Politique de prévention et dérives de la vie nocturne Nous avons eu l’occasion de parler avec des pompiers. Ces derniers ont constaté une évolution des causes d’accidents routiers depuis une quinzaine d’années. Les accidents dus à la fatigue, à l’alcoolisation et à la consommation de cannabis augmentent, avec des pics d’accidents entre 4 h et 7 h du matin notamment pendant le weekend. Par ailleurs, le Service de lInformation et de la Régulation Automatique de la Circulation (S.I.R.A.C) de Strasbourg fait un travail de prévention remarquable sur le risque routier et les risques liés à l’alcool. Or le SIRAC est financé par la CUS. Nous nous posons donc la question de la cohérence de la politique de la ville de Strasbourg : - d’un côté la ville veut « réveiller la belle endormie », développer l’ouverture des bars et encourage à boire ; - d’un autre côté elle met en place des politiques de prévention des risques liés à l’alcoolisation. Cette duplicité porte une ombre sur la cohérence de la politique de la santé publique à Strasbourg. On y retrouve le même paradoxe que celui du Sporticament et de la vie nocturne vécue ou subie. (Voir la question posée à M. Feltz, vice président de la CUS, conseiller municipal chargé de la santé, médecin généraliste, et son absence de réponse le 6 novembre dernier).
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 14:18:45 +0000
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