#Parisite - "Rien ne compte au milieu" #PMNT Et je cherche encore - TopicsExpress



          

#Parisite - "Rien ne compte au milieu" #PMNT Et je cherche encore les âmes des sots, des amoureux brulés vifs, sous les pavés de ton charme, perdus et anéantis sombrant, dans le lac. Temps, c’est ainsi qu’on nomme le fleuve où je me suis noyé aussi, pour tes yeux et tes lèvres fille digne de l’étymologie du hachich. Tremblants, effeuillés sont les arbres mornes qui jonchent nos souvenirs et les branches d’espoir que ton cœur amena. Odieuse, mortuaire fut la passion que je te vouais ; le tonnerre gronde sous tes bouderies et ton air d’extrême froideur. Las de mes jeux d’homme sauvage au caractère de pierre, tu m’as laissé déconfit, ton nom s’associant au divin alcool. Rangeons le passé gâché et visons vision de nos flammes mortes dans la brume d’un était, un dramour beau d’un eldorado. Abysse tourmenté, le cœur en dote pour traverser les champs d’orchidées et des lettres un jour, semées sans mise, sans crainte, et ton souffle ce champs le verglaçait. Hurle ! Hurle ! Ton dédain en silence, tes yeux marrons ne mentent pas sur moi ne posent plus la tendresse d’antan, des bises bisoutées de mon âme se font rempart. Cadenas vivant, vacillant entre le dégoût et l’amour, c’est sûrement ça la souffrance ultime, de tes frasques je me rends coupable d’un amour dont j’ai eu trop envie. Baffe brisant mon espoir bafoué, ton silence orne nos conversations et je me nuis en m’allumant dans les cendres et l’alcool, j’en compte en dizaine, de tentatives et mon corps se noie sous le poids libérateur du vin. Ode à toi, mon oasis, à l’amour caché couleur brune, la peau de mes joues a oxydé, et les traces de ton passage restent ancrées sans cesse il est clair qu’en amour je n’ai jamais su danser, le faible poète au faux tempo. Ici repose enfin mes mots assagis, j’ai choisi les feuilles mortes pour te parler à corps ouvert, sans mettre de coeur l’amour est une affaire sans sentiments et, le sens brute de ton silence m’assoiffe laisse moi boire un dernier verre pour toi je coulerai dans ces derniers vers. Scindant nos destins, j’ai eu la peine vivide et l’alcool en hôte, j’ai fini par décrier nos amours montrant rage et déception, endormi sous ma carapace comme les pires volcans. Saisir le moment, comme tes mains qu’au bout je ne tiendrai plus de mes doigts je caresserais la fumée de mes clopes cherchant tes formes, tes somptueuses lèvres et ton goût si délicat en cendres dans la seine, en mots décapités je te vaudrai. Octombre, mois des justes couplé au tien, mois des purs, sombre dans le passé, le cocktail explosif que nous faisions toi et moi fera voler les poèmes les plus chantés à Valparaiso. Ne dis mot, et nie que de notre amour un jour tu fus enrobée, je finirai sous terre ; Albatard, cicatrices sur les valves, les ailes criblées de plomb. #AGNPMNT
Posted on: Fri, 05 Jul 2013 08:58:49 +0000

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