Page 6 du premier chapitre : Le travail sembla consciencieux - TopicsExpress



          

Page 6 du premier chapitre : Le travail sembla consciencieux j’en fus un peu étonné, pas que la police française soit incompétente, mais nous étions quand même dans une petite ville et je ne m’attendis pas à autant de professionnalisme. - Bon je n’ai vraiment pas le temps, sans parler de ce double meurtre de notables que j’ai sur les bras…dit l’inspecteur en s’adressant à un de ses agents qui acquiesça. Tiens, Manosque est une ville qui bouge, me dis-je ! Le travail scientifique terminé, l’inspecteur me donnait sa carte et prenait mes coordonnées au cas où, et je me retrouvai seul dans la chambre… Assis sur le lit les yeux dans le vide je restai bouche bée devant le bureau de Mark, mais c’est là que je me remémorais un moment de notre collaboration qui m’avait fait sourire à l’époque, c’est sa fâcheuse manie de toujours cacher des infos ou documents, une sorte de paranoïa, mais qui pourrait avoir porté ses fruits aujourd’hui, qui sait ? Son lieu préféré était les toilettes… je me levai pour voir, mais les toilettes n’avaient pas de bloc se soulevant derrière, l’autre lieu qu’il utilisait même chez lui c’est le tiroir du bureau. Les policiers avaient regardé dessous, mais avaient-ils défait le tiroir ? je me dirigeai vers le bureau, retirai doucement le tiroir et penchai la tête sous le bureau… - BINGOO !!! Une petite enveloppe y était scotchée. Je la retirai délicatement et l’ouvris sur le lit. Une fois ouverte je fis glisser le contenu sur le lit, et, deux photos accompagnées d’un parchemin tombèrent sur les draps. La première photo représentait un pentacle au sol devant une église, plutôt étonnant et je n’avais jamais vu une telle scène… bien entendu, je n’avais pas moindre idée de l’emplacement d’un tel pentacle. La deuxième ? Ah la seconde, elle…, elle était celle d’une jeune femme en train d’inspecter le sol de ce qui semble être celui d’une chapelle. Quant au parchemin, que je dépliai avec soin. A première vue, un papier jauni par le temps, craquelé, qui sembla remonter au moyen-âge. En l’ouvrant je découvris un texte, en latin, je m’assis et commençai à lire. Le parchemin disait : « Frère Jean, le grand maître, et moi-même, comptons sur vous pour le mettre en sécurité. Et cela dès que possible. Nous sommes en guerre contre les infidèles et vous appliquerez les règles qu’il conviendra. Vous et vos hommes en aurez la garde maintenant et jusqu’à la fin. 12 septembre 1307. Frère Albert».
Posted on: Tue, 03 Sep 2013 07:44:19 +0000

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