PUB: 17 Août 2013 ; Les mémoires d’un ange triste ; Chronique. ~ Chapitre 1. Je vais vous raconter l’histoire de Shérazzade, pourquoi ce n’est pas elle qui raconte sa propre histoire ? Je vous laisse réfléchir à plusieurs éventualité, mais en aucun cas je vous dirai ou elle est, vous le saurez qu’a la fin.. Shérazzade, ce prénom si peu commun, parce-que cette fille est peu commune, mais en réalité elle a un prénom des plus banals… Moi ? On en a rien à foutre comment j’m’appelle, qui j’suis, comment j’suis, j’m’appelle Mélissa voila. Un jour j’ai découvert que Shérazzade tenait un journal intime, rose bonbon avec des emballages de sucettes collés dessus. Je l’ouvre, et je vois sa vie défilé devant mes yeux… ○ 23 Novembre 2006 Je sais pas si il faut que j’me présente, sa fais débile non de parler à son journal intime ? J’pose des questions à mon journal intime, donc apparemment non ce n’est pas débile… Je m’appelle Shérazzade, j’ai 13 ans, je suis née le 13 décembre 1992, faut pas que tu oublies journal, pas comme eux… J’suis Marocaine né en France, J’habite à Marseille, dans les quartiers nord à (…) pour être plus précise, pas besoin de te faire un dessin hein, la violence j’connais, surtout dans ma famille. J’ai 10 frères & sœurs, 7 frères 3 sœurs (ouais j’sais c’est beaucoup, mais c’pas moi qui l’est choisi) : Lounès 28 ans, Djibril 26 ans, Mounia 23 ans, Chamseddine 22 ans, Emir 19 ans, Soraya 17 ans, Aymene 15 ans, Sayid 14 ans, Layla 9 ans et Younes 6 ans. On est une famille très nombreuse, pas forcément soudé, car les coups de mon père partage les avis. Ah oui et je suis musulmane, mais je ne connais rien de la religion, je connais un minimum grâce à mes shab, mais mes (parents) ne m’ont jamais rien appris sur sa, c’est bien dommage… Comment j’me sens trop conne quand j’te parle à toi, tes pas vivant, et pourtant tu es le seul qui ne me juge pas, qui ne me dis pas d’arrêter, tes pas vivant, mais pourtant tu es mon meilleur ami.. ○ 31 Mai 2000 ; Naissance de mon petit frère, Younes, Ma Sh’Allah mon petit frère une vrai bombe Mais il va être triste, oui il a atterrit dans une famille violente, je n’ai que 7 ans ½ mais pourtant je comprends déjà tout. Les coups d’mon père sur ma mère, j’les vois, le viol de ma sœur, j’les vu aussi, mais que veux-tu que je fasse Younes ? J’espère que tu ne vas pas être aussi triste que nous, j’espère que ce fou va être emprisonné avant que tu grandisses, In Sh’Allah mon frère… A peine que Yemma rentre de la maternité, le fou prend violemment dans les bras mon p’tit frère en disant à ma mère que tu n’étais pas beau, que c’étais d’sa faute à elle, alors il l’a frappe, Emir prend Younes dans ses bras, le fou s’en rend même pas compte il était tellement occupé à frapper Yemma que Younes pouvait même tomber il s’en foutait… J’étais dans un ptit coin de l’appart, avec Layla, je lui cachais ses yeux, j’voulais pas qu’elle voit sa, pas à son âge, mais le fou nous vit et ferma la porte à laquelle on était accrocher, il écrasa mes doigt en même temps. ○ 14 décembre 1999 ; J’ai eu 7 ans la veille, comme d’habitude ma mère me la souhaité mais discrètement, elle n’avait pas le droit de me le fêter, elle n’avait pas le droit de me prendre dans ses bras, de me faire des bisous, elle avait juste le droit de me donner à manger. Le fou disait que si on fêtait un anniversaire ici, sa allait nous rendre insupportable, capricieux, et qu’il fallait pas s’habituer au luxe.. Je rentre de l’école, avec Aymene qui me sert fort la main et qui me dit que dés qu’on sera rentré il ne faudra pas que j’aille voir le fou, comme d’habitude, il me le disait tout le temps, pas un seul jour ou il ne me l’a pas dis, par peur que j’oublie. On rentre, tour C 17 ème étage sans ascenseur, pas grave avec Aymene quand on rentrait de l’école on s’amusait dans les escaliers, puis quand on arrivait au 17e étage, devant ma porte, nos sourire s’enlevait et c’étais toujours Aymene qui rentrait en premier, détachant sa main de la mienne. « Ne jamais montrer un signe d’affection aux filles » voila ce qu’il répétait sans arrêt.. Quand on rentre, on voit notre mère pleurant à l’entrée, avec Layla qui n’était encore qu’un bébé dans ses bras, rare sont les fois ou elle nous montrait des signes d’affection, Aymene va au salon et ressort choqué me criant « SHERAZZADE VA DANS LA CHAMBRE VITE ! » J’essaye de comprendre mais j’étais beaucoup trop petite, je jette un œil au salon et je vois Mounia hurler, se débattant et le fou sur elle, oui il a violé, et LE PIRE, je dis bien LE PIRE, c’est que Chamseddine et Emir regardait, de force, le fou leur disait « REGARDEZ COMMENT FAIRE, REGARDEZ !! ». Alors je me blotti dans les bras d’ma mère, une des rares fois ou j’ai eu un contact avec elle, mais Aymene & Sayid nous dis de partir dans la chambre, alors on y va… On y trouve Soraya en larme, quand notre mère veut la prendre dans ses bras elle la rejette, elle est terrifiée, je vais la voir pour la réconforter, elle me prend dans ses bras et pleure de plus en plus… Elle se doutait bien que plus tard, sa allait être à son tour.. [Chronique triste je sais, mais c’est comme ça, je ne vais pas inventer des choses drôle, quant aux questions « Elle est où Shérazzade », je suis désolée je ne pourrai pas vous dire avant la fin, faîtes vous votre propre opinion] https://facebook/pages/Les-m%C3%A9moires-dun-ange-triste-Chronique/541144205951790
Posted on: Fri, 15 Nov 2013 17:51:11 +0000
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