérer certains prisonniers politiques comme le Président du FPI, M. Affi N’Guessan, histoire de distraire la communauté internationale quant à sa bonne foi. En réalité, il manœuvre activement en sourdine pour maintenir vaille que vaille son prédécesseur, l’homme qui pourrait réellement faciliter la réconciliation des ivoiriens, « son vœu le plus cher ». Il raconte aussi à qui veut l’entendre que « Laurent est mon frère » pour se dédouaner vis-à-vis de ses pairs africains et de la communauté internationale. Cependant, lui Ouattara, soutenait des années en arrière d’être la victime d’exclusion et de marginalisation. Il soutenait aussi en avoir terriblement souffert d’où son implication active aux côtés des populations nordistes, elles aussi « victimes d’exclusion, de marginalisation et souvent taxées d’étrangères à cause de leur patronyme ». Aujourd’hui, il est cet individu aux affaires, censé nous apporter des redresses pour « les torts commis sous l’ère Bédié et sous la refondation ». Qu’est-ce nous observons dans les faits en Côte D’Ivoire ? Les ivoiriens sont divisés en pro-ceci et pro-cela. Des centaines de prisonniers politiques et militaires. Des arrestations arbitraires et la traque constante des militants et sympathisants du FPI. Des milliers d’exilés politiques. Le chômage ethnique et technique. Le rattrapage, politique fasciste du Chef d’état à l’image de l’Ivoirité de M. Bédié, fait en ce moment rage dans l’administration et l’armée. Des charniers découverts à l’ouest du pays. Les autochtones Wê, spoliés de leurs terres, plantations, habitations par des colons Burkinabès. Le complexe d’infériorité imposé aux nationaux et valorisant les étrangers de la sous-région. Le bradage de la nationalité et la violation flagrante de la souveraineté ivoirienne. Le transfert manu-militari du Président Gbagbo, qu’il prétend appeler « Laurent ou mon frère Laurent » à la Haye, afin qu’il y reste pour le restant de sa vie. Qu’est-ce que l’on peut donc retenir de cet individu qui prétend être « ivoirien, le Président de tous les ivoiriens et contre l’exclusion sous toutes ses formes mais qui multiplie les actions tant au niveau national qu’international afin de punir « ces concitoyens » ? » Cela s’appelle de l’hypocrisie et de la malhonnêteté intellectuelle.
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 23:24:39 +0000

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