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Panel Le panel était animé par les partenaires du MAEJT : Enda Tiers Monde, Save the Children, Service Social International, Terre des Hommes, Unicef et le Professeur Abou-Bacry Imorou (Consultant qui a conduit le processus de capitalisation des expériences de protection mises en œuvre par le MAEJT). Le représentant du MAEJT a dressé le bilan des trois dernières années du MAEJT et celui des deux semaines de travaux de la 9ème Assemblée Générale du MAEJT. Il a ressorti les avancées notées dans la diversité des activités menées dans les pays membres, les formations qui ont contribué au renforcement de capacités des EJT, les actions de protection des enfants, les efforts de capitalisation des expériences acquises en matière de protection des enfants en mobilité, l’insertion et la réinsertion des enfants à l’école ou dans les ateliers d’apprentissage, la création de centres d’alphabétisation et le développement d’AGR dans les groupes de base. Il a aussi souligné les difficultés rencontrées par les EJT lors de la réalisation de leurs activités. Il a ensuite dégagé les perspectives du MAEJT : développement ou renforcement des AGR, formation et l’emploi des jeunes en particulier des EJT, connaissance et maîtrise des nouveaux systèmes de communication, actions de communication pour faire connaître le MAEJT à l’interne et à l’externe afin de lui donner une plus grande visibilité, etc. Dans sa présentation, Abou-Bacry Imorou a partagé les résultats de l’étude qu’il a menée dans 4 pays et les résultats obtenus dans le groupe qui a échangé sur le thème de la protection pendant la rencontre. Les témoignages recueillis durant la capitalisation font état des problèmes auxquels sont confrontés les enfants dans nos sociétés : mariages précoces, abus, enrôlement des enfants dans des travaux à haut risque comme dans les services de pêches par exemple, etc. Les participants ont proposé la mise en place de mécanismes propres aux EJT pour faire le suivi de cette protection. Et selon chaque système, ils ont identifié les activités à mener et la façon de le faire. Parmi les solutions, il y a : 1. la réinsertion scolaire et familiale 2. la sensibilisation des parents, l’implication des communautés et des autorités 3. le développement d’AGR pour empêcher les enfants d’effectuer des travaux dangereux (travailler dans les mines par exemple) 4. l’insertion dans les ateliers de formations professionnelles Les intervenants ont mis l’accent sur leurs zones d’intervention, les actions de protection des enfants avec l’adhésion de plusieurs acteurs intervenants dans ce domaine d’où la création du Réseau Ouest Africain, le RAO. Tout en partageant leurs démarches pédagogiques en matière de protection, les panélistes ont souligné la nécessité d’avoir l’adhésion de nos communautés et de nos autorités pour atteindre un objectif commun «assurer une protection à tous les enfants». Pour cela, ils ont beaucoup insisté sur la nécessité de collaborer avec les AEJT dans les pays qui font déjà beaucoup de choses mais qui ne sont pas assez connues et reconnues. Les panelistes ont salué la force du MAEJT et la grande potentialité des EJT. Ils ont invité les EJT à toujours assurer la démarche d’opérationnalisation de la protection des enfants. Une démarche qui consiste à amener les EJT aînés à ne pas écouter seulement les EJT, mais à écouter tous les enfants : élèves, enfants déscolarisés, handicapés, talibés, EJT, etc. Ce travail se fait de façon collective avec les communautés. Les panélistes ont encouragé le MAEJT à aller de l’avant. Les panélistes ont souhaité que tous les enfants doivent avoir accès à la protection. Ils ont aussi déploré la confusion qui existe chez certains acteurs dans l’approche traite et mobilité. Cette confusion a fait que la plus part des acteurs ont tenté de freiner la mobilité des enfants au lieu de lui trouver des gardes fous pour s’assurer de la protection des enfants. Les panelistes ont lancé un appel pour le développement ou le renforcement de coopérations bilatérales ou multilatérales entre pays en matière de protection de l’enfant. C’est pour voir comment chaque pays peut donner son apport pour booster le système de protection des enfants et pour que cette coopération soit une réalité à tout moment. Ils ont lancé un appel pour qu’au -delà des discours et plaidoyers, les différents acteurs apportent des réponses sur la question de protection de l’enfance. Ce panel a été un cadre d’interaction entre EJT, partenaires et autorités étatiques. Plusieurs questions relatives à la protection des enfants et au choix des zones d’intervention des partenaires ont été posées. Les EJT ont aussi attiré l’attention des acteurs de protection sur l’intérêt particulier qu’ils accordent aux lieux de destination des enfants en mobilité et pas seulement les lieux de départ.
Posted on: Wed, 06 Nov 2013 08:30:55 +0000

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