PROLOGUE Bienvenue à Seyort petite ville du pays d’Ecnarf. Nous sommes au 21ème siècle. Cette petite ville parait sympathique au premier abord, l’architecture y est jolie, du style médiéval, il y pleut régulièrement et les façades grisâtres des bâtiments laissent apparaître quelquefois des murs aux couleurs passés par les années d’intempéries, qui se fondent dans les brouillards matinaux et rendraient presque cette ville irréelle comme si la vie y était en suspend. Le président de ce pays aime y séjourner, il se nomme Franck Babouin, il est très ami avec l’homme le plus puissant de cette ville, François Brocard. François Brocard est un homme, grand, les cheveux grisonnants ni trop longs, ni trop courts, souvent mal coiffés. Il est plutôt charmant surement très cultivé, très intelligent, mais son pessimisme et son égoïsme font de lui un être austère. Il a toujours vécu à Seyort, il y est très attaché. Fils de pêcheur, il a perdu sa mère à 11 ans mais personne ne sais comment. Lorsqu’il s’exprime, il emploie souvent des expressions pour exposer sa culture et sa connaissance de la langue. Il passe souvent son doigt sur la bouche comme s’il essayait de cacher quelques choses ou comme s’il avait peur qu’une phrase sorte involontairement de cette bouche fine et pincée que les rides ont rendue sévère. Il est PDG d’une entreprise Innovante, les mots qu’il aime y associer sont transversalité, impactant, différencient. Il a environ 200 salariés à ses ordres, tous des semblants de petits chefs aigris qui subissent la soumission à l’autorité, comme s’ils avaient été formatés pour répondre à des taches sans se poser la question de l’utilité de leurs fonctions. Beaucoup de femmes y ont des responsabilités mais toutes promotions nécessites un passage obligé dans le bureau du boss, les valeurs de la personne, ou la motivation se situ au dessous de la ceinture et les femmes de plus de 35 ans n’y sont que très peu admises. Il a 58 ans, deux enfants et un chien. Divorcé de la mère de ses enfants, séparé de la deuxième, remarié avec la troisième. Il aime parler de lui. Malgré c’est palmes académiques, obtenu lorsqu’il était dans l’enseignement, sa médailles de chevalier de l’ordre national du mérite, de sa réussite financière, le bonheur n’est pas au rendez-vous de cet éternel insatisfait.
Posted on: Thu, 10 Oct 2013 13:29:31 +0000
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