Potin de la semaine….1929-1930 Comptons peu, - TopicsExpress



          

Potin de la semaine….1929-1930 Comptons peu, comptons bien. Bien sûr il y a l’Union sportive perpignanaise et ses trois équipes au minimum. Parfois quatre. Naturellement il y l’Arlequins club perpignanais et ses deux formations. Mais pas que… La ville de Perpignan respire le rugby, vit le rugby, s’identifie au rugby. C’est une certitude. En ce début des années 30, ou à la fin des années 20, comme il vous plaira puisque nous sommes sur la saison 1929-1930, il se dit que « chaque bistrot de Perpignan a son équipe de football-rugby »… Véridique ou galéjade ? Il m’a piqué l’envie de faire le point. J’ai extrait du décompte certains clubs, annoncés partants, qui disparaissent provisoirement. L’Aviron perpignanais, le So.Perpignan (un temps remis en selle), le Stadoceste perpignanais, l’Association perpignanaise notamment. Ce comptage colle dès lors au plus près de la réalité. Allons-y ! Le Café Toubert de la route de Thuir fait fort et accueille le Sporting club Perpignan et le Club universitaire perpignanais… Le Quartier Saint Jacques est un bastion. Le Café Marty de la Place du Puig voit le Bleuet olympique perpignanais fréquenter son zinc alors que le Perpignan olympique club va vers celui du Café Magnan sur la même place. La Place Cassagnes n’est pas en reste. Le Café Albert Crampé sert de base aux Diables universitaires perpignanais… Le Trèfle olympien perpignanais a élu domicile au Continental Bar sur la Place Arago (mais ce siège est dit « provisoire ». La bière ne doit pas être bonne. Ou alors elle est trop chère. On le retrouve plus tard au Café de la Bourse, rue de la Loge. Les filles doivent y être plus jolies.) Les White devils sont au Majestic Bar de la Place de la Loge… Puis on peut s’écarter, quitter le centre. Le Drop (Quel joli nom ! Mais que veut-il dire ?) est au Café Fournials aussi dit Café sang et or de la Place des Esplanades qui accueille également le Club athlétique Perpignan au Café colonial ; le Saint Martin olympien Perpignan au Café Sau rue Mailloles ; le Galia football club perpignanais au Café Fite de l’avenue de Grande-Bretagne ; le Sporting club universitaire perpignanais et le Toec perpignanais au Bar des sports du boulevard Saint Assiscle; le Rugby union perpignanais au bar des trams du Haut Vernet ; la Jeunesse sportive perpignanaise au Café Figuères de la route de Thuir. Il existe aussi le Saint Gaudérique sportif qui a bien dû trouver un estaminet pour permettre ses libations. Mais le nom m’échappe, qui ne figure point dans les archives… Bref, si nous comptons peu mais comptons bien, en ce début de campagne 1929-1930, Perpignan s’enorgueillit de faire fonctionner dix-huit clubs de rugby et beaucoup plus d’équipes car il y a parfois des jeunes qui s’aguerrissent dans les équipes 2. C’est le temps des vaches grasses et l’Usp se repaît des talents qui s’épanouissent dans ces clubs de quartiers. Nul n’est besoin d’aller rechercher des « forasters », d’autant que les clubs de villages font aussi de l’excellent boulot. « Quand j’ai quinze Catalans à qui mettre un maillot, je suis au complet. » Vous connaissez sans nul doute ce mot du Maréchal Vaquer. Il est célèbrissime. Et ça tourne parce que c’est sérieux. Tiens, écoute !... La Jeunesse sportive perpignanaise à la recherche de matchs fait savoir qu’elle « se déplacerait au complet contre toute équipe du département » Au complet ! Pas pour la rigolade. Ah ça non !... Pourtant il y a parfois des ratés. Le 26 décembre 1929 par exemple, l’équipe 2 du Drop rencontre l’équipe 1 du Bop. La partie ne va pas à son terme. Le Bop « abandonne en deuxième mi-temps par manque d’entraînement » Oy ! Sont comme moi les mecs. Meilleurs en troisième mi-temps que lors des deux premières. Des internationaux du stylo à bille !... Bof, il en faut !... Même si parfois ils sont « péniples ». Jo Socdel’Ac
Posted on: Wed, 31 Jul 2013 06:11:45 +0000

Recently Viewed Topics




© 2015