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Philippe Martin. (photo p. bataille) Partager Envoyer à un ami Imprimer « Ce ne sera pas la première fois que j’irai devant le tribunal… Ne serait-ce que par respect pour nos éleveurs. » La semaine dernière, le député du Gers et président du Conseil général (PS) fulminait après que sa décision de favoriser les circuits courts pour approvisionner les cantines du département a été déclarée non conforme aux règles de la concurrence. Il y a du gascon dans ces propos. Et si le député du Gers, né en région parisienne, à La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), le 22 novembre 1953, ne l’est que d’adoption, il en a adopté la faconde, le culot, le goût du combat. Et l’impossibilité d’envisager réellement la défaite. Il faut dire que depuis que l’ancien préfet du Gers, puis des Landes, s’est lancé en politique, en 1998, il n’a connu que la victoire. Élu pour la première fois conseiller général cette même année, il fut propulsé dans la foulée à la présidence de l’assemblée départementale, qui venait de basculer d’une voix. Depuis, le « patron » du Gers se trouve à la tête d’un département repeint en rose. Seuls quelques rares bastions résistent encore. Rien, en tout cas qui, jusqu’à maintenant, n’a pu endiguer la vague rose. Point d’orgue de sa vie politique gersoise, Philippe Martin, élu député en 2002, a été réélu haut la main, dès le premier tour, en mai 2012, avec 52,36 % des voix. L’un des dix meilleurs scores de la génération Hollande. Ce qui lui a valu dès le résultat annoncé une avalanche de félicitations. À commencer par celles de Jean-Marc Ayrault lui-même. L’homme était dans les petits papiers. Seuls les accords avec les écologistes pouvaient gêner l’entrée du député gersois au gouvernement. Au fauteuil de ministre de l’Écologie. Il n’en voyait pas d’a
Posted on: Wed, 03 Jul 2013 09:48:22 +0000

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